En marge du classico… les papys font de la résistance !

 

Bernard Tapie a confié toute son amertume envers Dassier, nouveau président de l’OM, au journal La Provence avant le classico…

«Comme face à Milan, lorsque le club a convié les anciens de 1991, je n’ai pas été invité pour OM-PSG. Je suis devenu persona non grata au Vélodrome. J’étais pourtant très ami avec Dassier. C’est quelqu’un que j’aimais beaucoup, que je fréquentais à l’époque de TF1. Mais, depuis sa nomination, il ne m’a plus adressé la parole. Il a pris deux décisions dès qu’il est arrivé : la première, vouloir faire revenir Jean-Pierre Bernès à l’OM ; la deuxième, ne plus me parler. Comme on dit dans le jargon sportif, il a attrapé le cigare (sic) !»

Avec tous les sous qu’il a récupéré du Crédit Lyonnais,  n’allez pas me dire que « Nanard » n’a pas de quoi se payer une place ? Bernard Tapie a beaucoup amené à l’OM et au football français en général mais pourquoi anciens dirigeants, anciens joueurs éprouvent toujours ce besoin qu’on leur fasse des courbettes même 20 ans après. Cela ne se passe pas qu’à Marseille puisque du côté du forez, l’ombre des anciens verts (Larqué, Herbin…) plane toujours, sans parler de la capitale où dès qu’une crise couve, on réentend le nom des glorieux anciens (Fernandez, Ginola…). Il n’est pas question ici de renier le passé qui a fait l’histoire de ces clubs, mais à un moment il faut vivre avec son temps, envisager l’avenir et arrêter de ressasser. La vraie reconnaissance, ils l’ont déjà des supporters et il ne faut pas oublier que joueurs dirigeants passent voire trépassent mais que le club et ses fidèles seront toujours là !