Fin 2010 : Ils ont pété les plombs !!!

Il était temps que l’année 2010 se termine pour ces joueurs, entraîneurs ou dirigeants qui ont singulièrement manqué de classe ces derniers temps.

J.M Aulas : Trop fier que son équipe soit revenue au premier plan, le président lyonnais n’a pas hésité à fustiger l’attitude des médias qui ont osé « jeté l’opprobre sur son club quand ça n’allait pas. Heureusement, que je ne vous ai pas écouté sinon nous n’en serions pas là aujourd’hui. » Etonnant de la part de celui qui déclarait être à l’écoute des médias, des supporters… A ne plus rien y comprendre… Ce président qui n’a plus rien à prouver en France doit il s’abaisser à cela ?

Kombouaré : Tant que son équipe gagnait, tout allait bien comme dans le meilleur des mondes pour l’entraîneur parisien. Après avoir insulté Guy Lacombe devant les caméras de Canal, voilà qu’il aurait récidivé à l’encontre de son joueur Stéphane Séssegnon (selon les dires du joueur). Pas classe Antoine…

Mourinho : The special One est vraiment unique en son genre. A l’écouter, il n’y a que lui, lui et encore lui. Après avoir déclaré que si Bénitez gagnait le championnat du monde des clubs c’était avec son équipe, puis s’être donné la note de 11/10, le voilà qu’il s’auto-congratule lorsqu’on lui demande qui est l’entraîneur de l’année, voilà ce qu’il répond  » Onze mois de travail, 57 matchs joués, 3 titres, dont la ligue des champions, je ne peux pas faire plus » (sport24.com). Un peu plus de modestie ne ferait pas de mal à ce coach décidément trop spécial…

Dassier : Dommage que l’on ne puisse pas attribuer de ballon de plomb aux présidents de clubs car celui là raflerait la mise à tous les coups. On ne compte plus le nombre de fois où le président marseillais a fait preuve de démagogie et populisme envers ses supporters. Dernièrement, il s’est une nouvelle fois distingué après « s’être fait volé par l’arbitre »… Incroyable de la part d’un dirigeant de l’un des plus grands clubs français. Quoique, à ce jeu Louis Nicollin n’est pas mal non plus…

Ruffier : Lui c’est le gardien de classe qui manque tout simplement de classe. À ses nombreux coups de gueule envers le corps arbitral est venue s’ajouter ce weekend une belle altercation avec Maïga.Les joueurs sochaliens n’ont d’ailleurs pas manqué de stigmatiser l’attitude du gardien monégasque..

Alors Messieurs, si vous pouviez faire preuve d’un peu plus de classe et de retenue en 2011 ou tout simplement rentrer dans le rang…

Qui se soucie de l’AS Monaco ?

Quel paradoxe ! A l’heure où les plus fidèles supporters lensois vont boycotter leur équipe et leur stade pour manifester leur mécontentement, l’AS Monaco continue sa longue descente aux enfers dans une certaine indifférence. Si Guy Lacombe ne claque pas de porte avec véhémence, n’invective pas les arbitres ou ne rembarre pas un caméraman, qui se soucie du club de la Principauté ?

Pourtant, il faut rappeler aux jeunes supporters de football que l’AS Monaco fait partie des grands clubs français avec ses  7 titres de champion de France et ses 2 finales de coupe d’Europe (coupe des coupes en 1992 et  Ligue des champions en 2004). Wenger, Tigana, Puel ou encore Deschamps ont dirigé ce club. Une bonne partie de la génération 98 y a été formée : Barthez, Henry, Trezeguet, Thuram, Petit. Ce club qui n’est plus que l’ombre de lui-même fut même un temps jalousé de part sa situation géopolitique et les conditions fiscales particulièrement avantageuses qu’il peut offrir. Comment aurait il pu autrement faire signer Morientes, Vieri ou Gudjohnsen ? Le propos de cet article n’est pas d’analyser les causes de cet échec qui semble insoluble mais il paraît incroyable que l’on se soucie aussi peu du destin tragique de ce grand club. Dans le même cas, pour Paris, Lyon et  Marseille tous les acteurs du foot (supporters, médias…)  seraient déjà aux abois. Certes Moustache qui a reçu un ultimatum de ses dirigeants ne passera pas l’hiver. Mais le problème ne va t’il pas au-delà du coach ?

Eric Di méco dit souvent sur les ondes de RMC que pour jouer à Monaco, il faut être encore plus fort qu’ailleurs.  Sur ce point, il n’a peut-être pas tout à fait tort. 

 

Wesley Sneijder, cet oublié…

L’histoire du ballon d’or regorge de surprises et de moments particulièrement injustes. Entre ces joueurs qui n’auront obtenu le précieux sésame qu’à la faveur d’une grosse performance en coupe du monde (Zidane 1998, Ronaldo 2002) ou en championnat d’Europe (Sammer 1996) et ceux qui n’auront eu qu’une influence sur le dernier trimestre de l’année (Marco Van Basten 1992).

1992 est un souvenir amer pour Hristo Stoïchov, l’avant centre bulgare qui formait un duo de choc avec Romario à la pointe de l’attaque du FC Barcelone. Il est devancé cette année là par un Marco Van Basten sur la fin, à cause de blessures à répétitions (à seulement 28 ans) mais qui réalise un début de saison tonitruant avec un fameux quadruplé en ligue des champions où il fait l’étalage de tout son savoir faire en matière de football. Pourtant cette année là, Stoïchov avait grandement participé à la première victoire enligue des champions du FC Barcelone. Que faire alors face au poids de l’histoire, des forces en présences ?  Van Basten remporte son 3ème ballon d’or à une époque où le Milan AC de Silvio Berlusconi fait figure d’épouvantail en Europe.

Entre temps, les conditions de vote ont changé et le concours s’est ouvert aux joueurs étrangers (depuis 1995) mais cela n’a pas modifié la donne pour autant. Quand en 2008, l’Espagne avec son jeu flamboyant remporte l’Euro 2008 sous la houlette de Xavi et Iniesta, c’est Cristiano Ronaldo qui rafle la mise… L’année d’après, les joueurs espagnols sont toujours étincelants et pour beaucoup dans l’obtention du triplé historique des Blaugranas mais ils sont alors devancés par leur prodige de coéquipier Lionel Messi. Comme pour conjurer le sort, ce sont ces trois joueurs qui sont en course pour l’obtention du précieux trophée en cette année 2010. 

Il n’y a pas si longtemps, le Comptoir aurait voté sans aucune hésitation pour Andrès Iniesta, joueur hors pair et buteur décisif à maintes reprises. Mais comment ne pas considérer comme une véritable injustice que Wesley Sneijder ne fasse même pas partie du trio de tête. C’est sûr, l’Inter et son jeu à l’italienne, fait moins rêver que le FC Barcelone, le Real Madrid ou encore Manchester United. Pourtant ce club a réalisé un triplé historique sous la houlette de son batave qui a aussi mené son pays (5 buts) en finale du mondial Sud-africain. Son seul tort ? Ne pas avoir remporté la coupe du monde et encore, on peut légitimement se demander si cela aurait suffi…

Mais pour cette année Iniesta, Iniesta, Iniesta…

Gourcuff : Délit de belle gueule ?

Souvenez vous juin 2010, dernier match de poule du mondial, Afrique du Sud – France : Yoann Gourcuff quitte cette piteuse coupe du monde la tête basse, sur un carton rouge.

On sait alors que les rapports sont très tendus avec certains de ses coéquipiers dont Franck Ribéry qui lui reprocherait son look trop soigné et son profil « gendre idéal ». S’en suivit un lynchage médiatique stigmatisant la France des banlieues avec ses racailles et ses petits caïds. L’enfant prodige, 18è ex futur Zidane, devint alors l’enfant martyr de tout un pays. Le « pauvre » a très mal vécu cet épisode et a le blues. Entre temps, le bougre  a changé de club à 2 jours de la fin du mercato laissant les girondins sans même se retourner. Un procédé qui rappela étrangement son départ de Rennes vers le Milan AC. Grande classe…

Le Milan AC, parlons en justement, où plutôt laissons en le soin à cet illustre joueur qu’est Paolo Maldini. « Il s’est passé beaucoup de choses. Des choses qu’il n’est pas possible de raconter. Mais lui, il sait ce qu’il a fait. »(L’Equipe du 26/11/10) Et Carlo Ancelotti (désormais entraîneur de Chelsea) qui en rajoute une couche en disant de lui qu’il était « fou et égocentrique ». Ça c’est fait… Bien sûr, le joueur était jeune et découvrait un nouvel environnement qui plus est à l’étranger. Mais voilà une nouvelle facette que le public ne connaissait pas et qui était masquée par de belles performances.

Quel constat ? L’image de ce beau gosse de footballeur est forcément écornée étant donné le pédigré de ses détracteurs. Il traîne un certain blues depuis plus d’un an maintenant. Même si depuis quelques temps, on nous parle de la montée en puissance de ce joueur. Cette embellie est stoppée par une nouvelle blessure…  Comme d’autres jeunes icônes du football français avant lui (Ribéry, Ben Arfa, Benzema…) Yoann Gourcuff a été érigé au rang de star avant de connaître une terrible désillusion. Espérons pour lui que ce ne soit pas le début d’une longue descente aux enfers et d’un retour à l’anonymat…

Mais sur le Comptoir, ce qui interpelle le plus, c’est qu’il y a eu une première interview de Paolo Maldini quelques jours avant dans le même journal où il n’est aucunement question du joueur lyonnais et que 2 jours après le match catastrophique de Shalke et surtout la blessure de Yoann Gourcuff, on nous déballe le reste des propos de Maldini, histoire d’enfoncer un peu plus le clou.

Alors à qui profite le crime ?

Nasri a la rancune tenace…

Quelle ambiance au Parc ce soir ?

Le plan Leproux « Tous PSG » inaugure ce soir son premier PSG-OM. Alors que sur le terrain, l’affiche pourrait tenir toutes ses promesses avec deux équipes qui reviennent peu à peu au top de la forme, quelle sera l’ambiance dans les tribunes du Parc des Princes ?

On ne peut qu’être d’accord avec Gabriel Heinze lorsqu’il déclare que « ce sont les supporters qui font le classico ». Mais ce soir entre des parisiens qui boycottent leur stade et des marseillais qui n’ont pas le droit de monter dans la capitale,  on risque d’avantage d’assister à une version « lounge » des précédentes rencontres.

Les abonnés continuent leur action anti-Leproux. Dans un communiqué, ils déclaraient récemment » ne pas boycotter le match mais seulement le Parc ». Super…  Leurs revendications (retour des abonnements dans leurs tribunes) sont toujours à l’ordre du jour.  Et c’est bien dommage… A croire que ces milliers d’abonnés s’octroient l’exclusivité du PSG. D’ailleurs, les plus jeunes d’entre eux n’ont pas connu l’époque où le PSG devenait champion  avec des affluences moyennes de 20000 spectateurs… Ces mêmes supporters n’ignorent pas non plus que beaucoup d’inconditionnels du PSG ont résilié leur abonnement à cause du climat délétère qui régnait autour du Parc à chaque rencontre. Leproux a eu le courage de prendre des décisions comme personne avant lui. Alors, réfléchissez  messieurs les boycotteurs mais Paris c’est grand, et le Parc affichera complet ce soir ! Preuve s’il en est que beaucoup sont prêts à emprunter cette nouvelle voie. Il serait temps de cesser cette fronde car le PSG a besoin de tous ses fans. Au Comptoir, on espère vraiment que les supporters présents ce soir donneront de la voix, sublimeront leur équipe et feront oublier ces quelques réfractaires hostiles au changement. 

Il en va ainsi de la sécurité des spectateurs mais aussi de l’image du football. C’était bien ça…

Hé les footeux, on ne se relâche pas ! Car on vous observe…

On oublie vite et pourtant… Rappelez vous l’époque où un coup de boule mettait l’équipe de France K.O en finale de coupe du monde ou encore le temps où une main salvatrice déclenchait une polémique incroyable et nous menait jusqu’au plus gros fiasco du football français. Un fiasco parachevé par cette image forte mais lourde de symbole de ce sélectionneur qui refuse de serrer la main de son homologue. Motif de licenciement puisque jugé comme une faute grave par la fédération. Et ce furent les Etats généraux du football qui furent proclamés. Foutaise…. Comment initier un quelconque changement en conservant toutes ces personnes qui ont laissé l’équipe de France s’enliser dans un marasme incroyable ?

On croyait d’ailleurs en avoir un peu  terminé avec l’arrivée du « chevalier » Blanc, lui l’homme du renouveau de la fameuse reconstruction. Bon début de campagne dans la qualification qui mène à l’Euro 2012 et voilà que l’on observe quelques signes de relâchement. M’Villa n’a pas apprécié l’accueil mi-figue mi-raisin du POPB lors de la représentation des équipes NBA, Benzema a snobé le public messin et puis tout récemment, c’est le capitaine de l’équipe de France qui a disjoncté en repoussant un arbitre. Mais attention, là il faut relativiser car Alou Diarra c’est un « gars bien » dixit L.Blanc. C’est peut-être un gars bien d’ailleurs il a immédiatement fait ses excuses et a dit qu’il accepterai la sanction mais c’est le CAPITAINE de l’équipe de France  et on ne peut cautionner de tels gestes.

Qu’est ce qui est le plus grave des paroles à l’encontre d’un coach qui n’auraient pas du sortir d’un vestiaire où alors le fait de bousculer un arbitre ? A vous de juger.

Alors de grâce Messieurs les footballeurs qui mettez du piment à tous nos weekends, ne vous relâchez pas ! On vous observe….

Des Lyonnais verts de rage…

 

Ce matin, en allumant son téléviseur, pour quelqu’un qui suit de loin les tumultes du football et de la ligue 1 en particulier, la présence de journalistes devant le siège d’un grand club de notre championnat ne lui aura pas échapper. Ses couleurs ? Rouge et bleu. Nouvelle défaite à domicile, des supporters qui vilipendent leur entraîneur, un président qui monte au front. En bref, tous les symptômes d’une crise profonde.

Alors pour notre novice toujours assis devant son téléviseur et en train de manger ses derniers croissants, on devine aisément les pensées, « Pfff, toujours la même chose avec ces parisiens… Mais c’est bizarre, je ne pensais pas qu’ils jouaient contre Saint-Etienne ».

Eh oui, pour une fois ce n’est ni le PSG ni l’OM qui est touché par la crise mais bien l’Olympique lyonnais. Un bien fou pour tous les supporters parisiens et marseillais qui peuvent souffler l’espace d’une journée pendant que le club des Gones fait la Une de tous les journaux. L’AS Saint-Etienne (l’ennemi de toujours) a plongé l’Olympique Lyonnais dans les bas fonds du classement en lui infligeant une cruelle défaite à domicile (0-1). Jean Michel Aulas s’est souvent plaint du manque de reconnaissance médiatique, fustigeant le fait que l’on s’intéresse d’avantage aux problèmes des autres gros du championnat qu’aux succés de son club. A ce jeu, il risque d’être servi dans les prochains jours.

 Comment le président lyonnais va t’il gérer cette crise sans précédent ? A l’issue du match, il a déclaré aux supporters encore présents dans le stade « On a une équipe de grande qualité, on joue un match de C1 la semaine prochaine, pas comme l’ASSE qui la joue sur la Playstation » . Très fin… Mais pas sûr que cela ramène le calme à Tola Vologe..

Mais qu’est il advenu de la formation à la française ?

Wenger en début de semaine qui prône un jeu spectaculaire, puis Blanc qui dénonce un système en disant que ni Xavi ni Iniesta n’auraient connu le haut-niveau en France, et c’est toute la formation française qui est remise en question. Pourtant, il n’y a pas si longtemps avec les succès des générations 84 (Sinama Pongolle, LeTallec, Meghni) et 87 (Menez, Ben Arfa, Benzema, Nasri..) c’est tout un système qui était pris en exemple par le monde entier. Alors doit-on tout jeter par la fenêtre ?

L’homme qui voulait être DTN…

Dans l’émission de l’After foot sur RMC qui proposait un énième débat sur la formation, l’intervention d’un auditeur, François Keiffer, n’est pas passée inaperçue. Outre sa candidature pour le poste de DTN, on passera le moment où il stigmatise l’affluence de ces grands milieux récupérateurs blacks qui ne seraient pas capables d’aligner trois passes et qui prennent la place de beaucoup de joueurs moins forts physiquement (beaucoup de petits blancs…) mais beaucoup plus habiles techniquement. Il n’y va pas avec le dos de la cuillère notre futur DTN. Bien sûr que cela existe mais quand même. Et  tant que  la culture du résultat sera aussi présente dans les catégories de jeunes, cette culture perdurera mais le souligner de manière aussi extrème a paru quelque peu déplacé. Car les grands aussi savent faire des choses avec leurs jambes, Ibrahimovic, Vieira, Hoarau, Dugarry, Blanc pour ne citer qu’eux… De même on trouve de petits punchers tels Balmont, Rool, Gattuso… Mais passons et intéressons nous à la méthode révolutionnaire de cet entraîneur pour le moins vindicatif, décrite dans son livre « La Méthode- Plaisir et  Performance, une pédagogie pour demain ».

Une méthode en questions…

Personne n’a lu ce bouquin sur le Comptoir mais il suffit d’aller sur dailymotion pour se rendre compte du travail proposé. Et alors que je m’attendais à trouver des idées originales, voilà un éducateur qui fait verbaliser ses joueurs afin de favoriser la métacognition (connaissance de ses propres conduites). Méthode très intéressante mais pas innovante puisque largement reprise par les professeurs d’EPS. Suggérer que tous les éducateurs sont directifs et n’expliquent pas le pourquoi du comment à leurs joueurs serait vraiment très réducteur. Sans compter que cette méthode connaît également ses limites. Quelle est la part réelle de l’inné et de l’acquis dans ces apprentissages ?  Les joueurs ont ils tous besoin de sans arrêt revenir sur leurs actions pour progresser ? Comment organiser cette réflexion au plus haut niveau ?

Et que se passe t’il ailleurs ?

Il existe quelque similitudes avec le basket puisque Jacques Monclar fait également partie de ceux qui pensent que la dimension athlétique du jeu a trop longtemps été privilégiée au dépens de l’aspect technique d’où une baisse de résultats pour nos équipes phare du championnat en euroligue et surtout pour notre sélection nationale. La formation des jeunes joueurs est une nouvelle fois mise en cause. Et il n’est pas rare de voir en N1 ou N2 (anti-chambre de l’élite) des joueurs de grande taille qui ont tout juste un niveau honneur régional…. Au top niveau, nos équipes affichent une réelle déficience au niveau de l’adresse sur les shoots à l’extérieur. Rédhibitoire  pour aller chercher un quelconque succès. Mais, il reste un espoir quand même. Nous l’avons déjà dit ici, les USA sans leurs stars ont montré qu’il était possible de vaincre sans avoir de grands dominants à l’intérieur à la manière des espagnols en football.

Alors où se situe la vérité ?

En rugby, il n’y a plus de « petits gros », le rôle des avants a largement évolué. En Handball, les ailiers de moins d’1M80 ne sont pas légion sur les parquets de D1.Toujours plus grands, toujours plus forts ! Et nos amis handballeurs ont glané tous les titres possibles et imaginables. La vérité sur la formation du jeune footballeur se situe certainement au carrefour de ces réflexions. Lassana Diarra, peu avant le mondial, déclarait qu’il y avait deux types de milieux de terrain, les destructeurs (dont il s’estimait faire partie) et les créateurs (type Gourcuff). On ne peut pas faire plus complémentaire, non ?

 

Le gardien de l’année !!!