Au coeur du Palais des Sports d’Orléans…

Hier soir, cette rencontre qui aurait été un choc de la ProA l’an passé avait tout de même de l’allure. Roro était au coeur du Palais des Sports d’Orleans Loiret Basket qui recevait l’ASVEL pour le compte de la 19ème journée de la ProA. Il nous livre une minute du 3ème 1/4 temps complètement dominé par les locaux…

Demain direction Bercy…

NBA : Trade or not ? That’s the question…

Jeudi 24 février 2011 marquait la fin des « NBA trade », l’occasion pour nous de faire le point sur ce mercato officiel de la NBA qui a tout de même réservé quelques belles surprises…

Les Outsiders.

• L’arrivée de Carmelo Anthony et Chauncey Billups à New York déchaîne les passions et suscite forcément une grosse attente. Mais les knicks ont du se séparer de joueurs de qualité comme Mozgov, Felton et Galinari (tous entre 15 et 20 points de moyenne) pour assurer ce mercato bling bling.

• Non loin de là, les Bulls de Chicago n’ont pas enregistré d’arrivée notable si ce n’est le retour de blessure de Joakim Noah. Mais ils restent tout de même dangereux avec le meilleur meneur de la ligue, Derek Rose.Un renfort dans au poste 2 (arrière) n’aurait pas été de trop. On attendra évidemment plus de ces deux équipes la saison prochaine.

• De l’avis de tous, c’est Oklahoma City qui aurait réalisé la meilleure opération. Cette équipe déjà pourvue de deux All Star, Kevin Durrant et West Brook, s’est plus que renforcée dans un secteur intérieur déficient avec l’arrivée de 2 pivots K.Perkins et N.Mohamed mais aussi de Nate Robinson. Maintenant, il faut que la mayonnaise prenne…

Chez les cadors rien de nouveau

• Les spécialistes se posent logiquement des questions sur le double champion en titre. Mais même s’ils sont vieillissants les Lakers de Los Angeles, forts de leur expérience et avec un Kobe Bryant revigoré par son titre de MVP au All Star Game, devraient pointer le bout de leur nez dans le money time.

• Quant aux Spurs de San Antonio, nul besoin de trade pour une équipe qui tourne à plein régime depuis le début de la saison régulière. Si son big three (Duncan-Parker-Ginobili) continue d’évoluer de la sorte, inutile de dire que la bande à TP se posera comme un sérieux prétendant au titre.

• Comment ne pas évoquer le Heat de Miami et ses 3 as (Wade-James-Bosch) qui n’ont pas fini de faire trembler toutes les défenses NBA.

Comme en football avec le mercato, les Trade NBA sont l’occasion pour les franchises de dénicher les perles rares mais surtout de se « débarrasser »  de contrats trop onéreux ou d’échanger des joueurs qui malgré leur valeur sportive deviendraient Free Agent en fin de saison. Plus que le transfert de Mélo aux Knicks, c’est le départ de Perkins à Oklahoma qui a crée la sensation. Mais dans le jeu des comparaisons avec le soccer, on constate aussi que les grosses cylindrées sont restée plutôt calmes.

Doit-on y voir un signe avant d’aborder le sprint décisif aux play-offs ? Quoiqu’il en soit, l’issue n’a jamais semblé aussi indécise. Quand on connaît l’importance de l’avantage du terrain (qui dépend du classement) dans les P.O., la lutte s’annonce acharnée et palpitante pour ces deux derniers mois de la saison régulière.

Le Dunk du weekend !!

Ce weekend, c’était la grande messe du All Star Game et c’est sans surprise Blake Griffin qui a remporté le slam dunk contest...

Quand Lebron bouscule son coach…

Sous prétexte que l’on a à faire au meilleur joueur de Basket du moment, doit-on accepter ce genre de comportements ? Sur le Comptoir, la question ne se pose même pas ! Ce n’est pas avec ce genre d’attitude qu’il légitime sa position de meilleur joueur du monde…

Cholet is in the place !

Hier soir c’est la rencontre amicale de football entre les bleus et une très faible équipe d’Angleterre qui tenait toute la France en émoi. Et pourtant, ce n’est pas à Wembley qu’il fallait être mais bien à Cholet ! 

En dominant la seule équipe encore invaincue en euroligue, Fenerbahçe, les choletais ont assuré une 3ème victoire d’affilée dans la plus prestigieuse des compétitions européennes de basket. Si tous les joueurs sont à féliciter pour leur agressivité défensive, il ne faut pas oublier Erman Kunter, le coach, qui a su galvaniser ses troupes et alterner les systèmes défensifs qui ont rendu complètement dingues les joueurs de Neven Spahija. Le top 16 n’est plus très loin pour Cholet…

Y a pas qu’au foot que l’on montre le mauvais exemple !

Rencontre amicale entre la Chine et le Brésil qui dégénère en partie à cause du coach américain qui a perdu ses nerfs !

Le Comptoir mise sur eux !

Outre la défaite de l’ASVEL sur le parquet du Paris Levallois, cette rencontre a été l’occasion de découvrir deux jeunes talents qui devraient faire parler d’eux dans les mois et années à venir.

Kim Tillie (ASVEL)

Issu de la génération 1988 qui fut championne d’Europe Junior avec un certain Nicolas Batum, Kim Tillie, fils de l’ancien volleyeur Laurent Tillie, a fait toutes ses gammes aux Etats Unis dans l’université d’Utah. Pierre Grall le définit comme un « poste 4 de très grande taille, avec des qualités de détente hors du commun. Sa connaissance du jeu et sa qualité de tir à 3 points en font un joueur qui crée des espaces importants. » En effet, avec une bonne maîtrise des fondammentaux, il est loin de l’intérieur typique que l’on trouve dans beaucoup d’équipes de ProA. Sa mobilité et son jeu dos au panier en font un élément solide sur qui s’appuyer. Ses matchs de pré-saison, en summer league avec l’équipe de Golden State avaient déjà laissé entrevoir de bonnes choses. En effet, s’il a débuté sur le banc, il a terminé le stage dans le 5 majeur. Inutile de dire que sa côte ne fait que grimper et que s’il réédite le genre de performances de samedi où il a été le seul à surnager dans cette équipe de l’ASVEL, il sera très difficile de ne pas succomber aux sirènes de la NBA.

Andrew Albicy (PARIS LEVALLOIS)

Le jeune meneur de poche (1M78 ,68kg) du Paris Levallois est plus connu que son accolyte. Fort du titre de MVP conquis lors du championnat d’Europe des moins de 20ans cet été, il a été rappelé à la rescousse par Vincent Collet pour suppléer Rodrigue Beaubois (forfait sur blessure) aux mondiaux de Turquie avec les A. Sa prestation face aux espagnols n’est pas passée inaperçue. De nombreux observateurs ont noté de grosses qualités défensives chez ce garçon très habile balle en main et qui possède par ailleurs une très bonne vision du jeu. Si son shoot à 3 points reste perfectible, de nombreux scoots NBA sont à l’affût du prodige. Son coach JM Dupraz tente de réfrenner les ardeurs de ce jeune espoir qui veut absolument évoluer en NBA dans les 2 prochaines années. Ce sera très difficile… Son illustre aîné Gelabale déclarait à l’issue de la rencontre « Il nous a fait mal à tous les niveaux de son poste. Il a drivé, shooté, passé, provoqué des fautes. On ne peut dire que bravo. »

Voilà donc deux jeunes espoirs sur lesquels il faudra compter cette saison. Mais on ne saurait que trop leur conseiller d’évoluer dans de plus gros clubs européens et de se forger une expérience en euroligue avant de succomber aux charmes de la NBA.

A suivre…

Un mondial riche d’enseignements…

On a plus parlé de ce mondial pour l’absence des stars du basket international que pour la compétition en elle-même. Et pourtant, il s’en est passé des choses…

Une domination sans partage des USA

C’était la finale rêvée et attendue par tout un peuple. Forts d’un beau parcours et d’une bonne dose de réussite (en demie face aux serbes), les turcs pouvaient légitimement envisager de faire trembler l’ogre américain. On les annonçait friables avec leur équipe bis mais les américains se sont littéralement baladé durant toute la compétition. Malgré le support de 15000 fans déchaînés qui chantaient encore à une minute de la fin (en dépit des 20 points d’écart), les turcs se sont logiquement inclinés devant un K.Durrant qui a su « cassé la zone » turque et une défense de fer des américains qui leur a permis de développer des contre-attaques très rapides.

Vers une évolution du jeu ?

Cette finale a été une véritable opposition de style entre une équipe US composée de joueurs à petit gabarit et des géants turcs (5 intérieurs qui culminent entre 2m08 et 2m13).  Les américains avec leurs qualités athlétiques et de scoring à l’extérieur ont montré à grand nombre d’entraîneurs qu’il était encore possible de gagner sans forcément dominer à l’intérieur. Une véritable leçon sur le plan technique et stratégique… Mais était-ce un choix délibéré où plutôt une nécessité tant le Team USA a du faire face à une cascade de forfaits ? Alors il sera intéressant de voir vers quelle tendance on s’oriente dans les prochaines compétitions.

La France sera t’elle au niveau pour l’Euro 2011 et les J.O 2012 ?

Les journalistes et même nous sur le Comptoir misons beaucoup sur le potentiel de l’équipe de France mais avec un 5 majeur  ( Noah, Parker, Pietrus, Turiaf, Diaw) qui n’a aucun vécu commun sur la scène internationale, et qui repart chaque été de zéro, il sera difficile de faire face aux nations qui travaillent depuis quelques années. Les révélations lituaniennes, Kalnietis et Pocius  en sont un parfait exemple. Et la nouvelle réforme de la F.I.B.A qui qualifie 24 pays au lieu des 16 habituels, ne risque pas d’arranger nos affaires. Le prochain championnat d’Europe s’annonce déjà très dense. Aux traditionnels espagnols, turcs, grecs, lituaniens et serbes on peut d’ores et déjà ajouter l’Angleterre avec ses deux naturalisés (Luol Deng et Gordon) mais aussi la Bosnie qui aura l’avantage du terrain….

Et quand on sait que pour éviter des barrages fastidieux, il faudra prendre une des 2 premières places pour aller aux J.O, le staff de l’équipe de France a du pain sur la planche. Ne se comporte pas comme les USA qui veut….

 

Le mondial de Basket 2010 n’est pas fini !

Le mondial de basket 2010 s’est achevé en eau de boudin pour nos petits bleus mais cela ne doit pas vous dispenser de regarder la suite et pour cause…

Des favoris toujours présents ou l’heure des seconds couteaux ?

La Turquie de Turkoglu semble touchée par cette foi indestructible qui anime les équipes organisant les grandes compétitions internationales. Après une préparation calamiteuse (2 défaites pour 3 matchs joués), la voilà invaincue depuis le début de ce mondial. Les 15000 supporters chauds bouillants présents à chaque rencontre n’en doutent pas. L’équipe du Bosphore ira très loin ! Pour cela, elle devra certainement surmonter l’obstacle espagnol qui même privée de Pau Gasol pourra compter sur le frangin Marc ainsi que Rubio et Fernandez (en mal-être en NBA). Mais les autres favoris n’ont pas dit leur dernier mot. Les USA restent les USA avec ou sans stars même s’ils n’ont jamais paru aussi friables. L’Argentine de Luis Scola est toujours présente dans les grands rendez vous. Le duel en 1/4 de finale face à la Lituanie de Linas Kleisa promet beaucoup… Jamais l’issue d’un mondial de Basket n’aura semblé aussi indécis vu la pléthore de prétendants. De  quoi nourrir des regrets pour nos petits frenchies…

Pour les bleus, une histoire sans fin ?

Impossible de situer  le niveau réel des bleus. Combien de ceux présents aujourd’hui le seront dans un an pour un euro décisif en vue de Londres 2012 ?  L’impact défensif est actuellement le meilleur atout de cette équipe de France mais nous l’avons vu et nous l’avons d’ailleurs évoqué ici, il n’est pas imaginable de se reposer sur cette seule qualité pour briller dans une compétition internationale. Le retour des « starlettes » est donc attendu avec impatience. Starlettes ?! Oui celles qui ont toutes proclamé leur amour indéfectible au maillot bleu. Il faut espérer que si un jour, elles ou une personne de leur entourage tombent par hasard sur cet article, qu’elles ne s’offusquent pas du terme ou du moins pas autant que nous sur leurs absences durant ce mondial. J.Noah a refusé la sélection pour négocier son contrat. A l’heure actuelle, il négocie toujours… M.Piétrus devait subir une opération du poignet et finalement ce n’est plus nécessaire… Cela fait deux mois que R.Turiaf s’entraîne tous les jours pour aborder de la meilleure façon qui soit la saison avec son nouveau club des Knicks de New York… Et Tony Parker, bien, il a pris une pause (certes bien méritée) mais quand même…

Alors oui, on peut nourrir des regrets, car ce mondial était l’occasion de briller, bâtir un collectif et pourquoi pas, de se forger un palmarès. L’an prochain seuls les 2 premiers de l’Euro seront assurés d’aller directement aux J.O, et nous ne savons toujours pas sur quelles bases nous allons nous appuyer….

 

Jusqu’où iront ces bleus ?

L’heure de la reprise a sonné sur le Comptoir et rien de tel qu’un bon mondial de Basket en Turquie pour rentrer doucement dans cette saison de transition avant les Jeux. A l’instar de nos athlètes et de nos nageurs, nos basketteurs vont tenter de nous faire vibrer au rythme de la balle orange. Cependant, la tâche s’annonce ardue. A l’issue d’une tournée américaine et d’un tournoi de préparation compliqués, le Comptoir décortique les forces et les faiblesses de cette équipe de France avant son premier match face à l’Espagne (tenante du titre).

Les Faiblesses

• Le poids des absences : Parker, Beaubois (à la mène), Noah, Turiaf, Séraphin (à l’intérieur), Piètrus (à l’extérieur), de quoi faire une belle équipe, non ? Il manque des joueurs capables de mettre des points de façon régulière que ce soit à l’intérieur où à l’extérieur. A ce stade seul, Ali Traoré (futur pivot de la Roma) semble se démarquer de ses camarades de jeu. D’ailleurs dans le secteur intérieur, le déficit de taille est criant par rapport aux autres nations. Aucun joueur n’est une réelle menace dans le jeu dos au panier. Et notre capitaine Boris Diaw avec cette nonchalance qui le caractérise donne toujours cette impression de pouvoir dominer son adversaire sans vraiment jamais donner sa pleine mesure. A la mène, Nando De Colo ne semble pas encore avoir pris la mesure de son nouveau poste. Il doit d’avantage orienter et influer sur le jeu de l’équipe. A l’extérieur, Gelabale s’est montré très décevant durant ces matchs de préparation tandis que Nicolas Batum en progrès ne s’est pas encore montré très percutant. 

 • Un coach usé mentalement : Nous ne doutons pas des qualités de coaching de Vincent Collet qui a déjà fait ses preuves avec l’ASVEL mais comment ne pas penser que cet entraîneur soit très frais après 3 années de labeur sans coupure ? De plus, il doit à nouveau gérer à distance son équipe de Pro A qui débutera la saison et notamment le tour préliminaire de l’Euroligue sans lui. Quelle emprise sur un groupe en perpétuel remaniement ?

Pas très rassurant tout ça et pourtant …

Les Forces

• Une défense de fer : C’est le principal enseignement de ces matchs de préparation. Les bleus devront s’appuyer sur cette qualité principale par laquelle ils ont montré à maintes reprises de grosses qualités athlétiques et de vitesse. On a ainsi pu observer de grosses séquences de jeu où le gain de balles permettait de développer de belles séquences de jeu. Mais ce type de jeu nécessite une débauche d’énergie extrème. Sera-ce suffisant sur toute la durée d’un championnat du monde où il y aura quasiment un match tous les jours ?

• L’état d’esprit : C’est ce qui a guidé la délégation d’athlétisme et fait défaut à nos footeux. Or en Turquie, il semblerait que le moral des troupes soit au beau fixe. Plus que jamais cette équipe de France en manque de leaders dans le jeu devra s’appuyer sur cet état d’esprit afin de combler les lacunes criantes entrevues sur les parquets. Mais, en sports collectifs, ce sont souvent les victoires qui appellent les victoires et les évènements ont montré qu’il fallait de plus en plus se méfier de l’adage, « Le groupe vit bien ».

Tous ces arguments ne poussent pas à un optimisme béat. Et en cas de mauvais résultats, nous ne pourrons pas nous cacher derrière les absences de nos stars car c’est l’ensemble des grandes nations qui est touchée par cette cascade de forfaits (Pau Gasol , Lebron James, Nowitsky…). En revanche, il serait bon une fois pour toutes de clarifier les relations entre la FIBA et la NBA. Beaucoup de joueurs privilégient leur carrière individuelle (renégociation de leur contrat) au détriment de leur sélection nationale. Un comble pour un sport collectif ! Et puis comment expliquer que l’organisation de ces mondiaux en cette pré-saison. Alors comme Jacques Monclar nous pensons que durant ce mondial, l’équipe de France de Basket n’a aucune marge sur ses adversaires et qu’une qualification pour le deuxième tour serait déjà un résultat positif.

Premiers éléments de réponse face à l’Espagne dimanche sur Canal Plus Sport.

Ecrit avec Toche