KOBE TIME !

Posté par aucomptoirdesports le 20 mai 2009

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Le premier match de conférence opposant les Lakers de Los Angeles aux Nuggets de Denver a tenu toutes ses promesses. Au bout d’un suspense haletant, les joueurs de la cité des anges ont remporté la victoire (105-103) dans les tous derniers instants sous la houlette d’un Kobe Bryant des grands soirs, 40 points, excusez du peu…

Les spectateurs dont Jack Nickolson ou Spike Lee, du Stapple Center ont vibré devant l’engagement et l’intensité physique proposée par les 2 équipes. Mais à ce rythme, la série risque d’être longue pour les californiens auteurs déjà d’une série dantesque face à Houston (4-3) au tour précédent. C’est parce qu’il a trouvé ses partenaires émoussés que Kobe Bryant a pris les choses en mains, non sans les avoir harrangués et exhortés à plus de hargne et de combativité.

La marque des grands joueurs, c’est de répondre présent dans les moments clés. En inscrivant ses 6 derniers lancers francs dans les deux dernières minutes, Kobe n’a pas tremblé offrant ainsi la victoire aux Lakers. Ses coéquipiers dont Pau Gasol et Derek Fisher, devront hausser leur niveau de jeu lors des prochaines rencontres sous peine de voir la finale qui leur était promise leur échapper.

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Quel avenir pour Pau-Orthez ?

Posté par aucomptoirdesports le 8 mai 2009

Didier Gadou et Claude Bergeaud

Un des derniers bastions du basket français, Pau Orthez, dix fois champion de France, évoluera en Pro B la saison prochaine. Pourtant, c’est le dernier club français à avoir participé au top 16 de l’euroligue, il y a seulement 3 ans. Comment en est-on arrivé là ?

Un descente aux enfers irrémédiable

Dans les années 1990-2000, Pau Orthez était tout simplement l’un des meilleurs clubs français. Rigaudeau, Risacher, Gadou, les frères Pietrus et Boris Diaw pour ne citer qu’eux, y ont joué. Mais après le départ de ces 3 derniers, la trajectoire du club a lentement décliné pour ne devenir qu’un club « ordinaire » sur l’échiquier hexagonal. Cela fait 2 ans que Pau Orthez n’a pas participé aux play-offs. Le budget a été revu à la baisse et pour un club de cette envergure, les conséquences sont dramatiques. En débutant la saison avec douze défaites d’affilée, le sort de Pau et de son coach Toupane était quasiment scellé. Laurent Moptus qui a repris les rênes de l’équipe, a hérité d’une situation très difficile voire irréversible. Son bilan à la tête d’une équipe minée par les blessures et fragilisée mentalement a été plutôt honorable, mais insuffisant pour éviter la relègation.

Quelles responsabiltés pour le staff technique ?

Au vu de cette situation, Claude Bergeaud (directeur sportif) et Didier Gadou (président) vont présenter leur démission au prochain conseil d’administration. Leur projet initial, plutôt classique, était d’entourer la jeune génération montante issue du centre de formation, Vaty, Heurtel et Raposo, de quelques joueurs américains ayant un bon CV. Malheureusement, la mayonnaise n’a jamais pris. Les blessures, l’individualisme des joueurs estampillés NCAA, mais friands de leur propres feuilles de stats, n’ont pas contribué au développement du collectif béarnais. Le retour aux sources d’Alain Digbeu n’aura rien changé. Le staff technique a fait des erreurs indéniables de casting et il est responsable de ce fiasco sportif. Claude Bergeaud monte souvent au créneau et se veut  à maintes reprises « donneur de leçon » sur les raisons de la crise du basket français. Mais après ses échecs successifs à la tête de l’ASVEL, de l’équipe de France de Parker, Diaw and co, et maintenant de Pau Orthez, il devrait revenir à un peu plus d’humilité et se remettre en question…

Perspectives

Cela ne présage rien de bon pour le basket français. Après Limoges (qui s’englue en Pro B), Antibes, Paris Levallois( qui remonte en pro A, mais avec quel projet), une nouvelle place forte du basket français va connaître les affres de la Pro B. Si l’objectif est la remontée immédiate parmi l’élite, il n’en demeure pas moins que la mairie va se désengager. Le budget sera en baisse et il sera difficile de retenir les jeunes joueurs cités plus haut et sur lesquels le club compte reconstruire. Ceux-ci se sont aguerris en Pro A et même si le club espère un renvoi d’ascenseur, comment résister aux sirènes des plus grands clubs de Pro A ? La plus grande salle de basket en France (9000 places) après Bercy risque de sonner bien creux l’an prochain…

With Toche

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La March Madness, ça vaut le détour !

Posté par aucomptoirdesports le 2 avril 2009

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Dunk de Tyler Hansbrough la star de North Carolina

Pour la grande majorité des 328 universités américaines participant à la division 1 de la NCAA, l’année s’arrête en Mars après les tournois de conférence. Cependant, pour un cercle restreint, Mars est le mois où tout commence ! Pendant 2 semaines, 64 équipes se sont s’affrontées dans un tournoi sans merci, le NCAA tournament, qui déterminera la meilleure équipe du pays.

La March Madness, c’est la folie furieuse comme son nom l’indique. C’est pour ça que le tournoi demeure si populaire. On reste pour l’équipe cendrillon, pour le plaisir de voir une bande d’inconnus surprendre des collégiens vedettes qui passent souvent à la télé nationale. Les Américains aiment ce genre de récits, et le March Madness leur en offre toujours plusieurs chaque année. Tout le monde en France se souvient de l’incroyable histoire de Joakim Noah qui après avoir emporté le titre avec les Gators de Florida et annoncé dans les 10 premiers de la Draft NBA, choisit de rester avec sa bande potes pour tenter un incroyable doublé. Pari insensé mais réussi !

Aujourd’hui, nous connaissons les 4 universités finalistes. Il n’y a pas eu de grosse surprise ! North Carolina et Connecticut étaient classés au premier rang de leur groupe en début de tournoi. Villanova et Michigan State étaient classés, respectivement, au troisième rang et au deuxième rang de leur groupe. Aucune trace de Cendrillon, donc, mais voici là quatre équipes de qualité !

L’engouement populaire risque une nouvelle fois d’être énorme. Si vous avez l’occasion de jeter un oeil sur une rencontre, n’hésitez pas car même si vous n’êtes pas spécialistes, cela vaut vraiment le détour !

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Qui pour le Final Four de l’euroligue de Basket ?

Posté par aucomptoirdesports le 28 mars 2009

Jasikevicius Panathinaïkos

Non ne cherchez pas, nous ne parlerons pas de clubs français car à ce stade de la compétition, il y a longtemps qu’ils ont disparu de la circulation. Il n’en demeure pas moins que les 1/4 de finale de l’euroligue (équivalent de la ligue des champions en football) qui se disputent actuellement sont passionnants.

Rappelons que la gagne se joue au meilleur des 5 matchs. En ce qui concerne les 2ers matchs CSKA Moscou-Partizan Belgrade (2-0) et Olympiakos-REAL Madrid (2-0), les clubs grecs et moscovites ont pris une belle option pour le final four. En revanche, pour Barcelone-Vitoria (1-1)et Panathinaïkos-Sienne (1-1), rien n’est joué ! C’est particulièrement ce dernier match qui a attiré notre attention. En effet, les italiens de Sienne sont allés chercher une victoire très importante sur le parquet du Pana avant de les recevoir 2 fois. Le club grec emmené par Jasikevicius (excellent meneur), l’intérieur Batiste et toute l’ossature de l’équipe nationale, est certainement le meilleur club des 20 dernières années avec 5 titres continentaux sur cette période. Et si ce 1/4 de finale nous a intéressé ce n’est pas seulement car le grand favori est mis à mal mais surtout car les joueurs des 2 équipes ont développé un niveau de jeu incroyable. A Sienne, la ligne d’arrières, Mc Intyre (ancien joueur de Gravelines) excellent à 3 points et le lituanien Kaukènas ont fait très mal à l’équipe grecque.

Dommage que des matchs de cette intensité ne soient pas d’avantage exposés médiatiquement car la qualité de jeu et l’ambiance volcanique et spectaculaire qui règnent lors de ces rencontres attireraient un plus large public. A l’heure, où tous nos jeunes espoirs rêvent de la prestigieuse NBA, le Vieux Continent n’a pas à rougir car ce qu’il propose peut être excellent.

Avec l’aide de Toche

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Qui a dit que les grands ne savaient pas bouger ?!

Posté par aucomptoirdesports le 22 février 2009

Leçon de danse du Shaq pour ce qui a été certainement son dernier All Star game à Phoenix 

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Quand Tony Parker se met au vert ….

Posté par aucomptoirdesports le 6 février 2009

TP Homme d'affaireTony Parker est le nouveau vice-président de l’ASVEL et chargé des opérations basket depuis 2 jours. Il a toujours « voulu manager un club, si possible en France pour rendre au basket français une partie de ce qu’il lui a donné »(Le10sport.com du 04/02/09). Cette arrivée ne laisse pas indifférent le monde du basket qui se réjouit globalement de cette venue mais les mauvaises langues commencent à se délier.

L’ASVEL, nouvelle place forte en Europe ?

Ainsi à Nancy, concurrent direct de l’ASVEL, on l’a un peu en travers de la gorge. Le président Christian Fra stigmatise une sorte de concurrence déloyale au vu de la nouvelle puissance financière du club de Villeurbanne. »S’ils multiplient leur masse salariale de manière énorme, çà va devenir intouchable, injouable pour les autres. »(L’Equipe du 06/02/09) Mais comment reprocher à TP de « construire sur le long terme un des meilleurs club d’Europe » quand ceux-ci sont à la peine depuis plusieurs saisons en euroligue. Et puis s’il avait apporté ses crédits au club de la lorraine, nul doute que Mr Fra ferait fi de ses concurrents. Tony Parker, c’est déjà une marque en soi, et cette arrivée dans le basket français va certainement attirer de nouveaux investisseurs et de nouveaux joueurs. Alors effectivement, les concurents directs de l’ASVEL peuvent avoir peur, car si TP instaure cette culture de la gagne à l’ASVEL, le club villeurbannais deviendra une place forte en Europe. Et le championnat de France de Pro A a besoin d’un club qui le tire vers le haut. A la manière de Lyon en football qui domine outrageusement la L1 depuis plusieurs saisons mais qui aperçoit enfin (pour le plus grand bonheur des afficionados) dans son sillage la concurrence de clubs (Bordeaux, OM..) qui ont autrefois fait vibrer les français.

La Tony Parker Academy, le nouvel INSEP ?

Il s’agit d’une grande salle d’entraînement (prévue pour 2010) qui regroupera les professionnels ainsi que les jeunes joueurs en formation. Celle-ci fait aussi beaucoup causer. Et cette fois-ci, c’est le président de la fédération, Mainini qui donne le ton. « Le centre fédéral n’est pas installé de manière immuable à l’INSEP. Jusque là, on a centralisé les choses, on peut avoir une autre démarche et changer le jeu… », « ….Je veux penser que chacun trouvera sa place. Il y a tout de même un certain nombre de règles à respecter… »(L’Equipe du 06/02/09). Mr Mainini envisagerait il de s’approprier le projet de TP pour en faire le nouvel INSEP ? Cela paraît tout de même incroyable que le grand manitou émette des réserves sur le fait qu’un projet extérieur vienne concurrencer la fédération. N’est ce pas à cette dernière de trouver des solutions effiscientes pour développer et sortir le basket français de sa torpeur.

De plus, au moment où le coach de l’ASVEL, Vincent Collet, est fortement pressenti pour diriger l’Equipe de France, certains se demandent et à juste titre comment un entraineur pourrait indiquer la marche à suivre à son patron. A cela, nous répondrons que Tony Parker voue un attachement sans faille à sa patrie comme le prouve sa récente participation à la campagne de qualification avec une équipe de France B voire C. Aujourd’hui, existe t’il un coach assez légitime en France qui pourra faire face à sa notoriété, au statut de all star (3fois), à ses 3 titres NBA avec la franchise de San Antonio qu’il a mené avec une main de maître dans le championnat le plus exigeant et prestigieux ? Cette mégastar veut investir à seulement 27 ans (signe de maturité) dans son pays qui en a vraiment besoin. Nous ne pouvons que saluer une telle démarche. 

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Le All-Star Game 2009 en questions ?

Posté par aucomptoirdesports le 25 janvier 2009

logo all star game nba.com

 

C’est un moment particulier dans la saison puisqu’il est censé regrouper les meilleurs joueurs de la conférence Est contre les meilleurs de la conférence Ouest, tout le gratin de la NBA en somme. Le All Star Game 2009 aura lieu à Phoenix le 15 février 2009.

L’influence des votes 

La particularité de cet évènement, c’est que ce sont les fans qui votent pour élire les cinq majeurs. Jamais les fans n’avaient autant voté que pour cette session du all-star game 2009. D’ailleurs, cela a bien failli joué des tours aux organisateurs puisque la mobilisation chinoise a été très forte et pas forcément objective. L’aillier Yi Jianlian a ainsi recueilli plus de 1,8 millions de voix contre 2 millions pour Kevin Garnett. On a eu chaud. De même, Chris Paul a devancé dans les derniers instants un Tracy Mc Grady pourtant abonné à l’infirmerie (laissant ainsi une chance à notre Tony Parker national). Cette année, la sélection est plutôt logique avec à l’est : Kevin Garnett, Lebron James, Dwight Howard, Allen Iverson, Dwyane Wade ; et à l’ouest : Tim Duncan, Kobe Bryant, Chris Paul, Amare Stoudemire et Yao Ming (ces 2 derniers joueurs étant les seuls bémols). Pour les remplaçants, nous attendrons le choix des entraîneurs qui devrait s’avèrer plus cohérent. Même si ce dernier n’est pas à l’abri d’une once de subjectivité. Le 6 janvier 2009, Tony Parker déclarait dans l’Equipe « Je ne vais pas t’apprendre que c’est politique. On ne sait jamais ce que vont décider les coaches… ». En effet, l’édition 2009 prendra t’elle le risque d’évoluer sans une autre de ses stars locales, Steeve Nash ou Shaquile O Neal ?

Le niveau de jeu

Certes, ce week end est un moment de relâche et de détente pour les joueurs qui doivent satisfaire à de nombreuses sollicitations médiatiques et contractuelles. Mais la confrontation entre l’Ouest et l’Est recquiert de l’intensité. Or, au regard des sélections proposées, on se dirige vers un spectacle de dunks improvisés (A toi… A moi) sans réelle défense. Si cela fait partie du show, n’oublions pas ce que le public réclame à grands cris quand  son équipe mène au score « Defense ,Defense, Defense … «  (à prononcer en anglais svp ).

Alors espèrons pour le basket, que le jeu prendra l’emprise sur cette gigantesque opération marketing organisée par la NBA.

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Boris Diaw ou quand le phoenix renaît de ses cendres…

Posté par aucomptoirdesports le 23 janvier 2009

Boris Diaw

L’ex Most Improved Player (joueur ayant le plus progressé) et finaliste de conférence en 2005-2006 a connu 2 saisons pleines aux côtés de Steve Nash, Stoudemire et autre Raja Bell. Mais le départ de Mike d’Antoni provoque une certaine rupture. Le français à tout faire des Suns n’entre pas dans les plans du noveau coach Terry Porter. Du coup, sa franchise le transfère du côté de Charlotte Bobcats qui se morfond au classement de la conférence Est. Le coup est dur. « C’est bizarre, changer de vie et de ville (dans laquelle on a passé 4 ans) en moins de 2H. Tu ne peux pas imaginer que tu ne reviendras plus chez toi… ». Boris Diaw préfère positiver. Il sait qu’il rejoint un grand coach, Larry Brown, « s et de lc’est un grand coach et il essaie vraiment de tirer avantage de chaque facette du jeu et de ses hommes faire progresser » (borisdiaw.com). De plus partout où il est passé, Boris Diaw a suscité les éloges et son partenaire, Raymond Felton qui s’est confié sur Hoopsworld.com dit de lui qu’« il fait un super boulot. Il nous apporte beaucoup car il peut jouer au poste, shooter de loin, commander les systèmes ou dribbler. Il fait tout pour nous ! Personnellement, sa présence m’aide car c’est un numéro 4 qui s’écarte et qui peut jouer meneur. Il peut créer pour les autres et on prend du plaisir à jouer à ses côtés”. Mais pour le capitaine de l’équipe de France, cette force est aussi une faiblesse dans l’univers impitoyable de la NBA. Contrairement, à un Tony Parker qui a toujours un oeil sur sa feuille de statistiques et n’hésite pas à prendre le jeu à son compte, lui oeuvre d’avantage pour l’équipe. Aux Bobcats, du haut de ses 26 ans, il fait partie des joueurs les plus expérimentés et il assume parfaitement ce statut.

Plus de temps de jeu, plus de responsabilités et le niveau de jeu de Charlotte s’en ressent. De là, à espèrer une qualification pour les play-off, il y a un pas que l’on n’ose pas franchir. Mais pourquoi pas ! Encore une victoire la nuit dernière face aux Grizzlies de Menphis. Prochain match face à…. Phoenix. Les retrouvailles s’annoncent palpitantes.

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Le basket français dans tous ses états

Posté par aucomptoirdesports le 11 décembre 2008

 

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Au même titre que l’athlétisme, le basket français traverse une crise dont il ne semble pas pouvoir s’extirper. La bande à Parker ne s’est pas qualifié pour les derniers JO et la qualification pour le prochain championnat d’Euroe est loin d’être acquise. Comment expliquer un tel marasme ?

Des clubs à la peine en euroligue

Cette année encore, Le Mans et Nancy jouent un rôle de figurant en coupe d’Europe. Certes, les moyens financiers sont inférieurs aux autres pays qui attirent les meilleurs américains. Mais, il n’en demeure pas moins que le jeu pratiqué reste stéréotypé. Les matchs se suivent et se ressemblent. Nos équipes donnent l’impression de tenir longtemps avant de craquer dans le money time. Il manque de véritables meneurs et pivots capables de jouer dos au panier. Le seul à pouvoir assumer ce rôle en France reste Battista (joueur du Mans). On se demande pourquoi les recruteurs s’obstinent à recruter des « comboguards » (arrières-meneurs) remarquables solistes qui font la différence en pro A, mais peinent à s’exprimer en euroligue.

Une fédération sans influence

Après l’échec des qualifications directes pour le prochain euro, Gomez a été limogé et depuis plus aucune nouvelle de la fédération. Incroyable, une de nos équipes nationales majeure n’a toujours pas de coach. Comment mobiliser des joueurs  et les sentir concernés par les prochaines échéances quand il n’y a aucune ligne directrice claire. Aujourd’hui, le président de la fédération, Yvan Mainimi, avoue discuter avec 2 coachs étrangers (Pepu Hernandez, et David Blatt). Avec tout le respect que nous avons pour le palmarès de ces 2 hommes là, n’y a t’il pas d’entraîneur en France capable de relancer les bleus. Au Comptoir, après concertation, nous pensons que Collet (actuel coach de l’ASVEL) serait le candidat adéquat. En effet, il n’a peut-être pas le C.V de ses concurrents, mais il a toujours fait pratiquer un jeu leché aux équipes qu’il a coachées. Le président dit « assumer » et reporte le problème sur les « salles trop vétustes, le déficit d’images »(l’Equipe du 11/12/08). Or lorsque l’on assume un tel echec, on ne brigue pas un 5ème mandat, on fait amende honorable et on se retire.

Une formation à revoir

Selon Alain Weisz il est grand temps « de changer ce que l’on fait depuis 20 ans en privilégiant les qualités techniques individuelles aux qualités athlètiques ». Ainsi, on observe que dans les compétitions internationales toutes catégories confondues, la France a les plus mauvaises statistiques individuelles. Pour exemple, Cyrille Julian (32 ans) reste le dernier pivot, avec des mouvements offensifs dos au panier, digne de ce nom. Il faut revoir toute la formation et veiller à ce que nos jeunes talents (Ajinca, Batum) pour ne citer qu’eux s’aguerrissent en Europe avant d’aller brûler leurs ailes vers la prestigieuse NBA. Mais comment ne pas les comprendre? Aujourd’hui, il y a plus d’images en provenance de la NBA que de notre propre championnat !

Cependant, les motifs d’espoir demeurent. Nos jeunes pousses continuent de susciter les convoîtises de nos chers amis américains. Des joueurs se révèlent. A ce titre, Ali Traoré (ASVEL), grand pivot ambidextre et athlètique de surcroît mériterait d’être appelé en Equipe de France.

Merci à Boogtoche pour la contribution à cet article.

 

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Un nom à apprendre Parker …

Posté par aucomptoirdesports le 8 novembre 2008

 

Un nom à apprendre Parker ... dans Basket tony_parker

 

Qui suis je ? Vainqueur de 3 finales NBA (2003, 2005, 2007) avec mon club des San Antonio Spurs, j’ai été sélectionné 3 fois pour le all star game, j’ai aussi été élu MVP (Most Valuable Player) en finale des play offs face à Cleveland en 2007, je suis marié à une « femme désespérée » et je n’ai que 26 ans. Je suis, je suis …. TONY PARKER.

Ce joueur a t’il toute la reconnaissance qu’il mérite dans son pays d’origine ? Il faut croire que non. Il évolue dans le championnat le plus prestigieux regroupant les meilleurs joueurs de la planète. Dernièrement, il vient de réussir une performance ahurissante en alignant 55 points avec une réussite insolente. Certes, il a fait la Une de l’Equipe et a eu le droit a une page entière (P.14), mais on oublie trop souvent que c’est un immense champion. On aurait presque tendance à banaliser ses performances. Alors est ce du à son nom à consonnance américaine, lui le petit métisse fils d’une française et d’un père afro américain ? Le considère t’on vraiment comme un français? Qu’en serait il, s’il s’appelait Tony Dupont ou Tony Manaudou ?

Pourtant, le joueur ne cesse de proclamer son amour à sa patrie. Cet été, il a tenté en vain de qualifier l’Equipe de France pour les prochains championnats d’Europe en tenant son équipe à bout de bras. A l’heure, où l’on parle de sportifs multimillionnaires arrogants qui n’ont d’amour pour leur club que le jour où ils signent leur contrat, sa démarche a été plus qu’exemplaire. Il est un vrai modèle de réussite mais aussi un modèle à suivre pour nos jeunes sportifs en herbe.

En effet, il a certes du talent  mais il puise cette force par un travail quotidien et une recherche constante de perfection. Il sait qu’il doit progresser sur le shoot alors tout l’été, il le bosse avec un coach particulier. Et le travail paie comme en témoigne sa dernière prestation. Il est un des principaux leaders de son équipe et veut en tenir les rennes et prendre « plus de shoots importans au buzzer » dixit Parker lui même, le vrai patron.

Parfois, Tony Parker peut paraître arrogant tant il semble sûr de lui et de sa force. Mais nombre de sportifs français devraient s’inspirer de cette culture de la gagne et de son refus de la défaite.Rappelons le, il n’a que 26 ans, un palmarès ènorme qui n’a rien à envier à un Platini et une soif constante de progression. On peut se demander jusqu’où il va aller. A ce titre, il mérite déjà de figurer à côté des grands noms du sport français tels Pérec, Douillet, Zidane, Platini… Espérons seulement pour lui et son équipe qu’il se remettra rapidement de sa blessure à la cheville qu’il vient de contracter dans son tout dernier match face à Miami.

 

 

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