Jusqu’où iront ces bleus ?
Posté par aucomptoirdesports le 25 août 2010
L’heure de la reprise a sonné sur le Comptoir et rien de tel qu’un bon mondial de Basket en Turquie pour rentrer doucement dans cette saison de transition avant les Jeux. A l’instar de nos athlètes et de nos nageurs, nos basketteurs vont tenter de nous faire vibrer au rythme de la balle orange. Cependant, la tâche s’annonce ardue. A l’issue d’une tournée américaine et d’un tournoi de préparation compliqués, le Comptoir décortique les forces et les faiblesses de cette équipe de France avant son premier match face à l’Espagne (tenante du titre).
Les Faiblesses
• Le poids des absences : Parker, Beaubois (à la mène), Noah, Turiaf, Séraphin (à l’intérieur), Piètrus (à l’extérieur), de quoi faire une belle équipe, non ? Il manque des joueurs capables de mettre des points de façon régulière que ce soit à l’intérieur où à l’extérieur. A ce stade seul, Ali Traoré (futur pivot de la Roma) semble se démarquer de ses camarades de jeu. D’ailleurs dans le secteur intérieur, le déficit de taille est criant par rapport aux autres nations. Aucun joueur n’est une réelle menace dans le jeu dos au panier. Et notre capitaine Boris Diaw avec cette nonchalance qui le caractérise donne toujours cette impression de pouvoir dominer son adversaire sans vraiment jamais donner sa pleine mesure. A la mène, Nando De Colo ne semble pas encore avoir pris la mesure de son nouveau poste. Il doit d’avantage orienter et influer sur le jeu de l’équipe. A l’extérieur, Gelabale s’est montré très décevant durant ces matchs de préparation tandis que Nicolas Batum en progrès ne s’est pas encore montré très percutant.
• Un coach usé mentalement : Nous ne doutons pas des qualités de coaching de Vincent Collet qui a déjà fait ses preuves avec l’ASVEL mais comment ne pas penser que cet entraîneur soit très frais après 3 années de labeur sans coupure ? De plus, il doit à nouveau gérer à distance son équipe de Pro A qui débutera la saison et notamment le tour préliminaire de l’Euroligue sans lui. Quelle emprise sur un groupe en perpétuel remaniement ?
Pas très rassurant tout ça et pourtant …
Les Forces
• Une défense de fer : C’est le principal enseignement de ces matchs de préparation. Les bleus devront s’appuyer sur cette qualité principale par laquelle ils ont montré à maintes reprises de grosses qualités athlétiques et de vitesse. On a ainsi pu observer de grosses séquences de jeu où le gain de balles permettait de développer de belles séquences de jeu. Mais ce type de jeu nécessite une débauche d’énergie extrème. Sera-ce suffisant sur toute la durée d’un championnat du monde où il y aura quasiment un match tous les jours ?
• L’état d’esprit : C’est ce qui a guidé la délégation d’athlétisme et fait défaut à nos footeux. Or en Turquie, il semblerait que le moral des troupes soit au beau fixe. Plus que jamais cette équipe de France en manque de leaders dans le jeu devra s’appuyer sur cet état d’esprit afin de combler les lacunes criantes entrevues sur les parquets. Mais, en sports collectifs, ce sont souvent les victoires qui appellent les victoires et les évènements ont montré qu’il fallait de plus en plus se méfier de l’adage, « Le groupe vit bien ».
Tous ces arguments ne poussent pas à un optimisme béat. Et en cas de mauvais résultats, nous ne pourrons pas nous cacher derrière les absences de nos stars car c’est l’ensemble des grandes nations qui est touchée par cette cascade de forfaits (Pau Gasol , Lebron James, Nowitsky…). En revanche, il serait bon une fois pour toutes de clarifier les relations entre la FIBA et la NBA. Beaucoup de joueurs privilégient leur carrière individuelle (renégociation de leur contrat) au détriment de leur sélection nationale. Un comble pour un sport collectif ! Et puis comment expliquer que l’organisation de ces mondiaux en cette pré-saison. Alors comme Jacques Monclar nous pensons que durant ce mondial, l’équipe de France de Basket n’a aucune marge sur ses adversaires et qu’une qualification pour le deuxième tour serait déjà un résultat positif.
Premiers éléments de réponse face à l’Espagne dimanche sur Canal Plus Sport.
Ecrit avec Toche
Nous avons une eu une première réponse en espérant qu’ils ne perdront pas contre le Liban. Cela dit ce sport souffre quand même beaucoup d’être dominé par la NBA, qui l’étouffe chaque année un peu plus.
Mais le festival français continue. Ce qui rend l’équipe de France de foot encore plus ridicule et met en avant des sports moins médiatisés : Cela ne fera pas changer les choses mais, encore un effort des footeux et on verra peut-être d’autres sports sur les chaines accessible à tous.