Proposition indécente… pas tant que ça !

 

 

Partir en Afrique du Sud…
Il y a quelques jours, le journal L’Equipe révélait que l’Europe ne se ruait pas sur les billets de matchs pour la coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. Même des pays à forte tradition de supporter comme l’Allemagne n’ont réussi à mobiliser que 3000 fans. Les causes sont nombreuses : L’Afrique du Sud n’est pas le pays le plus sûr du globe mais c’est surtout le prix des billets d’avion qui affole. Et on ne parle même pas de l’hébergement. Un aller-retour Paris-Johannesbourg du 11 au 20 juin (Eh oui en France nous n’aurons pas cette prétention de dire que nous allons passer le premier tour haut la main…) coûte 1500 euros. Le Comptoir lance donc cette idée folle : Et si les bleus renonçaient à une partie de leurs primes pour financer le voyage aux supporters déjà pourvus de billets de matchs ?

…Oui c’est possible !
Chaque joueur sélectionné pour la coupe du monde touche une prime de qualification comprise entre 100000 et 240000 euros (fonction du nombre de sélections) sans compter les primes de victoires et de participation qui feraient monter les primes pour certains à plus de 500000 euros ! Quant au sélectionneur, tout le monde sait maintenant qu’il va toucher un peu plus de 800000 euros. Si chaque joueur verse 150000 euros que le coach reverse la moitié de son dû, les bleus pourraient faire venir gratuitement quelques 5000 supporters. Quel acte d’amour formidable ce serait vis à vis de leurs fans… Eux qui se plaignent à chaque compétition internationale de ne pas voir assez de bleus dans les tribunes, eux qui se sont qualifiés au mondial par la petite porte…

Utopique, démagogique mais pas si illogique, voilà donc la proposition du Comptoir : Messieurs renoncez à une partie de vos primes de matchs pour financer ce voyage lointain aux fans.

Edel cet incroyable talent…

Revault, Letizi, Alonzo, Landreau, lequel de ces gardiens n’a pas réalisé de boulettes à Paris alors nous n’allons pas accabler Edel plus que ça car c’est bien connu au Paris Saint Germain, les gardiens de but ont la guigne. Ils perdent tous leur moyens dans l’antre du Parc des Princes. Avant cet épisode, des vidéos sur les prouesses techniques du gardien camerounais circulaient un boucle sur le net.

Le Parc, parlons en justement, c’est le seul héritage prestigieux qui reste au PSG qui autrefois (mais ça les moins de 20ans ne peuvent pas connaître) a été un grand club. Présidents, dirigeants, joueurs ont réussi à lasser un public. Eh oui Messieurs, l’affluence du Parc a été très forte ces dernières années et malgré cela, la dernière décennie a été un échec notable au niveau des résultats et de la représentativité à l’échelon national et international. Aujourd’hui, les travées du Parc se vident inexorablement et laissent place à quelque abrutis… Le public gronde mais ne fait plus peur. Pourquoi ? A contrario d’un jeune lyonnais qui a vu son équipe triomphé pendant une dizaine d’années, le jeune parisien du même âge a lui été habitué à la médiocrité ! Borelli, Denisot voire Caysac se seraient-ils avancés à dire que tout va bien dans un tel contexte ? 

Paris a été magique (si si…) puis tragique et pathétique, maintenant il est comique alors rions :

 

Ronnie est …. Magique !

 

 

Ces derniers temps, Ronnie était plus connu pour ses virées nocturnes que pour ses exploits footballistiques. On avait presque fini par oublier avec quelle classe, il a remporté la coupe du monde 2002, le ballon d’or en 2005 et la Ligue des Champions avec le Barça en 2006. La décennie lui était promise. Et puis pschitt…, plus rien ! Place à Gronaldinho ! Raillé pour son poids, sa lenteur, les dirigeant de l’AC Milan en étaient à se demander comment ils allaient pouvoir rentabiliser ce transfert (21 millions d’euros) sans parler du salaire. Et pourtant en quelques semaines le voilà revenu au top de sa forme grâce à un entraîneur qui a su le repositionner et lui redonner confiance. Il est vrai qu’un triplé face à Sienne peut redonner le sourire. Un petit bémol toute fois, celui-ci a déclaré « Maintenant, je me sens aimé et respecté. Ce qui me permet d’entrer sur le terrain pour réaliser mon rêve en utilisant l’amour de tous les supporters ». Il ne faut pas inverser les rôles, c’est à lui d’envoyer du rêve aux gens autrement que par des empoignades chaleureuses en boîte de nuit.Quoiqu’il en soit Messi et Cristiano Ronaldo n’ont qu’à bien se tenir. A ce rythme, Dunga ne pourra plus faire l’impasse en vue de la prochaine coupe du monde en Afrique du Sud…

Son hat trick en vidéo :

 

Djibril is back !

 

 

Tout le monde a en mémoire les images de Djibril Cissé arrivant comme une rock star du côté du Panathinaïkos. A l’époque, beaucoup prédisait au Rodman français une triste fin de carrière en catimini. Seulement voilà, à l’instar de Nicolas Anelka qui s’était exilé en Turquie pour redorer son image, Djibril Cissé est en train de réussir son pari. 17 journées et 16 buts pus tard le voilà à nouveaux sous les feux de la rampe. De quoi donner de sérieux maux de tête au sélectionneur ! Quand on sait que Raymond l’a plutôt à la bonne et qu’il est friand de surprises, tout est envisageable ! Gignac, Benzéma et consorts n’ont qu’à bien se tenir.Lui en tout cas ne doute de rien « Je retrouve mon instinct de buteur. Si je marque 20 buts, je serai bien placé. Tant que je serai footballeur, je serai disponible pour l’équipe de France ». De son côté l’Olympique de Marseille qui recherche un attaquant à chaque mercato (Brandao, Morientes, Mancini…) ne peut que se mordre les doigts d’avoir perdu un attaquant qui avait surmonté la pression du vélodrome.

La vidéo de son dernier doublé :

Ca taille dur sur les ondes…

 

L’an passé, le Comptoir rédigeait déjà un article « Avec eux fini la langue de bois », sur cette nouvelle vague de journalistes prête à tout dézinguer sur son passage. Pour le plus grand plaisir de l’auditeur, arbitres, joueurs, entraîneurs et instances fédérales en prennent régulièrement pour leur grade à chaque émission.

La critique est facile

Nous n’irons pas jusqu’à dire que ces journalistes en font leur véritable fonds de commerce mais presque… Lorsqu’on leur reproche leur ton trop incisif, ceux-ci n’hésitent pas à répliquer que ce qui se fait à l’étranger est bien pire. Waouh ! super l’argument ! L’exemple type, c’est celui de Raymond Domenech. Au Comptoir, nous sommes loin d’être fan du personnage, mais aujourd’hui personne ne peut nier le lynchage médiatique dont il est victime. Alors que quelque part, il n’est question que de sport et ça beaucoup semblent l’oublier. 

 Quand les joueurs rentrent dans la danse

Il suffit d’écouter Lizarazu sur RTL  ou J.M Larqué sur RMC pour remarquer un changement de ton par rapport à celui utilisé sur TF1, arguant de leur vécu pour justifier leurs interventions, mais l’oubliant parfois à l’heure d’émettre des critiques. A l’étranger, Cascarino s’est aussi lâché ces derniers temps. « L’arrivée de Patrick Vieira à Manchester City n’a pas de sens pour moi. Il est loin d’être aussi mobile que par le passé alors qu’il évolue dans une zone du terrain très éprouvante physiquement. Même dans sa dernière saison à Arsenal, il était devenu un joueur ordinaire. À l’Inter, il n’est pas parvenu à retrouver un statut de titulaire alors qu’il évoluait dans un championnat moins rapide et plus faible que la Premier League, comment pourrait-il faire mieux à City ? D’ailleurs, je pensais que Manchester City visait des superstars internationales, pas des anciens combattants en fin de carrière. » Incroyable de la part d’un ancien, qui sait mieux que quiconque l’apport que peut avoir un joueur expérimenté dans une équipe. Lui, qui a fini sa carrière à l’âge de 38 ans en France après avoir empilé les buts à l’Olympique de Marseille et l’AS Nancy Lorraine. Il oublie que dans toute la période de déclin qu’il semble attribuer à Patrick Vieira, l’ex capitaine de l’équipe de France a eu un rôle déterminant dans le parcours de bleus à la coupe du monde 2006. Tony Cascarino à la dent dure contre les français. On se souvient aussi de ces dernières déclarations à l’encontre de Thierry Henry. « C’est un tricheur hypocrite qui a jeté la honte sur lui-même et le football ».

Au Comptoir, on pensait que ce genre de propos était réservé à quelques pseudos journalistes n’ayant qu’une connaissance partielle du jeu. Pourquoi Tony Cascarino fait-il preuve d’autant d’aigreur ? Pourquoi est-il aussi dur contre un joueur qui ne s’est pas encore exprimé sous ses nouvelles couleurs ? Il faut croire qu’outre manche aussi, il est de bon ton de fustiger tout ce qui se passe sur la planète foot.

La frontière est mince entre les critiques acerbes et le fait de ne pas faire de langue de bois. Mais n’est ce pas là le propre des professionnels de l’information sportive de nous apporter un regard juste et précis sans faire de complaisance ?

D’espoir à desespoir

 

 

Vous rappelez vous il y a à peu près un an lorsque Didier Bigard, euh non excusez la confusion, Didier Digard (ex international espoir français) promis au plus bel avenir avant de signer au PSG et qui après sa fuite à Middlesborough avait déclaré :

« Je suis très bien ici. Le championnat anglais est le meilleur du monde. Je suis très heureux d’évoluer ici et je préfère jouer pour le maintien à Boro que d’évoluer à Lyon. C’est une grande équipe qui joue la champion’s league mais qui n’a que deux rencontres difficiles dans l’année. En Angleterre, chaque match est une bataille. »

A l’époque, nous déplorions un manque d’ambition chez ce jeune joueur et trouvions la situation tragi-comique. Et aujourd’hui, qu’en est il ? A force de jouer le maintien, Boro est descendu et Jean Marie B.., euh non, décidément, Didier Digard a donc évolué en League One (Ligue 2 anglaise) la première partie de la saison. Heureusement pour lui, Didier Ollé Nicolle, actuel entraîneur de l’OGC Nice (ex entraîneur de Clermont en…ligue 2), l’a suivi depuis plus d’un an et demi. Et voilà que notre cher ami va de nouveau arpenter les pelouses de Ligue 1 et peut-être relever le niveau du championnat fort de cette expérience britannique…

Pathétique.

La décennie des champions (1) : Un Lyon dévastateur…

 

 

L’an passé, le Comptoir réalisait sa première série « L’heure des bilans ». Aujourd’hui, en 2010, plutôt que de faire une rétrospective sur l’année en cours, le Comptoir a choisi de se concentrer sur les sportifs qui ont le plus marqué la dernière décennie. Sur quels critères ? Leur palmarès, leur charisme et l’impact médiatique mais surtout longévité.

Commençons cette série par le football en Ligue 1 avec l’Olympique Lyonnais

Entre 2002 et 2008, les Lyonnais ont régné sans partage sur la ligue  1, n’offrant que des miettes à ses poursuivants. 7 titres de champions de France, 1 coupe de la ligue et 1 coupe de France entre 2002 et 2008. Qui dit mieux en 10 ans ?

Des dirigeants, des entraîneurs et des joueurs de très grande qualité

Jean Michel Aulas a su bien s’entourer en la personne de son directeur sportif Bernard Lacombe. A eux d’eux, ils ont multiplié les stratégies payantes à tout point de vue. Le recrutement en 1999 de Sonny Anderson pour 104 millions de francs (15 Millions d’euros ) avait fait coulé beaucoup d’encre à l’époque surtout après la défaite à Maribor au tour préliminaire de la Ligue des Champions. Finalement c’est peut-être là que tout a commencé. Le brésilien est désormais une icône du club rhodanien. Les lyonnais ont réussi à s’imposer de manière durable sur la scène européenne que ce soit au niveau administratif avec une entrée remarquée dans le G14 ou au niveau sportif par une présence régulière dans le top 16 européen. Les entraîneurs et non des moindres (Santini, Le Guen, Houillier, Perrin) se sont succédé sans jamais enrayé la machine Lyonnaise. Paul Le Guen y  a même instauré le fameux 4-2-3-1 et le jeu à la lyonnaise. Bon nombre d’équipes jusqu’à l’équipe de France s’en sont inspiré avec plus ou moins de succès. Certains joueurs ont grandi avec l’OL, Juninho, Cris, Govou, quand d’autres y ont pris leur envol Essien et Malouda (Chelsea), Abidal (Barcelone), Diarra et Benzema (Real Madrid). D’autres s’y sont cassé les dents (Elber, Carew, Baros), preuve que rien n’est acquis en L1 et encore moins à Lyon.

La fin des années glorieuses

Aujourd’hui, le vent semble avoir tourné. L’an passé, pour la première fois depuis 10 ans, l’OL n’a remporté aucun titre. Puel qui semblait l’homme idoine, n’est plus en odeur de sainteté chez les gones. Le recrutement jadis si judicieux est la cible de toutes les critiques et ce, malgré Lisandro. Le jeu à la lyonnaise a disparu. Et l’on s’aperçoit même que l’absence de « porteurs d’eau » comme Toulalan est prépondérante. Aujourd’hui, JMA qui se plaisait à jouer les caliméros (« De toute façon personne n’aime l’OL ») est pour la première fois confrontée à une crise sportive au même moment où son projet d’OL Land est remis en cause. C’est là, que nous verrons dans quelle mesure Lyon est un grand club ou s’il ne va pas continuer, comme d’autres avant lui, à vivre avec ses souvenirs.

L’équipe type des années 2000-2010: Coupet- Reveillère, Squillacci, Cris, Abidal-Diarra, Essien – Juninho, Govou, Malouda – Benzema

 

Quand Jens Lehman se soulage en plein match…

Est ce l’âge ou alors une énième envie de provocation ? Toujours est-il que le gardien du VFB Stuttgart, Jens Lehman, 40ans, n’a pu s’empêcher de répondre à une envie pressante en allant uriner derrière les panneaux publicitaires lors de la rencontre de Bundesliga qui opposait son équipe à Bochum (1-1)…

Qui aura le dernier mot ?

Depuis le fameux France-Irlande, la guerre des mots n’en finit plus entre Raymond Domenech et Eric Cantona. Morceaux choisis...

Acte I : Quand le King tacle aux oreilles…

« Domenech est le plus nul sélectionneur du football français depuis Louis XVI. Si c’est moi je mets Laurent Blanc à la tête de l’équipe de France. Il continue sa saison avec Bordeaux. Il est champion avec Bordeaux et il gagne la coupe du monde ! »

Acte II : Raymond se rebiffe…

« Je ne savais pas que Louis XVI était sélectionneur. Je mets Cantona dans le même lot que les autres. Il est entraîneur de beach soccer et n’a même pas réussi à qualifier son équipe pour la coupe du monde. Qu’il fasse preuve de décence ! »

Acte III : Le coup de grâce ?

« En 2005, on été été champions du monde. En 2006, nous avons terminé troisième. En 2007, quatrièmes. L’an passé, nous nous avons été éliminé en quart de finale et cette année nous ne nous sommes pas qualifiés. Je pense qu’on a un beau bilan. S’il pouvait se rapprocher de ça, ce serait pas mal. Déjà qu’il commence par gagner un truc. Ce serait bien qu’il gagne une coupe du monde avec les jeunes de 18 ans. Une coupe que j’ai gagnée… Lui n’a jamais rien gagné. »

En voilà deux qui ne passeront pas leurs vacances ensemble… Le palmarès est-il un gage de réussite et de crédibilité ? Gérard Houllier, si on excepte sa parenthèse avec les bleus, a connu la réussite en tant qu’entraîneur alors qu’il n’a pas évolué plus haut que la DH. A contrario, Michel Platini a tout gagné en tant que joueur (coupe des champions, triple ballon d’or…) et pourtant sa carrière de sélectionneur fut très courte (échec à l’euro 1992)… Où est la vérité ?

Quand le problème de l’identité nationale gangrène l’Europe…

 

 

 Ces derniers temps, beaucoup de français ont affirmé ne pas se reconnaître dans l’équipe de France, et pour cause, rappelez vous les propos de Benzema (Motivé pour jouer en bleu ?) sur son entrée en jeu face à la Roumanie ou encore la fameuse main qui a fait jaser la planète entière… Pourtant nombre d’entre eux seront les premiers à supporter les bleus lors de leurs premiers exploits en Afrique du Sud, mais ceci est un autre débat… A croire que le problème de l’identité nationale n’est pas une exception culturelle française. De l’autre côté des Alpes, le jeune italien d’origine ghanéene de l’Inter Mian, Mario Balotelli est sans cesse chahuté par les tifosis adverses. En Espagne, les clubs sont encore au-dessus de la seleccion dont seuls les succès des semblent fédérer catalans et andalous. En Angleterre, c’est le phénomène inverse puisque le joueur anglais est un produit rare en Premier league. Les fans se reconnaissent donc dans leur équipe nationale mais pas dans leurs clubs. Il existe donc une vraie fracture entre le public et les joueurs qui malgré leur attachés de communication et autres, font souvent preuve de maladresse dans leurs propos. Voilà ce qu’a déclaré la Star du FC Barcelone et donc accessoirement suédois, Zlatan Ibrahimovic.

« Je ne suis plus motivé. Nous n’avons plus de matches importants à jouer ni le mondial à disputer. Ce serait de l’énergie perdue pour rien. »

Amour du maillot quand tu nous tiens… Imaginez un instant Henry, Benzema ou Gourcuff tenir ce genre de propos…