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La décennie des champions (5) : Kobe Bryant successeur de Jordan

Posté par aucomptoirdesports le 1 janvier 2010

 Kobe Bryant

L’an passé, le Comptoir réalisait sa première série, “A l’heure des bilans”. Aujourd’hui, en 2010, plutôt que de faire une rétrospective sur l’année en cours, le Comptoir a choisi de se concentrer sur les sportifs qui ont le plus marqué la décennie. Sur quels critères ? Leur palmarès, leur charisme et impact médiatique mais surtout leur longévité. 

Les médias donnent l’impression d’être encore à la recherche du nouveau « Jordan » et pourtant, il joue là sous leur yeux : Kobe Bryant

Des statistiques Hors normes

13 saisons en NBA sous le même maillot des Lakers de Los Angeles, 11 fois all star, 4 bagues de champions et 2 finales perdues au cours des 10 dernières années, champion olympique en 2008. Record de points en tout genre (4 matchs consécutifs à plus de 50 points, seul joueur à avoir marqué plus que l’équipe adverse après 3/4 temps 62 vs 61 pour Dallas, 100 matchs à plus de 40 points depuis le début de sa carrière et j’en passe…).

Kobe s’est enfin trouvé

On peut considérer que Kobe Bryant est pris d’une irrépressible frénésie pour le shoot, mais il n’y a qu’à regarder ses statistiques pour constater que seuls Wilt Chamberlain et Michael Jordan rivalisent encore avec lui. Dès son plus jeune âge les médias l’ont désigné comme le digne héritier d’ »His Airness ». Statut difficile à accepter pour le jeune homme de L.A mais parfaitement assumé, lui le plus jeune all-star de tous les temps. Dans le sport le plus individuel des sports collectifs, Kobe a toujours eu une prise de risque maximale face au panier, de ses 3 ratés consécutifs retentissants face à Utah Jazz en 1997, en passant par ses 81pts contre les Raptors de Toronto à et ses shoots au buzzer décisifs, jusqu’à ses paniers plus qu’improbables . De ces dix dernières années, le public semble avoir oublié l’affaire de viol à laquelle il a été mêlé et retient d’avantage sa cohabitation difficile avec Shaquile O Neal. Celle-ci lui a permis d’engranger 3 titres et a également contribué à ce que ce champion hors catégorie devienne plus mature et altruiste dans son jeu. Accompagné de Gasol et Artest, les Lakers de Kobe Bryant seront une nouvelle fois difficile à détrôner. L’aura de ce joueur est donc intacte (actuellement en tête des suffrages pour le All-Star Game), tout comme son business florissant (45 Millions de dollars annuels salaire + sponsoring + merchandising…).

Aujourd’hui, ne cherchez plus le nouveau Jordan ! Il brille de mille feux sous le soleil de Californie. A 31 ans, Kobe Bryant est l’un des 5 joueurs en activité à plus de 20000 points en carrière. Son goût pour l’offensive est justement apprécié par les fans. Lebron James ? Attendons que le King se forge un palmarès digne de son énorme potentiel. Un roi qui ne connaît pas de grande victoire ne peut rentrer dans le Hall of Fame…

 

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La decennie des champions (4) : Phelps, cet homme poisson

Posté par aucomptoirdesports le 30 décembre 2009

 La decennie des champions (4) : Phelps, cet homme poisson dans La decennie des champions michael_phelps_200808_ap_03

L’an passé, le Comptoir réalisait sa première série, “A l’heure des bilans”. Aujourd’hui, en 2010, plutôt que de faire une rétrospective sur l’année en cours, le Comptoir a choisi de se concentrer sur les sportifs qui ont le plus marqué la décennie. Sur quels critères ? Leur palmarès, leur charisme et impact médiatique mais surtout leur longévité. 

Après l’Olympique Lyonnais, Lance Armstrong et Kénénisa Békélé continuons avec Michael Phelps.

En ayant remporté 16 médailles olympiques, dont 14 titres, il est tout simplement le sportif le plus titré de l’histoire. Si vous ajoutez à cela ses 23 titres mondiaux et 35 records du monde (dont 29 individuels) depuis 2001, vous prenez alors toute la dimension du personnage.

Une icône aux States et pour cause…

Aux J.O d’Athènes, Michael Phelps a déjà tout d’un grand (6médailles d’or). Seuls les vieux loups, Thorpe et Van den Hoogenband sont venus le contrarier dans sa quête olympique. En effaçant la légende Mark Spitz des tablettes avec ses 8 médailles d’or à Pékin, il est définitivement entré dans le coeur des américains. Il faut dire que les chaînes de télévision U.S avaient bien pensé leur coup en imposant aux instances olympiques de programmer toutes les finales de natation le matin, et ce au détriment des nageurs. Outre atlantique, n’ayons pas peur de dire que la natation est devenu le sport olympique n°1 grâce au phénomène Phelps. Cet été à Rome, envers et contre tous, mais surtout pour son équipementier (Speedo) qui le paie grassement, il décide de ne pas enfiler la fameuse combinaison tout en polyuréthane. S’il repart d’Italie avec 5 nouveaux titres, « The Baltimore Bullet » a été blessée dans son orgueil par cet allemand, Paul Biedermann venu lui prendre le titre sur 200M nage Libre. Alors que beaucoup de nageurs vêtus de la combinaison magique ont effacé de nombreux records du monde, cet « incident » déclencha un véritable tollé. Il n’en fallu pas plus aux instances pour mettre fin à cette avancée technologique à l’horizon 2010. Preuve supplémentaire si besoin en est de la dimension du nageur.

Jusque quand…

Comme tout phénomène, Michael Phelps et épié, guetté dans ses moindres faits et gestes par les médias. Tout le monde a en mémoire ces images le montrant en train de fumer du cannabis. Sacrilège aux U.S ! Et pourtant le nageur s’est relevé de cette affaire de façon plutôt brillante aux mondiaux de Rome. A 24 ans seulement, Phelps a tout gagné en l’espace d’une décennie. Il est désormais millionnaire. Les tentations ne vont pas manqué. Tiger Woods n’est il pas l’exemple type du héros que les américains ont su bâtir mais aussi démolir. Sera t-il motivé pour aller jusqu’à Londres en 2012 ?

Nous aurions pu parler de Laure Manaudou qui a marqué la natation française (qu’elle a décomplexée) et mondiale (3 ans d’invincibilité sur le 400M), mais nous considérons peut-être à tort qu’elle fait partie de ces étoiles filantes que le sport a connues. Quel regret de ne pas l’avoir vu évoluer en même temps que ces nouvelles combinaisons ! A coup sûr, c’est d’elle dont nous serions en train de parler aujourd’hui.

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La decennie des champions (3) : Ce géant vert nommé Békélé

Posté par aucomptoirdesports le 28 décembre 2009

Bekele

L’an passé, le Comptoir réalisait sa première série, “A l’heure des bilans”. Aujourd’hui, en 2010, plutôt que de faire une rétrospective sur l’année en cours, le Comptoir a choisi de se concentrer sur les sportifs qui ont le plus marqué la décennie. Sur quels critères ? Leur palmarès, leur charisme et impact médiatique mais surtout leur longévité. 

A l’heure de chercher un athlète qui a marqué l’histoire de mon sport favori, ce sont d’abord les noms des tricheurs qui me sont venus en mémoire et puis il est apparu comme une évidence…

Il a réalisé le doublé aux JO de Pékin 2008 puis aux championnats du monde de Berlin 2009. Alors, vous croyez avoir trouvé ? Non, il ne s’agit pas d’Usain Bolt. Pourtant, comme le jamaïcain, cet athlète est également détenteur de 2 records du monde individuels sur 5000M (12’37s) et 10000M (26’17). Cette légende vivante de l’athlétisme à seulement 27 ans n’est autre que Kénénisa Békélé.

 Un destin hors du commun

Comment ne pas être fasciné par ce petit homme (1M60) venu d’Ethiopie dont le destin aurait pu basculé le mois de janvier 2005 avec la mort de sa fiançée, Alem Techale, à l’entraînement. Sa préparation perturbée, il participe tout de même au « nom du peuple » aux mondiaux de Cross de Saint Galmier (France) et réalise le doublé cross court et cross long. A l’issue de ces victoires, il déclare « C’est difficile de dire ce qui va se passer. Dans la vie, j’ai appris qu’il y a des moments où l’on rencontre des obstacles. Je ne peux donc pas planifier, c’est à Dieu de décider. » Le monde de l’athlétisme doit donc remercier Dieu d’avoir bien décidé. En 2009, Békéle est encore là, invaincu sur 10000M depuis le début de sa carrière professionnelle, et il est « simplement » détenteur de 3 titres olympiques, 5 titres mondiaux sur piste et 20 titres en cross-country (dont 12 titres individuels). Pfffff….. Il suffit de taper son nom sur tous les moteurs de recherche et ce sont toujours les mêmes résultats « Victoire…, Invincible…, Encore et toujours…, Record pour… Bekele ». Et pourtant, il souffre d’un vrai manque de reconnaissance.

Méconnu du grand public

Au début de sa carrière, il a eu la lourde tâche de succéder à Hailé Gébresselassié. Malgré ses records du monde, il a toujours semblé en retrait de son illustre aîné. Mais depuis Pékin 2008, Kenenisa a pris le pas sur Gebre. Ses victoires mais aussi ses efforts pour communiquer en anglais (malgré les railleries de certains consultants) commencent à payer. Malheureusement pour lui, son éclosion médiatique est contrariée par le phénomène Bolt. Cet été, c’est peu dire que le jamaïcain a monopolisé l’attention des médias. En guise de réponse à l’éclair de Bolt, il signe dorénavant ses victoires d’un geste de mitraillette. Dans sa quête de reconnaissance, il a même lancé un défi au roi Usain sur une improbable distance de 600M afin de déterminer quel est le meilleur athlète de tous les temps.

Pourtant, le jeune érythréen n’a pas besoin de ça. En atteste sa formidable victoire au panache face à Bernard Lagat sur 5000M à Berlin. Pour le Comptoir, il est l’athlète avec un grand A de la décennie. Et Bolt me direz vous ? Et si on se donnait rendez-vous dans 10 ans….

 A voir et revoir ce final d’anthologie entre Békélé et Lagat :Image de prévisualisation YouTube

 

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La décennie des champions (2) : La bonne étoile de Lance…

Posté par aucomptoirdesports le 26 décembre 2009

La décennie des champions (2) : La bonne étoile de Lance... dans cylisme armstrong_lance040721

L’an passé, le Comptoir réalisait sa première série, « A l’heure des bilans ». Aujourd’hui, en 2010, plutôt que de faire une rétrospective sur l’année en cours, le Comptoir a choisi de se concentrer sur les sportifs qui ont le plus marqué la décennie. Sur quels critères ? Leur palmarès,leur charisme et impact médiatique mais surtout longévité.

Continuons donc cette série avec celui dont la bonne étoile ne semble jamais avoir quitté : Lance Armstrong

Sans doute le sportif  le plus controversé de toute la décennie, mais quel champion ! Malgré les attaques incessantes, Lance Armstrong est encore là et il roulera à nouveau sur le Tour de France en 2010. Il a participé 12 fois à la Grande Boucle entre 1993 et 2009 et « juste » remporté 7 fois dans la période qui nous intéresse. Plus que ça, il aura surmonté plusieurs épreuves.

D’abord celle du cancer

Quoiqu’on en dise, il reste un homme qui a vaincu la terrible épreuve du cancer dont il est victime en 1996. C’est à la suite de cela qu’il crée sa propre fondation Livestrong. Son retour à la compétition en 1998 est tortueux, mais son manager Johan Bruyneel, avec qui la complicité n’est plus à prouver, réussit à le remettre en selle à l’US Postal et c’est là que débute la dynastie Armstrong.

Puis celle contre l’AMA (agence mondiale anti-dopage) et l’AFLD (agence française de lutte contre le dopage)

Lance Armstrong est probablement le seul cycliste de sa génération à être passé entre les mailles du filet de l’agence mondiale de l’antidopage. Ulrich, Hamilton, Landis, Vinokourov, Basso, Heras, Valverde, pour ne citer qu’eux ne peuvent pas en dire autant. L’américain vacille lorsque le journal L’Equipe publie des analyses urinaires contenant des traces d’EPO lors du tour 1999, ou encore lorsque son compatriote, Greg Lemond, fait des déclarations chocs dans LA Confidential-les secrets de Lance Armstrong co-écrit par P.Ballester et D.Walsh, mais il ne tombera pas. Sa connivence avec le sulfureux docteur Michele Ferrari et d’autres révélations d’anciens coéquipiers ou assistants (F.Andreu, M Anderson) n’y changeront pas grand chose non plus. P. Bordry, président de l’AFLD ne désespère pas de le confondre puisqu’il a demandé la permission au texan à son retour à la compétition de faire des analyses sur ces précédents échantillons. Ce qu’Armstrong a bien entendu refusé, lui qui a toujours plaidé son innocence.

Enfin celle du public

Lance Armstrong, depuis sa victoire en 1999, a toujours eu cette image d’ »Ice Man » de la route. Ce n’était pas loin d’être le régime de la Terreur dans le peloton. Souvenez-vous la façon dont il a écarté Christophe Bassons en 1999 mais aussi Simeoni un peu plus tard. Oser s’attaquer à Armstrong de façon sportive ou médiatique était un crime de lèse-majesté, ce qui rendait toutes les course caduques puisque l’on connaissait déjà le vainqueur. Ca le public l’avait bien compris et n’hésitait pas à manifester son mécontentement sur le bord des routes du Tour. Rappelez vous lorsqu’il déclare en 2005 vouloir revenir un jour « pour emmerder les français ». En 2009, avec son retour, on s’attend au pire, et pourtant c’est le contraire qui se produit. Grâce à une communication très soignée, la possibilité même infime de contrer l’hégémonie du nouveau venu Contador, et c’est tout le public qui se prend d’affection pour lui. On ne l’a jamais vu aussi détendu et accesssible (signant des autographes à la pelle, et accordant quelques interviews). Profitant de cette médiatisation, il a su remarquablement jouer l’intox face à ses adversaires et accrocher un improbable podium en paralysant la course. Le public a aimé ce retour mais qui se souvient réellement de la course. Pari gagné pour Lance.

L’équipe Astana est de nouveau rattrapée par la justice. Si Armstrong passe une nouvelle fois entre les gouttes, il sera très intéressant de le voir dans sa nouvelle équipe Radioshack face à un espagnol meurtri dans sa chair qui n’a pu apprécier sa victoire à sa juste valeur.

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La décennie des champions (1) : Un Lyon dévastateur…

Posté par aucomptoirdesports le 24 décembre 2009

 

Jean Michel Aulas

 

L’an passé, le Comptoir réalisait sa première série « L’heure des bilans ». Aujourd’hui, en 2010, plutôt que de faire une rétrospective sur l’année en cours, le Comptoir a choisi de se concentrer sur les sportifs qui ont le plus marqué la dernière décennie. Sur quels critères ? Leur palmarès, leur charisme et l’impact médiatique mais surtout longévité.

Commençons cette série par le football en Ligue 1 avec l’Olympique Lyonnais

Entre 2002 et 2008, les Lyonnais ont régné sans partage sur la ligue  1, n’offrant que des miettes à ses poursuivants. 7 titres de champions de France, 1 coupe de la ligue et 1 coupe de France entre 2002 et 2008. Qui dit mieux en 10 ans ?

Des dirigeants, des entraîneurs et des joueurs de très grande qualité

Jean Michel Aulas a su bien s’entourer en la personne de son directeur sportif Bernard Lacombe. A eux d’eux, ils ont multiplié les stratégies payantes à tout point de vue. Le recrutement en 1999 de Sonny Anderson pour 104 millions de francs (15 Millions d’euros ) avait fait coulé beaucoup d’encre à l’époque surtout après la défaite à Maribor au tour préliminaire de la Ligue des Champions. Finalement c’est peut-être là que tout a commencé. Le brésilien est désormais une icône du club rhodanien. Les lyonnais ont réussi à s’imposer de manière durable sur la scène européenne que ce soit au niveau administratif avec une entrée remarquée dans le G14 ou au niveau sportif par une présence régulière dans le top 16 européen. Les entraîneurs et non des moindres (Santini, Le Guen, Houillier, Perrin) se sont succédé sans jamais enrayé la machine Lyonnaise. Paul Le Guen y  a même instauré le fameux 4-2-3-1 et le jeu à la lyonnaise. Bon nombre d’équipes jusqu’à l’équipe de France s’en sont inspiré avec plus ou moins de succès. Certains joueurs ont grandi avec l’OL, Juninho, Cris, Govou, quand d’autres y ont pris leur envol Essien et Malouda (Chelsea), Abidal (Barcelone), Diarra et Benzema (Real Madrid). D’autres s’y sont cassé les dents (Elber, Carew, Baros), preuve que rien n’est acquis en L1 et encore moins à Lyon.

La fin des années glorieuses

Aujourd’hui, le vent semble avoir tourné. L’an passé, pour la première fois depuis 10 ans, l’OL n’a remporté aucun titre. Puel qui semblait l’homme idoine, n’est plus en odeur de sainteté chez les gones. Le recrutement jadis si judicieux est la cible de toutes les critiques et ce, malgré Lisandro. Le jeu à la lyonnaise a disparu. Et l’on s’aperçoit même que l’absence de « porteurs d’eau » comme Toulalan est prépondérante. Aujourd’hui, JMA qui se plaisait à jouer les caliméros (« De toute façon personne n’aime l’OL ») est pour la première fois confrontée à une crise sportive au même moment où son projet d’OL Land est remis en cause. C’est là, que nous verrons dans quelle mesure Lyon est un grand club ou s’il ne va pas continuer, comme d’autres avant lui, à vivre avec ses souvenirs.

L’équipe type des années 2000-2010: Coupet- Reveillère, Squillacci, Cris, Abidal-Diarra, Essien – Juninho, Govou, Malouda – Benzema

 

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