Pourquoi le PSG peut se planter…

Depuis le début du mois de juillet, il ne se passe pas une seule journée sans que l’on fasse référence au Paris Saint Germain et ses généreux propriétaires qataris. Sous la houlette de Léonardo, ceux -ci semblent en passe de bâtir une équipe pour conquérir le titre. Enfin, c’est ce que s’accordent à dire tous les spécialistes et pourtant sur le Comptoir, nous avons encore quelques doutes.

Mais d’où viennent ces recrues ?

Déjà 8 recrues mais aucune d’entre elle ne peut résolument dire qu’elle évoluait la saison dernière dans un club au standing supérieur à celui du PSG en terme de pression médiatique et populaire. Sans leur faire offense que dire de Saint-Etienne (Matuidi), Lorient (Gameiro), Rennes (Douchez), Valenciennes (Bisevac), Palerme (Pastore, Siguru) ? Dans ce domaine, seules l’AS Roma de J.Menez et la Juventus de M.Sissoko peuvent rivaliser mais ces deux joueurs n’ont pas non plus connu de saison pleine avec leurs clubs respectifs. Pourtant à l’issue de cette belle saison 2010-2011, on parlait bien de remplacer les 2 tauliers du vestiaire parisien que représentaient  Makelele et Giuly. Avec ces jeunes pouces (pleins de promesses) venues dans la capitale pour franchir un palier et donner une autre dimension à leur carrière on est assez loin des joueurs de calibre recherchés.

L’énigme Pastore

Si l’on devait faire un sondage parmi les supporters du PSG qui se réjouissent de l’arrivée de ce milieu argentin de 22 ans, il serait vraiment intéressant de savoir combien connaissaient réellement sa valeur footballistique. Palerme n’est quand même pas le club le plus en vue de nos émissions favorites telles que « L’Equipe du Dimanche » et pourtant ce transfert (le plus cher de la ligue 1) véhicule un tas de fantasmes. Inutile de dire que la pression sera à la hauteur de l’immense attente qu’il suscite chez les Rouge et Bleu. Un autre argentin qui avait déjà fait ses preuves dans un club plus huppé (FC Porto) s’est bien emmêlé les pinceaux sur la canebière après avoir été le transfert le plus cher du club phocéen. Décidément… Aujourd’hui, on est plus très loin du flop le plus retentissant. Le dernier à avoir fait rêver le parc par ses chevauchées fantastiques n’est autre que Ronaldinho mais lui n’avait pas coûté 42 Millions d’euros…

Pour toutes ces raisons, nous n’afficherons pas un optimisme béat sur la future saison du PSG. En revanche, nous sommes curieux et impatients de voir cette équipe à l’oeuvre ! 

Bienvenue dans le monde des bisounours…

Duel de poids plumes à Monaco. Pathétique…

Vendredi soir à Monaco, s’est déroulé le somptueux meeting Herculi où les spectateurs auront pu assister à une « difficile » victoire de Bolt sur 100M(9″88), un 5000M de haute volée avec Mo Farah et B.Lagat, Lavillénie qui tutoie à nouveau les sommets avec une nouvelle victoire à 5M90, Blanka Vlasic à 2M01 à la hauteur sans compter ce 3000M steeple d’anthologie où Kiprop échoue à seulement 1 centième du record du monde en 7’53″64 !!

Mais dès le samedi matin, toutes ces performances ont été balayées par l’altercation entre Mehdi Baala et Mahiédine Mekhissi Benabad. Coup de boule, crochets en pagaille, esquives, un combat digne de Pacquio vs Mayweather. Mais à priori « c’était rien. Juste une petite bousculade. On s’est parlé, c’est arrangé ».

Pathétique…

La blague du jour !

« Si je retrouve l’intégralité de mes capacités physiques, que je suis libre mentalement et que mes relations avec l’entraîneur sont bonnes, je pourrai atteindre le niveau de Messi ».

Sacré Fanck, retrouve déjà le niveau de Ribéry et on en reparle après…

Allo maman bobo…

À un mois des championnats du monde de Daegu, l’équipe de France d’athlétisme subit une sérieuse hécatombe. Après Leslie Djhone (400M), Ladji Doucouré (110M haies), Teddy Tamgho (triple saut), c’est Garfield Darien (110M haies) qui doit mettre un terme à sa saison.

Le refrain à la mode du moment, c’est « il vaut mieux que ça tombe cette année que la prochaine qui sera olympique ». Mais encore faut il se relever de ses blessures… C’est tout ce qu’on leur souhaite !

Allez les bleues !!!!

Samedi 09/07/11, quand l’anglaise a raté son tir au but offrant ainsi la qualification à l’équipe de France pour les demi-finales de mondial de foot en Allemagne, je me suis surpris a crier « Ouiii ! ». Les bonnes joies que seule l’équipe de France et ce dans n’importe quelle discipline, peut procurer. Le journal L’Equipe ne s’y est pas trompé en leur accordant la Une dès le lendemain.

En regardant ce match, il n’y avait plus cette curiosité à observer une fille habillée comme un garçon, tripoter un ballon mais vraiment la sensation de voir de vraies joueuses de football. Dans une émission de radio, Pierre Ménès pour rester dans la contradiction a déclaré qu’il n’était pas fan du football féminin. Certes, il le trouvait très technique mais pas assez « incisif et percutant ». C’est le même journaliste qui a critiqué le niveau de la Ligue 1 toute la saison dernière pour son faible niveau technique et la rudesse des défenseurs. Allez comprendre… 

À  quoi cela sert il de systématiquement comparer ? Pourquoi ne pas profiter de ces bons moments que nous font vivre ces bleues pleines de fraîcheur et d’enthousiasme ?

Bien sûr, quelle que soit l’issue de cette compétition, les bleues recevront les honneurs qu’elles méritent et une pluie d’hommages. D’ailleurs elles ont déjà gagné leur billet pour les J.O de Londres et certainement suscité quelques vocations. Mais ne nous leurrons pas, le chemin de la reconnaissance est encore long. Handballeurs et handballeuses ont payé pour le savoir…

En attendant, donnez nous encore un peu de rêve contre les USA demain à 18H (sur Direct 8 et Eurosport) !

Meeting AREVA, ce soir à ne louper sous aucun prétexte !

L’affiche de ce meeting, c’est bien sûr le duel entre Lemaitre et Bolt. Non, vous avez bien lu ! Il y aura bien « duel »dans la mesure où notre frenchie est dans une forme ascendante quand la foudre jamaïcaine cherche encore ses marques. D’ailleurs, Lemaitre pourrait rejoindre ces autres blancs (Kenteris, Menea) qui ont couru le 200M sous les 20″. Mais avant cette confrontation, il y aura de belles courses à suivre :

Sur 110M haies, Bascou et Darien tenteront de se rapprocher des intouchables Robles et Oliver.

Sur 100M F, Mang et Soumaré retrouveront elles ce sourire qui nous a tant illuminé l’été dernier à Barcelone derrière Veronica Campbell.

Les fans du demi-fond se délecteront de ce 3000M steeple où Kemboï a quand même demandé des lièvres pour l’amener sous les 8′ avec un Mekhissi en embuscade. 

Aurons nous le premier 1500M de l’été sous les 3’30 avec Laalou, Lagat et Kiprop ?

Dans le concours du saut à la perche, les meilleurs français seront là, mais c’est bien Renaud Lavillénie que l’on attend pour aller décrocher la meilleure performance mondiale de l’été.

Nous serons également curieux de voir la course de Pistorius contre Wariner sur 400M…

Si le temps ne nous joue pas de mauvais tour, nul doute que les performances seront au rendez-vous. Alors installez vous confortablement dans votre fauteuil et admirez le spectacle !

 

Il y a comme un hic…

Alors que la saison estivale bat son plein, il ne se passe plus une semaine sans que l’on ne s’extasie sur les belles performances de nos athlètes français. Lavillénie, Tamgho, Lemaitre  figurent dans le top 10 mondial de leurs disciplines respectives. N’oublions pas leurs poursuivants ? Compoaoré, Darien, Bascou, Barras, Clavier, Mesnil, Mbandjock, Baala, Mekissi ont les dents longues et ils ne demandent qu’à bousculer une hiérarchie bien établie dans le coeur des français. Mais n’allez pas croire que tout va pour le mieux. Où sont passées les filles ?

À Sotteville, Christine Arron a déclaré qu’après avoir repris l’entraînement sans pépins , elle voulait retrouver la forme pour les championnats de France. La doyenne du circuit est encore bel et bien présente. Dans un autre pays, peut être que la concurrence l’aurait déjà incité à ranger ses pointes. En France, il n’en est rien. Pourtant l’été Barcelonais 2010 augurait de belles promesses avec les médailles de Mang, Soumaré, Dehiba et des relayeuses du 4x100M. Les championnats d’Europe en salle à Bercy devaient donc confirmer l’hégémonie bleue mais chez les filles, cela a fait pschitt. Seule Nana Djimou a surnagé lors de l’heptathlon. Maigre consolation…

 Aujourd’hui, à chaque meeting national les meilleures sont regroupées sur 100Mhaies et pas une ne descend sous les 13″ quand le top niveau mondial se situe aux alentours des 13″50. Selon leurs coachs, elle manquent clairement de gnac et d’envie d’arracher la victoire. Sur 400M, elles peinent à descendre sous les 52″ bien loin d’une finale  mondiale (où il faudrait courir en 50″). Sur 200M, on attend encore une performance sous les 23″. Mais où est donc passée la 4ème performeuse française de tous les temps sur cette distance. Et sur 100M, à part Mang qui fait encore illusion, il n’y a plus personne. Du coup, c’est avec impatience que nous attendons le retour de la reine Christine…

O.L.B version 2010/2011 : Une saison… à oublier

 

 

Pour la deuxième année consécutive, Roro nous fait un bilan de son club de basket de coeur, Orléans Loiret Basket.

Après deux saisons en pleine bourre (avec la Coupe de France en 2010), le club s’est pour le moins essoufflé. Revenons sur cette saison 2010/2011, où le club n’a pas tenu ses objectifs…

L’avant saison

Le feuilleton de cette saison a commencé tôt, l’été dernier : Effectivement, un communiqué du C.A de l’Entente Orléanaise annonce un changement de patronyme pour la saison à venir. Le club se nommera désormais « Orléans Loiret Basket ». La nouvelle est dans un premier temps plutôt mal acceptée par les supporters historiques du club, mais elle est cependant vite digérée. Ce changement de nom est dû à deux raisons : le désengagement financier de Fleury-les-Aubrais et de St-Jean-de-Braye (deux villes qui font parti de l’AgglO, l’agglomération d’Orléans, d’où le nom « Entente »). Cependant, le conseil général du Loiret continue de subventionner le club. Le nouveau nom découle de ce nouveau partenariat : Orléans Loiret Basket, ce qui ressemble d’ailleurs à « Le Mans Sarthe Basket ».

Les transferts

Après la formidable épopée du club la saison passée, de nombreux joueurs ont été courtisés lors de l’inter-saison. Côté départs : Laurent Sciarra (parti à Pau, actuellement à la « retraite »), Tony Dobbins (meilleur défenseur de la saison 2009/2010 de Pro A) et Ryan Coville ont été transférés au Mans, Cedrick Banks quant à lui est parti chez le promu, Limoges. Il y passera d’ailleurs une très mauvaise saison. Certaines rumeurs évoquant même un retour de l’Américain dans le Loiret dès la saison prochaine. Enfin, Justin Doelman est parti en Espagne. En fin de compte, seuls Ludovic Vaty, Aldo Curti, Adrien Moerman, William Hervé et Philippe Hervé (le coach) sont restés pour aborder cette saison 2010-2011. Le recrutement a  donc été effectué en conséquence : avec les arrivées de Maleye N’Doye (international Sénégalais), Amara Sy (anciennement à l’ASVEL, capitaine de la sélection Malienne), James Richard Reynolds, Troy Bell (échoue de peu au draft NBA 2009 après avoir séduit les recruteurs des Boston Celtics), le Floridien Zach Moss et l’Anglais Jamar Smith. Maël Lebrun signe son premier contrat professionnel cette saison après avoir été le capitaine des espoirs Orléanais.

De septembre à décembre : le début des déconvenues

Avec le 3ème budget de Pro A, L’OLB voyait (trop?) grand cette saison. Le premier match de la saison s’est déroulé chez le promu, Limoges, dans un beau Palais des Sports chauffé à blanc (sans jeux de mots, Palais des Sports de Beaublanc à Limoges). En effet, la saison passée, Orléans s’est imposé à Limoges en 1/2 finales de la Coupe de France. Les joueurs de Limoges avaient donc de quoi se motiver pour entamer au mieux la saison. Ce sera pourtant Orléans qui s’imposera, difficilement, déjà. Précisons qu’avant ce match, l’OLB a été sorti de l’Eurocoupe ( Ligue Europa au football) par Mariupol et a perdu le Trophée des Champions contre Cholet (85-79). S’en suivirent 3 gros matchs pour les Orléanais : respectivement Nancy, Cholet (de nouveau) et Gravelines. Résultats: 3 défaites (-11 contre les Lorrains, -8 contre Cholet et -3 seulement contre les Nordistes). Reversé en Eurochallenge (3ème Coupe d’Europe), l’OLB tombe sur deux clubs belges (Mons et Ostende) ainsi que Nancy. Au terme d’un premier tour très disputé, l’OLB termine 4ème du groupe et prive Nancy d’une qualification pour le second tour après les avoir battu au Palais des Sports 92 – 90, deux jour avant le réveillon de Noël. A ce stade de la saison, Orléans se situe hors du Top 8, ce qui a le don d’exaspérer le C.A. Une décision radicale est prise : le licenciement de Troy Bell et de Zach Moss (ce dernier étant inactif sur le terrain et sifflé par tout le public Orléanais. Il poursuit actuellement le club en justice pour licenciement abusif…).

De janvier à mai : un regain d’espoir

Un score historique relance l’OLB : 96 – 39 contre la SIG de Strasbourg (+57). Tous les matchs disputés par l’OLB après cette date s’avèrent être très serrés et c’est le manque de leaderchip, que devait apporter Amara Sy, qui a souvent fait défaut aux joueurs de la capitale du Centre. Les matchs se concluent par des défaites ou des victoires de 2 ou 5 points. D’une journée à l’autre, l’OLB est passée de la course au maintien à la course aux play-offs dans un véritable mano à mano avec des équipes comme Paris-Levallois, Poitiers, Pau-Lacq-Orthez, Le Havre… C’est donc sans gloire qu’Orléans Loiret Basket se maintient en Pro A (le minimum syndical me direz-vous, pour un club qui joue l’Europe en début de saison) mais les choses auraient été autres si la réussite avait été au rendez-vous (défaite à un panier près) et si la saison à domicile n’avait pas été aussi catastrophique (5 victoires pour 15 journées). A l’issue de la dernière journée de championnat, Philippe Hervé a d’ailleurs déclaré « On a été très constant, avec 2 victoires et 3 défaites toutes les 5 journées de championnat. On aura toujours eu cette capacité à gagner les matchs importants par rapport au maintien. A aucun moment on a lâché. On a souvent montré notre capacité à rebondir, mais on a jamais eu celle à enchainer. Ça a entretenu une frustration permanente depuis septembre ». Il a tout dit.

Gérer l’après saison

Évidemment déçus par la prestation du club, les Orléanais ont malgré tout répondu présent aux matchs à domicile (le Palais des Sports affichait chaque soir 3 100 places occupées sur 3 222 soit 96% de remplissage). L’idée d’une grande salle de 10 000 places sur les bords de Loire est donc toujours d’actualité, d’autant plus que la ministre des sports, Chantal Jouanno, pense allouer une aide financière de 10M€ pour faire aboutir le projet. L’Arena « devrait » voir le jour pour la saison 2014/2015 au mieux. Côtés transferts, on note les départs d’Adrien Moerman (Nancy) et d’Aldo Curti après de longues années de fidélité à Orléans. On leur souhaite le meilleur pour la suite de leur carrière. Ludovic Vaty a réussi (enfin?) son transfert : il rejoint Gravelines-Dunkerque (59), brillant demi-finalistes des Play-Offs cette saison et régulièrement en haut de l’affiche ces trois dernières saisons. Les pigistes médicaux vont malheureusement rentrer chez eux (Éric Campbell et Tajuan Porter). « Malheureusement », car ils ont amené beaucoup de fraîcheur et de nouveauté dans le groupe cette saison. Amara Sy et Maleye N’Doye sont, eux, prolongés. Pour ce qui est des arrivées: Georgi Joseph (un pivot Parisien d’1m99, 29 ans), Yohann Sangaré (un meneur également Parisien d’1m93, a régulièrement joué en équipe de France et a joué à l’ASVEL Villeurbanne). L’intégration des deux Parisiens se fera « sans soucis majeurs » ont-ils déclaré : ils ont effectivement de la famille à Orléans. Autre arrivée, pour le moins cocasse, celle de Marc-Antoine Pellin : le natif… d’Orléans  évoluait au Mans. David Monds, un ex-joueur de Oklahoma City (NBA) signe également. Malgré la saison médiocre et de fortes rumeurs, le coach, Philippe Hervé, est reconduit pour deux ans. A l’heure où je boucle ce post, ce sont les seules recrues à l’actif du club pour la saison 2011 / 2012. Je vous tiendrai au courant si il y a une évolution (Philippe Hervé attend encore deux recrues).

A bientôt sur le Comptoir et merci à Doudounaldo pour la confiance qu’il m’accorde.