Un autre championnat d’Europe se dispute actuellement en Pologne, mais vous devez déjà être au courant. Si les basketteurs ont le même diffuseur (Sport Plus) que les volleyeurs, leur parcours trouve écho dans toute la presse sportive. Ce qui n’est pas encore le cas du volley, absent en ce vendredi des colonnes du 10Sport, journal qui se veut être une véritable alternative à L’Equipe. Raté… C’est vrai que ce championnat d’Europe n’est pas simple à suivre. Entre des qualifications qui se sont déroulées jusqu’à une semaine avant le début de l’épreuve, et un tournoi sur plusieurs phases de poule avec des matchs tous les jours, cela devient difficile à suivre. Merci la F.I.B.A ! Toche, notre « reporter » basket du Comptoir nous a donc fait un rapport sur les forces en présence à l’issue du premier tour.
Les grands favoris :
C’est sans conteste, la Turquie et la Grèce qui ont le plus impressionné avec un collectif huilé et très disciplinés auquel on peut ajouter des talents individuels qui font la différence. Türkoglu (futur joueur des Raptors) et Ilyasova (Millwaukee), côté turc, ont montré les crocs. Tandis que côté grec, les absences de Papalukas et Diamantinis ont remarquablement été palliées par le meneur Spalounis et le pivot Bourousis imposant une véritable défense de fer à leurs adversaires.
Les outsiders :
Si l’Espagne a beaucoup déçu dans ce championnat d’Europe, elle n’en demeure pas moins l’équipe la plus talentueuse avec des joueurs comme Navarro, Rubio ou encore les frères Gasol. Impossible de ne pas voir cette jeune équipe ne pas aller plus loin dans la compétition. La Slovénie et la Croatie ont évolué un ton en dessous durant cette première phase de l’euro, mais elles auront certainement leur mot à dire si elles atteignent les demi-finale.
Et la France dans tout ça :
Le parcours sans faute réalisé lors de ce premier tour (Russie, Lettonie, Allemagne) est quelque peu tronqué du fait de la faiblesse des adversaires mais aussi des victoires acquises dans la douleur. De gros problèmes subsistent en attaque avec une absence notoire de shouters à 3 points et un manque d’application sur la ligne des lancers francs. Mais peu importe puisqu’ils ne sont qu’à une victoire des quarts de finale, d’autant plus que c’est certainement l’une des meilleures défenses de ce championnat. La France est l’équipe qui a accordé le pourcentage de tir à l’adversaire le plus faible. On ajoutera à cela un Parker, pas encore à 100%, mais décisif dans le money-time, un Turiaf énorme dans tous les compartiments du jeu. Enorme est aussi un adjectif qui pourrait convenir à Boris Diaw mais pas forcément avec les mêmes critères. Cependant, celui-ci s’est rappelé au bon souvenir de ses détracteurs face aux russes. Batum, Pietrus, Traoré, De Colo, Diot sont sans aucun doute de bons soldats, mais ils devront hausser leur niveau de jeu afin que l’équipe de France ambitionne autre chose qu’une place pour le prochain mondial. Cela permettrait à Vincent Collet de régénérer ses troupes…
Nous entrons donc dans le 2ème tour (3 matchs), et allez comprendre, une victoire face à la Macédoine, et les bleus seront en quart de finale de la compétition. A ce moment là, les choses sérieuses pourront commencer…