• Accueil
  • > Archives pour octobre 2011

2006/2011 : Même combat…

Posté par aucomptoirdesports le 28 octobre 2011

2006/2011 : Même combat... dans A l'heure des bilans dans football

Une semaine s’est écoulée depuis cette belle finale de coupe du monde de rugby à l’Eden Park d’Auckland. De quoi prendre un peu plus de recul à l’heure du bilan. Sur le Comptoir, on se refuse aussi souvent que possible les comparaisons avec l’ennemi de toujours, le football. Mais cette fois-ci, impossible de ne pas comparer les bleus de R.Domenech en 2006 avec ceux de M.Lièvremont en 2011.

Un tournoi mal engagé

Souvenez vous 2006, Les bleus sont au bord de la rupture et il faudra un éclair de Vieira face au Togo pour débloquer une situation bien compliquée (2 matchs nuls -1 victoire) et ouvrir le chemin des phases finales. Aujourd’hui ce sont les bleus de Lièvremont qui sont sortis in-extremis des qualifications après un parcours laborieux (2victoires-2défaites).

La fracture avec  la presse et les consultants

Bien entendu, les journalistes ont cherché ce qui n’allait pas en analysant tous les faits et gestes des joueurs qui se sont recentrés sur eux-mêmes s’estimant être de pauvres martyrs. Ce qui nous a valu d’un côté le mémorable « Ta gueule l’ancien » de Sagnol pour Desailly et aujourd’hui « tu m’emmerdes avec ta question » de Marc Lièvremont à un journaliste.  Ces réactions extrêmes ont finalement conduit à un sursaut d’orgueil et de fierté des joueurs qui les a menés dans les deux cas jusqu’au dernier match de la compétition.

Un coach qui fait débat

Qui ne se souvient pas de Coupet qui interrompt son ascension à Tignes pour rentrer chez lui (heureusement rattrapé par ses proches…), Dhorasso le « fils » de Domenech qui passe le mondial à se filmer dans sa chambre ou encore Zidane qui n’adresse aucun signe à son coach lorsque celui-ci ose le faire sortir à quelques minutes de la fin du match contre la Suisse. Domenech ne fait pas ou plus l’unanimité. Officieusement, les joueurs se seraient regroupés pour se prendre en main… S’en suivit alors la désormais célèbre maxime « On vit ensemble, on meurt ensemble ». En Nouvelle Zélande c’est Damien Traille qui a le premier fait part de son incompréhension quant aux choix tactiques du coach. Ce même coach qui a officiellement déclaré qu’après avoir laissé les joueurs se retrouver, il s’était senti à l’écart dans la  semaine précédent la finale et qu’il n’avait pas voulu remettre les maillots le jour J. Aujourd’hui, Trind’huc n’a rien à dire sur Lièvremont. Dussautoir respecte cet homme qui a permis à ces 30 joueurs de participer à cette aventure… Un peu faible l’hommage, non ? Mais dans les deux cas, ce sont les joueurs qui se sont solidarisé autour d’un objectif commun, la victoire.

En finale, un geste fort qui marque un vrai tournant.

Dire que Zidane serait devenu une légende vivante s’il n’avait pas pêté les plombs lors de cette finale, est un euphémisme. Les bleus dominaient de la tête et des épaules ce match contre l’Italie jusqu’à ce fameux coup de tête et l’intervention du quatrième arbitre grâce à … la vidéo. De mémoire, jamais un carton rouge pour geste brutal n’aura suscité autant de compassion dans un pays. L’arbitrage, il en a également été question lors de la finale du rugby, les français s’estimant lésés par Monsieur Joubert. Mais c’est bien le V de la victoire affiché contre le haka des all-blacks qui a donné toute cette dimension à la finale.

Une vraie communion avec le public

Et c’est là que le syndrome Poulidor renaît. La France aime les grands perdants. Rappelez vous les Verts qui défilent sur les Champs Elysées en 1976. Cette fois-ci comme en 2006, les bleus ont le droit à Matignon, la place de la Concorde et aux plateaux télés. Des scènes de liesses incroyables qui feraient demander à n’importe quel touriste néophyte quelle compétition, la France avait gagnée.

Fini les comparaisons.
Heureusement, il y a une chose que ces deux équipes de France n’auront pas en commun, c’est le destin tragi-comique de leur sélectionneur. Marc Lièvremont est celui qui a reçu le plus d’applaudissements à l’aéroport ou encore sur la place de la Concorde. C’est le véritable héros, lui le moustachu tondu, de cette aventure humaine aux yeux d’un grand public qui décidément oublie bien vite… Que serait-il passé si Philippe Saint André n’avait pas déjà été intronisé à la tête des bleus pour les prochaines compétitions ? L’aurait-on reconduit ?

Nous ne le serons jamais mais c’est sûrement une chance pour cet homme dont les qualités morales et humaines n’ont jamais été remises en causes au contraire de ses compétences de sélectionneur.

Publié dans A l'heure des bilans, football, rugby | Pas de Commentaire »

L’honneur est sauf…

Posté par aucomptoirdesports le 23 octobre 2011

 « Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît point. »

On a assez fustigé ici la faiblesse de l’équipe de France de rugby dans le jeu ainsi que ses erreurs de communication pour ne pas aujourd’hui louer son mérite, son courage et donc son coeur lors de cette coupe du monde. Après être passé par tous les états des Tonga en passant par l’Angleterre et le Pays de Galles jusqu’à cette malheureuse finale, on a même osé la comparer à celle de khnysna. Mais la grande différence, c’est que ce groupe a su se remobilisé et se solidariser autour d’un objectif commun en se recentrant sur le terrain. Le reportage de TF1 la veille avait déjà donné la mesure et pour une fois ce n’est pas le haka que les téléspectateurs ont contemplé mais plutôt ce V de la victoire affiché ostensiblement par tous les joueurs du XV de France mains dans la main. Le ton était donné… On connaît hélas la suite. Mais sur le Comptoir nous saluons l’équipe de France de nous avoir fait vibré lors de cette finale malgré toutes les péripéties.

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans rugby | Pas de Commentaire »

Avec les bleus, ce sont les montagnes russes…

Posté par aucomptoirdesports le 15 octobre 2011

Avec les bleus, ce sont les montagnes russes... dans rugby

Décidément les bleus jouent avec nos nerfs. Et le moins que l’on puisse dire est qu’ils auront su ménager le suspense de bout en bout dans cette compétition.

Dans l’histoire de la coupe du monde, c’est n’est que la seconde équipe (après les Fidji) à être sortie des qualifications avec deux défaites au compteur. Du coup, dans les heures précédent les quarts, elle était logiquement outsider devant des anglais pourtant aussi moribonds qu’elle les matchs précédents. Le syndrome khnysna fut même évoqué par ci et là. Entre temps, les joueurs se sont regroupés autour de quelques bières sans leur staff (ça ne vous rappelle pas une autre histoire en 2006…). Et ils ont livré une incroyable première mi-temps face au XV de la rose. L’honneur est sauf puisqu’elle fait par la même occasion aussi bien que ses illustres devancières. Il faudrait un jour débattre du vrai niveau de cette coupe du monde… Et là, bienvenue dans le monde de l’ovalie ou plutôt des bisounours. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Les journalistes sont à nouveau de connivence avec le sélectionneur et affichent une belle moustache en conférence de presse. Et on se met à rêver d’une finale face aux blacks. Et oui, puisque du jour au lendemain, les bleus sont propulsés favoris face au Pays de Galles qui produit quand même l’un des plus beaux jeu de cette coupe du monde… À ne plus rien y comprendre ! Alors comment expliquer cet insoutenable scénario, où 14 gallois ont failli venir à bout de 15 bleus tétanisés par l’enjeu.

Pour beaucoup, on ne peut qu’être favoris face à des gallois au regard des statistiques et de la feuille de match. Certains tentent d’abord d’expliquer ce match fébrile par rapport à l’engagement sur un match, la peur de mal faire, ou encore le peu de soutien des supporters qui pourraient changer la physionomie d’un match ( c’est vrai que beaucoup de fans français avaient revendu leur billets avant cette qualification surprise)…. Alors à défaut de qualité et de technique, les derniers supporters des bleus se retranchent volontiers derrière les valeurs de courage et de solidarité entrevues lors des 15 dernières minutes pour tenir tête aux farouches détracteurs et éternels insatisfaits ! Mais la seule certitude que l’on ait sur l’équipe de France, c’est qu’elle n’aura bien joué que 40′ dans cette coupe du monde et cela est bien assez pour situer son niveau de jeu. Alors, quand on aime les bleus, doit-on se satisfaire de ce qui a été produit jusqu’à présent ?

Les mêmes journalistes qui avaient porté la moustache la semaine passée n’ont pas hésité a piqué le sélectionneur tout juste qualifié pour la grande finale provocant le courroux de celui-ci. On le serait à moins…

« Si on doit être champions du monde avec le même rugby, on sera champions du monde en produisant le même rugby »
Sur le Comptoir, on trouve cette remarque plutôt malvenue de la part de quelqu’un qui depuis son intronisation a tenté de mettre en place  et de promouvoir un schéma de jeu avec cette équipe. Nous soutenons vraiment cette équipe de France mais nous n’irons pas parier un euro sur la victoire finale car nous estimons que le jeu va et doit reprendre le dessus.

Un pari bien sûr qui ne demande qu’à être perdu...

Publié dans rugby | 2 Commentaires »

Un petit peu de patriotisme, ça fait du bien…

Posté par aucomptoirdesports le 6 octobre 2011

Un petit peu de patriotisme, ça fait du bien... dans Basket

« Je veux rendre à la France ce qu’elle m’a donné » (T.Parker)
En attendant Turiaf, trois de nos meilleurs joueurs français (Parker, Batum et Diaw) présents au dernier Euro de basket  et qui restent des acteurs majeurs de la NBA profitent du lock-out pour venir jouer en France. Certaines mauvaises langues diront qu’ils le font pour continuer de polir leur image et que ces millionnaires recevront tout de même un salaire minimal (1500euros…). Quand bien même ! Ces joueurs multi-millionnaires  n’hésitent pas à payer de leur poche (leurs assurances) et mettent en jeu leur carrière (risque de blessure) pour étrenner leur maillot sur les parquets de Pro A ou Pro B alors qu’ils auraient pu aller se reposer sur une belle plage des Maldives ou des Bahamas. Bien sûr  que leur image sera valorisée après ça, mais que dire des retombées sportives et financières pour les clubs concernés (Bordeaux, ASVEL, Nancy) ?

Quand on sait que Kobe Bryant touchera 1 million d’euros par match joué avec le Virtus Bologne, cette attitude ne peut donc être que saluée.

Publié dans Basket | 2 Commentaires »

 

SJ Macau -15 ans 2008/2009 |
pi314 |
Association Sportive PAVANT |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | nyknicks
| FLSQ
| Sports pour Tous Poitou Cha...