En partance pour Barcelone…

Le Comptoir va tourner au ralenti pendant quelques jours puisque l’on a cette chance avec mon ami JyC d’assister aux championnats d’Europe d’athlétisme de Barcelone. Résumés, photos… dès notre retour.

 

Fin de saison pour nos espoirs

En début de saison, nous avons fait connaissance avec 2 jeunes espoirs de l’ES Montgeron Athlétisme, Toumany Coulibaly et Bruno Bertogal.

Pour Toumany, il s’agissait de confirmer son superbe hiver en salle (finaliste aux Elites de Bercy sur 200M). Après un début tonitruant sur 200M aux Interclubs (21″36) et 10″59 sur 100M, il s’est fait plaisir sur un 400M (le 1er de sa jeune carrière) en 48″12. Malheureusement, un problème de bassin l’a contraint à renoncer aux championnats de France Espoirs mais surtout aux « Elites » de Valence pour lesquels il aurait certainement repêché.

Pour Bruno, ce fut tout l’inverse. Gêné par une blessure à la cuisse, Bruno a plus vu le kiné que la piste d’athlé cet hiver. Alors le principal objectif pour le coach était de voir comment son athlète allait gérer le passage des haies de 0M99 à 1M06 lors de la saison en plein air. Plusieurs disqualifications (mauvais départs et mauvais franchissements de haies) ne l’ont pas empêché d’être finaliste (5ème) aux France Espoir (en ayant réalisé 14″42 en demi !!). De quoi nourrir de gros espoirs pour la saison prochaine si son corps veut bien le laisser en paix.

En athlétisme, rien n’est jamais déterminé à l’avance si ce n’est la date des compétitions. Il y aura toujours des impondérables liés aux contraintes scolaires, familiales, ou encore professionnelles sans parler des blessures qui peuvent vous pourrir une saison. C’est tout l’art du coaching d’accompagner l’athlète dans ces moments difficiles. Alors peut-on parler de bilan mitigé pour nos 2 athlètes ? Au vu de leurs ambitions personnelles certainement. Ils avaient certainement rêvé de podium mais leurs belles performances ne peuvent qu’en amener d’autres. Et nul doute qu’ils sauront rebondir !

Le Comptoir leur donne rendez vous la saison prochaine …

La jurisprudence Doucouré…

Il y a quelques jours le Comptoir se réjouissait de la belle organisation des championnats de France qui ont eu lieu à Valence du 9 au 11 juillet 2010. Des duels (à la perche, sur steeple, sur 100M…) à la pelle, des performances de haut-niveau et surtout impossible de se cacher ou de faire l’impasse  puisque les athlètes étaient obligés de se présenter dans leur discipline de prédilection.

Aucun passe droit donc jusqu’à hier avec le repêchage de Ladji Doucouré pour les championnats d’Europe de Barcelone. Entendons nous bien, nous ne remettons ni en cause le vécu et l’expérience ni ressources de l’athlète que nous pensons vraiment capable d’aller au bout. Non ce que le Comptoir regrette, c’est d’avantage ce cadeau venu du ciel 4 jours après la date butoir des minimas. Que penser de l’influence d’un coach aux multiples casquettes (coach, manager, consultant, ami du DTN…) ? Pourquoi lui et pas moi ? Ces questions, Martinot Lagarde (grand espoir du 110M H 13″56), Eunice Barber (6M64 au lieu des 6M71 requis alors qu’il n’y a plus personne de sélectionné en longueur) vont forcément se les poser et c’est bien là que le bât blesse…

Enfin, et c’est ce qu’il y a de mieux à espérer, si Ladji Doucouré récupère une breloque de Barcelone, cette mini-polémique n’aura plus lieu d’être…

Toute l’actu de l’Entente Orléanaise Loiret 45 sur le Comptoir.

Le Comptoir est fier d’annoncer sa collaboration avec un jeune Orléanais, dit Roro. En tant que régional de l’étape, il nous commentera à chaud et à froid les résultats du club phare de sa région en Pro A (Basket), l’Entente Orléanaise Loiret. Comme à chaque intersaison, c’est le mercato qui alimente toutes les chroniques sportives et Roro nous fait un point sur Orléans.

Les Transferts à Orléans:

Suite à deux saisons pleines, ponctuées par quelques finales malheureuses (Play-Offs en 2009, Semaine des As en 2009 & 2010) mais par la récente victoire en Coupe de France (73-69 contre Gravelines), les joueurs Orléanais sont très sollicités.

Côté départs

L’emblématique Laurent Sciarra  a signé à Pau-Lacq-Orthez (une pré-retraite?) ou encore Ryan Coville qui signe au Mans. Ludovic Vaty ainsi qu’ Anthony Dobbins sont également incertains pour la saison prochaine.

Le temps des jeunes ?

Le coach, Phillippe Hervé, prolonge jusqu’en 2013 et veut laisser la place aux jeunes du centre de formation du club de la Capitale du Centre. Ainsi, William Hervé, Maël Lebrun et Johwe Casseus ont signé leur premier contrat Pro à Orléans pour les trois prochaines saisons. Johwe Casseus sera quand même prêté à Antibes (ProB) pour « parfaire sa formation et gagner du temps de jeu« 

 Côté arrivées

Aldo Curti, récemment appelé en équipe de France, à prolongé son contrat, tout comme Adrien Moerman et Justin Doelman (excellent à trois points).

Amara Sy signe à l’entente. Il a joué à Cergy-Pontoise (club formateur), au Mans, à Villeurbanne (MVP Finale Play-off contre… Orléans!), à Athènes, Murcia et en D-league.

Autre arrivée, Zach Moss. Il a fait les beaux jours de Vichy (champion de ProB, Finale semaine des as et Play-Offs pour la première saison du club en ProB). Athlétique, Zach fait preuve d’un engagement exemplaire sur le terrain.

Sean Marshall signe aussi dans le Club du Loiret. Né en Californie, il débute sa carrière Pro en Turquie, puis en Grèce. Il arrive en France la saison dernière, à Dijon. Malgré la relégation du club en Pro B. Plus tard, il sera élu meilleur joueur de Pro A en Octobre.

La dernière recrue Orléanaise se nomme James Richard Reynolds. Notamment passé par l’ASVEL, il évoluait du côté de Varèse en Italie la saison passée.

L’Entente aura besoin de toutes ses recrues pour se qualifier lors du tour préliminaire de l’Eurocup (contre le club Ukrainien de Mariupol le 29/09 et le 06/10).

Avec le troisième budget de ProA cette saison (budget à la baisse à cause de la montée en Nationale de l’US Orléans Foot) l’Entente a encore les moyens de réaliser une bonne saison. Au coach de faire que la mayonnaise prenne entre tous ces joueurs.

Roro l’Orléanais
A suivre….

 

Joseph Bissang, un arbitre au top !

 

 

Vous n’avez pas Sport Plus et vous êtes loin du basket français ou de l’Euroligue. Son nom ne vous dira peut-être rien, pourtant Joseph Bissang est l’un des meilleurs arbitres de Pro A. Il officie en Euroligue ou encore lors des championnats du monde jeunes.  Il a accepté de nous livrer son regard sur le Jeu (qu’il affectionne tant) et sa profession d’arbitre (si décriée dans d’autres sports).

Qu’est ce qui t’a poussé à devenir arbitre ?

Au départ, je ne pense pas que j’étais fait pour être arbitre. J’ai commencé à jouer à l’âge de huit ans tout à fait par hasard. Et c’est tout naturellement que je suis tombé amoureux du jeu. En minimes, un grand Monsieur, Alain Crampe, mon responsable de club m’a orienté vers le Racing où j’ai fait mes classes.  L’envie de mieux saisir la difficulté technique de certains arbitres et au gré d’une rencontre avec Gilles Bretagne, l’idée de devenir arbitre de haut niveau a fait son chemin et m’y voilà aujourd’hui.

Quel est ton quotidien aujourd’hui ?

Sur le plan de l’accompagnement, l’inverse d’un joueur. Tu es obligé de te prendre en main tant au niveau de la préparation physique  que mentale. Il faut être bien physiquement jusqu’à la dernière minute et au-delà afin de limiter les erreurs dans les moments clés. Cela passe  par visionner les rencontres des matchs précédents afin de traquer les erreurs, le placement, la prestance, l’image que l’on renvoie aux différents acteurs. Corriger et remédier pour les rencontres suivantes.

Cela doit te prendre du temps ?

Oui ça prend du temps ! Je me documente sur l’environnement basket, j’essaie d’avoir une condition physique optimale. Je démarre souvent le visionnage de mes matchs dans le train et cela prend plusieurs heures. Au niveau international, il faut être présent la veille de la rencontre et en France au moins 3-4 Heures avant. Cela nécessite donc de trouver le bon équilibre tant dans la vie professionnelle que familiale.

Est ce que tu as des retours sur ta pratique et est ce que l’on te donne les moyens de tes ambitions ?

Des anciens arbitres viennent nous évaluer pour nous dire quels points travailler. J’essaie de mettre tout ça en parallèle avec mon analyse vidéo. Les salles nous fournissent les images du match à l’issue de chaque rencontre. Dans l’absolu, j’aimerais avoir une fiche sur chaque joueur, entraîneur et même arbitre afin d’en connaître les qualités et les défauts techniques. Ceci me permettrait d’avoir plus de maîtrise et pouvoir répondre de façon adéquate aux problèmes auxquels je suis confronté.

Une fiche sur les arbitres ?

Oui, il faut savoir que contrairement au football par exemple le trio arbitral est désigné avant chaque rencontre de ProA. Le 1er arbitre est là pour trancher s’il existe un litige sur la rencontre. Cela demande donc une certaine adaptabilité et rapidité quant aux éventuelles décisions à prendre. Et pour les joueurs et entraîneurs, c’est pareil. On connaît rapidement tous les joueurs et il est important de savoir celui qui va donner le rythme et le ton de la rencontre que ce soit au niveau de l’agressivité physique ou verbale de la communication ou du jeu tout simplement. Il est donc important de donner les informations à mes collègues afin de fixer un cadre à la rencontre et que les joueurs n’en sortent pas.

Justement quelle image penses tu renvoyer aux joueurs ?

J’espère qu’elle a évolué ! (Rires) Venant du jeu, j’étais beaucoup trop strict au début. Je remettais très vite en place les joueurs qui étaient border line. Ils ne l’acceptaient pas forcément même si les décisions étaient justes… Mais j’ai appris à me remettre en cause au fil du temps, des visionnages vidéos, des remarques des uns et des autres (managers, évaluateurs, formateurs, joueurs, coachs..). Un arbitre doit avoir « une main de fer dans un gant de velours ». Il faut savoir recadrer et cela passe parfois par un geste, une tape, un regard, une sanction. On peut même chambrer à partir du moment où le joueur est dans cet état d’esprit.

Tu as du connaître des hauts et des bas depuis le début de ta carrière ?

Les bas servent à se poser les bonnes questions et rebondir. Mes premières années en Pro A n’ont pas été faciles mais cela a été un passage obligé pour continuer dans le bon sens. Je relativise le classement et je me donne les moyens d’avancer.

Il y a eu des hauts aussi comme cette consécration de meilleur jeune arbitre en 2006 ?

C’est sûr que cela fait toujours plaisir d’être reconnu par ses pairs. Mais l’un des moments forts fut ma première semaine des As à Clermont en 2003. Je savais que je n’avais pas le niveau. C’était un test et on me faisait confiance. Il fallait que je la mérite ! Et faire partie du trio qui a arbitré la finale a été une véritable satisfaction. Et puis en Euroligue, arbitrer dans une salle aussi mythique que Barcelone a été un grand moment.

Justement comment gères tu l’ambiance de ces rencontres européennes parfois très hostile ?

Très sincèrement, l’ambiance qui règne dans les salles n’affecte pas mon jugement.Le public aussi festif et hostile soit-il, doit jouer son rôle. Moi je ne m’occupe de ce qu’il se passe sur le 28/15. Et puis cela a bien évolué depuis 10 ans.

D’ailleurs, le corps arbitral subit moins d’attaques que dans d’autres sports (rugby, foot) !

Au basket, on a la chance d’avoir des joueurs responsables qui se respectent entre eux. Et ce respect, ils nous le donnent également car nous sommes au centre du jeu et garants d’une certaine équité. Mais bon, il ne faut pas se leurrer. Dans les divisions inférieures dans lesquelles j’ai beaucoup exercé, c’est beaucoup moins rose. Il faut responsabiliser les adultes qui ont à faire à de jeunes arbitres en formation tout autant que leurs jeunes…

Quels conseils donnerais tu à un jeune qui souhaite devenir arbitre ?

Je lui demanderai pourquoi ? Et puis je lui dirai de continuer à jouer car ce sont les situations vécues dans le jeu qui permettent de mieux appréhender certaines situations.

Pour en revenir au Jeu, à quel niveau situes tu le basket français ?

Contrairement aux idées reçues, le basket français est assez reconnu. En championnat d’Europe ou du monde jeunes, l’équipe de France est régulièrement médaillée. En NBA, c’est la nation la plus représentée. En Europe, des jeunes joueurs comme Nando De Colo arrivent à s’imposer dans des clubs comme Valence (Ce n’est pas rien).

On tend de plus en plus à se rapprocher des règles NBA, qu’est ce que tu en penses ?

C’est bien de vouloir uniformiser mais quel impact sur la dimension collective et physique du Jeu ? Je suis en attente de voir le réel impact sur le basket français.

Le règlement justement, la défense de Linehan a été sujette à polémique. Comment tu gères ces moments là ?

John Linehan a une défense particulière car il est petit très rapide et très physique. Kobe Bryant dit que c’est le joueur qui lui a donné le plus de difficultés en défense. Sa défense est reconnue et elle est propre. Quand on a à faire à ce genre de joueurs atypique (Sciarra, Rigaudeau, Muresan…), il faut s’adapter et communiquer encore plus dans le trio arbitral. La ligne de conduite est de ne pas sanctionner le joueur s’il ne le mérite pas. Et donc rester très vigilant.

Quels sont les joueurs qui t’impressionnent le plus ?

J’aime bien l’humain avec un grand H alors je peux dire que j’admire des gens comme l’abbé Pierre ou  N.Mandela qui sont de vrais humanistes. Il faut garder à l’esprit que le basket est avant tout un sport. Et les joueurs qui allient le professionnalisme avec cette vision du jeu vont avoir ma sympathie. Il y en a encore beaucoup en activité mais pour n’en citer qu’un, je dirai Tarik Kirskay qui est un joueur ex-tra-or-di-nai-re ! Pourtant, c’est le seul joueur que j’ai exclu pour un mauvais geste. D’ailleurs je ne comprends toujours pas ce qui lui est passé par la tête.

Quelles sont tes ambitions ? Les championnats du monde ? Les Jeux Olympiques ?

D’abord et avant tout progresser et franchir les étapes une par une. Après si je mérite d’aller dans ces championnats ou Jeux et que j’y suis, tant mieux ! En attendant pour les prochains mondiaux, il y a deux excellents arbitres français que sont David Chambon et Eddie Viator, et j’espère qu’ils iront le plus loin possible.

Et ton après carrière, comment l’envisages tu ?

Pour l’instant je me consacre à fond à l’arbitrage (la fin de carrière d’un arbitre en Europe est fixée à 50 ans et en France, il n’y a pas de limites).Mais ce qui est sûr, c’est qu’en étant un inconditionnel du jeu, je resterai dans le basket que ce soit l’entraînement ou l’arbitrage.

Un grand Merci à Joseph Bissang pour sa disponibilité et une bonne continuation pour la suite de sa carrière.

 

Yalouz, pourquoi pas…

A la manière de LEquipe avec Aimé Jacquet , le Comptoir, toutes proportions gardées, fait son méa culpa vis à vis du DTN, Ghani Yalouz (la fédé attendra…). En effet, nous émettions des doutes quant à son réel impact sur le microcosme de l’athlétisme français.

Depuis son intronisation, le DTN n’a eu cesse de clamer que l’objectif était Londres 2012. Aprés le round d’observation aux mondiaux de Berlin, nous attendions avec impatience les premières mesures phares. La plus attendue était cette réorganisation des championnats de France « Elites ». Les plus sceptiques dont nous faisions partie voyaient déjà poindre une pluie de passe-droits. Il n’en fut rien. En imposant aux athlètes d’être présents sur leur discipline de prédilection, il a offert aux spectateurs de Valence un superbe spectacle. Ainsi sur 3000M steeple, il n’était plus question de chronos mais de suprématie entre 2 des meilleurs performers mondiaux du moment (Tahri et Mekhissi). Quel finish ! De même à la perche où Mesnil, Clavier et Dossevi ont poussé Lavillénie à une belle barre de 5M94 (record des championnats). Tamgho, Compoaoré au triple saut, Lemaître et MBandjock sur 100M… Ce n’est pas un hasard si tous étaient présents tant les athlètes se réjouissent de la présence de Yalouz. Certains l’auraient plus vu en un an que le précédent DTN en 4 ans… Bien sûr, il existe encore quelques dysfonctionnements. Comment expliquer, en effet, que certains coachs individuels n’aient pas d’accréditations délivrées par la fédération pour accéder aux lieux d’entraînement et  d’hébergements de leurs athlètes ? Mais bon nous aurons l’occasion d’en reparler…

En attendant ne ratez surtout pas le Meeting Areva de vendredi qui devrait tenir toutes ses promesses !

Zap Sport Weekend : Fini le foot !

La coupe du monde a pris fin lors de ce weekend qui a été riche mais alors très riche en émotions !

Athlétisme, France « Elites »,  Une compétition qui ressemblait enfin aux fameuses trials américaines avec des performances de niveau mondial mais aussi de belles luttes pour avoir le titre. On retiendra juste cette remarque de Fadil Belhabouss (vainqueur du 400M Haies), « Avant je me fichais un peu du titre mais maintenant j’en mesure l’importance ! ». C’est un bon début…

Tennis, Coupe Davis, L’équipe de France a atomisé la Roja. Eh oui les espagnols ne sont pas invincibles partout et Monfils Llodra  et Benetteau ont ouvert la voie des demi-finales de façon magistrale. Alors on ne parlera pas des absents (Tsonga, Gasquet, Nadal…) qui ont toujours tort…

Formule 1, Grand Prix de Silverstone, le feuilleton de ce championnat est plein de rebondissements. A t’on atteint le point de non retour chez les Red Bull entre M.Webber et le reste de son Team. En tout cas, la gué-guerre qui agite cette écurie pourrait bien faire le bonheur des McLaren d’Hamilton et Button.

Cyclisme, Tour de France,  La fin d’un mythe ! L. Amstrong a chuté et désormais la Grande Boucle peut écrire une nouvelle page de son histoire. Plus que jamais la victoire de Schleck à Avoriaz et le maillot jaune de Cadel Evans ont relancé ce Tour que l’on croyait à nouveau au bon vouloir de Contador et amstrong. Un vrai bol d’air frais…

Football, Coupe du monde 2010, La France à défaut de trouver les bleus s’est couverte de rouge en cette nuit du 11 juillet. Mais en même temps nous avons assisté à la victoire du JEU. Jeu qui faisait la fierté des bataves, il y a encore quelques années… Cruyff a d’ailleurs déclaré que les néerlandais avaient joué « lamentablement et tristement de manière très sale ». Comment lui donner tort ?…

Quand Iker Casillas nous fait une « Raymond »…

Tout comme Raymond Domenech, la compagne d’Iker Casillas est journaliste, et tout comme notre désormais ex-sélectionneur, Iker Casillas a été quelque peu chahuté. Alors comme Raymond, Iker a dévoilé son amour à sa belle en direct. La classe Iker ! A regarder jusqu’au bout !!

Toulalan, ce petit caïd…

Celui que l’on érigeait comme une probable victime des « petits caïds »  de l’équipe de France et que certains projetaient même comme futur capitaine des bleus serait donc l’un des meneurs de la fronde de Knysna.

La mascarade à laquelle nous avons assisté en Afrique du Sud ne serait donc pas le seul fait de ces jeunes issus des cités, qui manquent cruellement d’éducation… Un soulagement pour le Comptoir ! Non pas que nous cautionnons ce qui s’est passé mais nous n’admettons pas la façon dont cela a été traité.  Cette stigmatisation des comportements anti-civiques de la part de certains joueurs de l’équipe de France devenait presque dangereuse. Il fallait les entendre aujourd’hui, ces journalistes et consultants être plus conciliants avec ce pauvre Jérémy que l’on pensait « plus intelligent que les autres » (Fernandez) car « Il a eu du courage de se confier car cela ne doit pas être facile pour lui qui passe ses vacances en Famille à Nantes contrairement à ceux qui sont à l’étranger » (Di Méco). Incroyable ! Le même Luis Fernandez qui « vomissait » les propos de Gallas quelques jours plus tôt. Pourtant, le joueur ne faisait que confirmer les attaques récurrentes dont a fait preuve le sélectionneur durant 2 ans (à savoir un mauvais coach qui n’a pas su gérer son groupe…) en particulier sur RMC… Mais revenons à notre « pauvre » Jeremy Toulalan. Qu’a t’il dit au juste ? Rien de plus que Malouda, Henry ou Evra qui nous disaient déjà que le groupe était solidaire et qu’il n’imaginait pas les proportions que cela prendrait, qu’il regrettait et blablabla…

A présent, nous espérons une médiatisation plus juste et nous sommes dorénavant curieux de voir quelles sanctions vont être prises et envers quels joueurs ?  

Historique mais pas exceptionnel …

Quel est le ou la dernière athlète français à avoir fait la Une de L’Equipe ? Une idée ?

9″98 est une marque historique pour le jeune C.Lemaître qui devient le premier blanc sous la barrière mythique des 10″. Tant et si bien que certains journalistes (I-Télé) parlent déjà d’un métabolisme génétique différent… Vaste débat sur les clivages Noirs-Blancs qui subsistent en athlétisme. Sur le Comptoir, personne ne remet en cause le caractère historique et de très haut niveau de cette performance. En revanche, la performance en elle-même n’est pas exceptionnelle puisqu’aujourd’hui, il rentrerait tout juste dans une finale de niveau mondial. Lui-même mesure le chemin qui lui reste encore à parcourir pour se rapprocher des tous meilleurs. Ne boudons pas notre plaisir car il est vrai aussi que tout le monde apprécierait de voir un français (noir ou blanc) en finale du 100M olympique ou mondial.

A cet égard, sur le Comptoir, on regrette justement que notre grand quotidien sportif n’ait pas mieux relayé la portée exceptionnelle de la performance (17M98) de Teddy Tamgho à New York. De plus, si Lemaître a fait les 2 premières pages du journal, on peut aussi regretter le tout petit encart fait aux championnats de France d’athlétisme qui pour une fois tient toutes ses promesses. Ce concours du triple saut où malgré des crampes persistantes, Teddy Tamgho a tenu à faire respecter la hiérarchie devant un étonnant et virevoltant Benjamin Compoaoré ou encore ce beau retour de Christine Arron (11″27) qui monte doucement et sûrement en puissance. Aucun écho pour la confrontation du jour entre Tahri et Mekhissi Benabbad.

Mais n’ayez crainte, vous aurez un petit résumé du Comptoir…