L’or mais à quel prix ?
Posté par aucomptoirdesports le 4 janvier 2012
« Avec l’athlète et son environnement au centre du projet. Mon message depuis deux ans n’a jamais varié, il tient en trois mots : Humilité, partage, respect… Tout le monde a tiré dans le même sens, et je retiens ces huit médailles d’or pour la culture de la gagne, tout comme la dynamique créée, qui est une des clés de la réussite « .
Ça, c’était après les championnats d’Europe de Barcelone en 2010, quand nos athlètes avaient récolté une moisson historique de médailles. Fort de la débâcle des footeux à Knysna, notre DTN s’était appuyé sur ces belles vertus. Entre temps, l’effet s’est estompé avec cette première affaire Baala-Mekhissi Bennabad et un mondial coréen moins prolifique (mais c’était prévu). Aujourd’hui, c’est l’affaire Tamgho qui vient secouer tout le microcosme de l’athlétisme français. Après la rumeur, vint la sanction fédérale (qui accrédite quand même la thèse d’une altercation violente) puis la réponse du principal intéressé en chanson (pourquoi tout ce ramdam puisqu’il n’y a « ni bleus ni hématomes ») qui en en veut aux journalistes. Maintenant, il faut désormais attendre le verdict de la justice.
On croyait avoir touché le fond jusqu’à la lecture de L’Equipe du jour avec cette surprenante déclaration du cher président de la fédération française d’athlétisme. « Si on approfondit les paroles, il faut prendre ça au second degré. J’ai trouvé ça astucieux et intelligent. » Waouh, B.Amsalem se serait il reconverti en recruteur pour la star académy ? Aussi affligeant que le reste…
En 2010, G.Yalouz disait également « Mon rôle est de fédérer, de dépassionner, de dédramatiser. Et notre but, c’est que les athlètes se sentent bien au sein de l’équipe de France. Croyez- moi, ils n’ont pas fini de nous surprendre ! »
Il ne croyait pas si bien dire…
Dire qu’en 2010, l’athlétisme français semblait avoir amorcé un nouveau virage. Là il tombe ds des travers qu’on ne lui a jamais connu. Alors certes il y a plus de médiatisation mais ce n’est pas une raison.
Quant au président de la fédé, il confirme tout ce que je pensai de lui en légitimant l’attitude de cet athlète. C’est grave !
On parle du foot mais alors en athlétisme … Les leçons de morale sur le foot me font rire maintenant. Et dire que Yalouz et Pognon minimise les faits … Honte à eux.