Posté par aucomptoirdesports le 13 juin 2010
Avec la meilleure attaque 60 buts pour seulement 9 encaissés, le Saint Quentin Football Club termine la saison en boulet de canon. Si le titre a mis longtemps à se dessiner, faute à un adversaire qui n’a rien lâché, le SQFC a assuré la montée dans la division supérieure à une journée du terme du championnat. Le coach nous raconte …
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Posté par aucomptoirdesports le 12 juin 2010
Plus question de désamour autour des bleus, il n’ y avait qu’à voir les les gens se masser dans les magasins pour acheter gâteaux apéros, bières et autres pizzas. Sans parler des regroupements autour des écrans géants… Il n’y a que la coupe du monde de football qui génère autant de passion. Et pourtant lors de cette journée d’ouverture, nous sommes restés sur notre faim. Raymond nous a encore fait du Raymond…
Après avoir exploré un nouveau système de jeu (4-3-3) durant les matchs de préparation, le voilà qu’il revient à son traditionnel (4-2-3-1). A ne plus rien y comprendre ! Pourtant c’est simple « On a adapté l’organisation mais on a pas complètement changé de système. Pour moi cela ne veut pas dire grand chose. Pour moi la manière dont on anime le jeu est plus importante. » C’est certain ! Sauf qu’hier soir, l’animation offensive n’a pas été impressionnante face à une faible équipe d’Uruguay. Les bleus n’ont pas concédé d’occasions franches mais hormis ce coup franc de Gourcuff on ne peut pas dire que le gardien uruguayen ait été plus mis à contribution que Lloris. Pourquoi s’obstiner à mettre Ribéry sur un côté gauche où il s’est retrouvé plus souvent en position de centrer que dans sa position favorite de fixer le défenseur et repiquer dans l’axe ? Govou à droite, cela reste toujours un mystère. Malouda, le meilleur joueur à son poste, écarté…Henry dans l’axe qui recadre et replace sans arrêt ses partenaires avec une plus grosse présence dans la surface de réparation, c’était pas trop mal, mais on lui préfère encore Anelka.
Il est toujours plus facile de critiquer le passé avec les lunettes du présent. Mais force est de constater que les bleus guidés par Raymond ne donnent pas l’impression de savoir où ils vont. Alors doit on abonder dans le sens de Guy Roux lorsqu’il déclare « On a un jeu de préparation mais il n’y a rien offensivement. Il ne faut pas rêver. On joue mal pendant 4 ans et on a pensé que tout se passerait bien le 11 juin. C’est impossible. »
Au Comptoir, on a plutôt tendance à croire que l’impossible est réalisable. Allez les bleus !!
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Posté par aucomptoirdesports le 8 juin 2010
Impossible de passer à côté de l’évènement planétaire de l’année. Des guides, livres, reportages TV ou audio aux points presse de notre équipe nationale, la coupe du monde est maintenant dans tous les esprits. Et c’est vrai qu’il est toujours intéressant d’avoir un historique de cette compétition. A ce jeu, c’est tout particulièrement le documentaire de Stéphane Benamou qui a retenu notre attention, La véritable histoire des bleus narré par Lorent Deutsch. Analyses et commentaires de journalistes, anciens joueurs ou sélectionneurs viennent étayer ce récit et y donner une autre dimension. Morceaux choisis
La génération 82, en précurseur ?
Le documentaire démarre donc sur le mondial 1978 en Argentine dans un climat politique instable (affaire Pinochet, dictaure des généraux…) qui n’est pas sans rappeler celui des J.O 2008 de Pékin avec la question suprême : doit on y participer ? La compétition dans laquelle les bleus ne font que figurer se déroule dans une atmosphère malsaine et corrompue. C’est presque sans gloire que l’Argentine remporte son mondial. 4 ans après, place à la génération Platoche. Passage dans la plus grande émission de variétés de l’époque, apparitions dans les publicités, stage en altitude à Font Romeu, rencontres avec les sponsors. Finalement, on se rend compte 30 ans après que nos bleus n’ont rien inventé…
1998, le tournant ?
On ne reviendra pas sur LA victoire que Vikash Dhorasso a tenté de désacraliser en fustigeant le documentaire culte de Vincent Alix Les yeux dans les bleus. « C’est de la romance, j’ai fait 15ans de haut-niveau et ça a toujours été pareil, préparation de match, parties de cartes, moments de solitude… » Oui, mais tu ne l’as pas gagné Vikash… 1998 c’est avant tout le début de la « pipolisation du buisness » dixit Pierre Louis Basse, « l’époque où tout s’ouvre. C’est jubilatoire » dixit Emmanuel Petit. Tellement jubilatoire que les bleus se sont lamentablement ramassés en 2002… On ne reviendra pas sur le vrai-faux départ de Zizou ou son coup de boule mais plutôt sur cette remarque de Domenech. A l’issue de la finale de Berlin, « Je suis longtemps resté dans le stade pour contempler en me fixant comme unique objectif de revivre ces émotions 4 ans après mais de l’autre côté de la barrière ».
Et vous, êtes vous aussi confiant que Raymond ?
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Posté par aucomptoirdesports le 4 juin 2010
L’épisode lensois avec cette petite petite victoire contre le Costa Rica n’aura été qu’un feu de paille. Le jeu proposé par l’équipe de France face à la Tunisie et la Chine a été indigne d’une équipe qui ambitionne le dernier carré. A ce rythme, une nouvelle désillusion se profile en Afrique du Sud. Il faut changer quelque chose alors le Comptoir propose une solution : Thierry Henry ou comment faire du neuf avec du vieux.
Récemment, Platini a déclaré dans le figaro à propos de l’équipe de France qu’« il y a de bonnes individualités mais pas de grandes individualités. » Il a tort ! Inutile de ressortir le palmares d’un joueur qui a raflé tous les titres dont un footballeur puisse rêver. Dans la dernière décennie, Henry a fait partie des top class players (terme cher à José Mourinho) régulièrement classé au ballon d’or. Comment lui le meilleur buteur français de tous les temps qui participera à sa quatrième coupe du monde à « seulement » 32 ans, ne pourrait il pas assumer ce rôle d’attaquant axial que Nicolas Anelka n’a toujours pas assimilé ? Tout le monde semble oublier qu’il a été l’un des principaux artisans du beau parcours des bleus au mondial 2006. Les joueurs de cette classe savent comment se préparer pour un tel évènement et ils ne trembleront pas au moment de se présenter devant les filets. Ne parlons pas des jurisprudences Desailly, Thuram qui étaient blessées et en fin de course. Notre Titi national, qui il n’y pas si longtemps que ça était encore un capitaine titulaire indiscutable malgré un faible temps de jeu au Barça, (allez comprendre Raymond…) est juste en manque de rythme. Alors, il faut lui donner sa chance !
S’il n’est pas un leader de vestiaire il l’est sur le terrain et c’est bien là l’essentiel…
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