Yalouz prend note…

 

 

Ghani Yalouz a assisté au meeting de Montgeron dimanche dernier. Selon une source proche, un des nombreux interlocuteurs venus le saluer lui  aurait souhaité bon courage face à ces « athlètes qui vivaient un peu sur leurs acquis ». A cela, le DTN aurait répondu « ils croient que cela suffit d’être champion de France ! Il y en aura toujours des champions de France ! ».

A cela le Comptoir répond :

VRAI

Depuis de nombreuses années, voire des décennies, le niveau des champions de France est extrèmement faible comparé au niveau international. Pour exemple, quel champion de France a juste été finaliste aux derniers JO. Allez cherchez…. Mekissi Benabad, Ladji Doucouré et après… Alors c’est vrai que lorsque l’on observe certains athlètes se gagariser et rouler des mécaniques sur de petits meetings nationaux, on ne peut s’empêcher d’avoir un sourire. Prenez juste le 100 M et observez  bien comment certains jouent aux « américains » avant de rester dans l’ombre des « vrais » dans les meetings internationaux. Dans son livre Rien ne sert de courir, Marie José Pérec déclare qu’elle ne voulait pas rester dans le village olympique avec les autres athlètes français car elle ne se sentait pas en phase avec des gens qui étaient juste heureux d’avoir leur accrèditation et de se promener et de faire leur shopping. Maryse Ewanjé-Epée déclarait d’ailleurs au Comptoir que lors des auto-interviews qu’elle avait fait avec certains athlètes, très peu avaient le mot « victoire » à la bouche. Il y a donc un vrai problème ! Mais se situe t’il réellement au niveau des championnats de France ?

FAUX

Bien sûr qu’il y en aura toujours des champions de France ! Mais peut-on blâmer ceux qui y participent. Bien souvent, ils sont à leur niveau dans la mesure où les meilleurs athlètes ne participent pas. Pour ne pas perturber les stages des uns ou ne pas froisser l’égo d’autres, les passes-droit plus ou moins déguisés ont toujours été légion et de fait, les championnats de France ont souvent été dévalorisés. Il y a longtemps que les chaînes de télévision ne se battent plus pour les retransmissions du sport olympique n°1… La saison passée, les seules épreuves qui valurent le détour furent le triple saut où 5 athlètes se sont livrées une bataille des nerfs intense et le 3000 M steeple. Au triple, bataille des nerfs seulement, car le plateau avec Taillepierre, Tamgho, Kapek augurait de bonnes perfs. Mais Taillepierre a échoué à 3 cm et le jeune Teddy a craqué avant de réaliser les minimas 3 jours plus tard avec la polémique que l’on sait. La vérité, c’est qu’il faut être présent le jour J (Le jeune Tamgho bien que pétri de qualités ne s’est il pas effondré aux championnats d’Europe en salle de Turin ?). Et au 3000 M steeple, 2 sésames pour 3 athlètes ayant déjà réalisé les minimas, c’est Mekissi Benabad qui s’est imposé logiquement avant de confirmer un mois plus tard.

Ghani Yalouz a du pain sur la planche, mais heureusement pour la famille de l’athlétisme, il en est parfaitement conscient. Espèrons maintenant qu’il saura s’entourer des bonnes personnes pour mener à bien sa mission.

LA PHRASE DU JOUR…

 

 

« Je me réserve lorsque la saison sera terminée d’exprimer ma vérité et ma façon de voir. Je pense que ce serait inopportun de le faire maintenant. C’est un devoir professionnel de protéger les choses. Je veux rester concentrer sur mon travail et sur la fin de saison. J’aime toujours et plus que jamais ce club. Je suis soucieux d’atteindre l’objectif et de remplir ma mission. »

Paul Le Guen (sur psg.fr)

Un entraîneur aux choix discutables mais qui a de la classe…

Richard Gasquet, une ligne de trop ?

 

Richard Gasquet a été contrôlé positif à la cocaïne. Le petit « prodige » annoncé du tennis français a donc été pris la main dans le sac. Il risque une suspension de 2 ans mais il va plaider la bonne foi après une avoir fait une analyse de ses tissus capillaires pour prouver que ce n’était qu’occasionnel et fait à  »l’insu de son plein gré ».

Pourquoi tant de sympathie ?

Peu importent les raisons de ce fiasco humain et sportif, ce qui est le plus incroyable dans cette affaire, c’est de voir le nombre de personnes qui se sont prononcées en faveur du petit génie (qui n’a toujours rien gagné de significatif…), du président de la FFT Jean Gachassin aux autres joueurs Llodra, Santoro ou encore Cornet. Si cela avait été le cas d’Usain Bolt, se soucierait-on de savoir si la prise était involontaire et dans le cadre d’une soirée ?  Cela fait donc si mal de voir que ce narbonnais élevé dans le 16ème arrondissement de Paris puisse avoir fauté ! Pourquoi nie t’on l’évidence à ce point ? Dans l’émission du Moscato Show sur RMC, le débat était « Faut-il pardonner à Richard Gasquet ? ». La question méritait-elle d’être posée ? Amélie Mauresmo et Mickael Llodra ont déclaré qu’il existait une vraie psychose (peur de prendre quelque chose à leur insu) parmi les joueurs de tennis lorsqu’ils étaient en soirée. Si Amélie le dit… Il faudra alors m’expliquer  pourquoi tout le monde rigole lorsque Justin Gatlin, champion olympique à Athènes, crie au complot après avoir été contrôlé positif (8 ans de suspension).

Une drogue qui a des vertus dopantes

Personne ne doit oublier que la cocaïne est une drogue dure qui n’a pas que des vertus festives. C’est une drogue qui provoque une euphorie, un sentiment de toute puissance intellectuelle et physique, une amélioration des réflexes et une indifférence à la douleur ou à la fatigue. Quelques portifs ont purgé un bon nombre de mois de suspension après la prise de cette drogue, Maradona (15 mois), Mutu (7mois), Sotomayor (12mois). 

Quand on pense qu’en football, Sepp Blatter milite pour que les joueurs ne soient pas localisables toute l’année… Quoiqu’il arrive, il sera difficile pour Richard Gasquet de se remettre sur les bons rails…

Meeting de Montgeron : Quelques résultats…

Le meeting de Montgeron a ouvert la saison d’athlétisme sous les yeux attentionnés du président de la fédération Amsallem et du tout nouveau DTN, Ghani Yalouz, qui a reçu de nombreuses accolades d’anciens athlètes et entraîneurs (Trouabal, Ontanon…). L’avenir nous dira si elles étaient sincères… Revenons au terrain.

On nous annonçait une météo capricieuse avec quelques ondées éparses. Mais le ciel chargé s’est contenu jusque la fin du meeting. Certes, il y avait du vent et les températures étaient plutôt fraîches pour la saison. Mais le stade Pierre de Coubertin était plein comme un oeuf. Les tribunes étaient garnies et il fallait se faufiler dans la foule pour trouver une place près des rembardes. Preuve d’un succès qui ne se dément pas pour cette 25ème édition du meeting de Montgeron. Pour un début de saison, ce meeting a réservé de belles surprises notamment au saut en hauteur où un bielorusse a franchi 2M28 et manqué de peu 2M32 tandis qu’un estonien a dominé le lancer de javelot en 77M11. Côté tricolore, les performances ont été plutôt moyennes. Christophe Lemaître a remporté le 100M en 10″37  avec un vent défavorable (Ronald Pognon qui revenait de Doha fort de ses 10″21 s’est préservé en ne s’alignant que sur le relais). Karl Taillepierre a remporté le triple saut en 16M48, mais n’est pas allé au bout du concours. En revanche côté relais, il y a de quoi s’inquièter. Chez les femmes, tout d’abord, les absences de Muriel Hurtis et Christine Arron se sont fait cruellement ressentir. Pour trancher sur le sujet, le DTN a déclaré que ce serait la performance qui guiderait le choix quant à une éventuelle sélection. Autant dire que la reine Christine n’a pas à s’en faire, au vu de la prestation de ses camarades (45″34). Chez les hommes, d’autres stages seront plus que nécessaires pour travailler les transmissions (40″35) …

Ceci dit, c’était un meeting de bonne facture avec des performances de rentrée plutôt honnêtes au niveau national. Ce fut un vrai régal pour le public qui a pu apprécier la proximité avec les athlètes.

Tous les résultats sur

 http://bases.athle.com/asp.net/liste.aspx?frmbase=resultats&frmmode=1&frmespace=0&frmcompetition=036718

Quel avenir pour Pau-Orthez ?

Un des derniers bastions du basket français, Pau Orthez, dix fois champion de France, évoluera en Pro B la saison prochaine. Pourtant, c’est le dernier club français à avoir participé au top 16 de l’euroligue, il y a seulement 3 ans. Comment en est-on arrivé là ?

Un descente aux enfers irrémédiable

Dans les années 1990-2000, Pau Orthez était tout simplement l’un des meilleurs clubs français. Rigaudeau, Risacher, Gadou, les frères Pietrus et Boris Diaw pour ne citer qu’eux, y ont joué. Mais après le départ de ces 3 derniers, la trajectoire du club a lentement décliné pour ne devenir qu’un club « ordinaire » sur l’échiquier hexagonal. Cela fait 2 ans que Pau Orthez n’a pas participé aux play-offs. Le budget a été revu à la baisse et pour un club de cette envergure, les conséquences sont dramatiques. En débutant la saison avec douze défaites d’affilée, le sort de Pau et de son coach Toupane était quasiment scellé. Laurent Moptus qui a repris les rênes de l’équipe, a hérité d’une situation très difficile voire irréversible. Son bilan à la tête d’une équipe minée par les blessures et fragilisée mentalement a été plutôt honorable, mais insuffisant pour éviter la relègation.

Quelles responsabiltés pour le staff technique ?

Au vu de cette situation, Claude Bergeaud (directeur sportif) et Didier Gadou (président) vont présenter leur démission au prochain conseil d’administration. Leur projet initial, plutôt classique, était d’entourer la jeune génération montante issue du centre de formation, Vaty, Heurtel et Raposo, de quelques joueurs américains ayant un bon CV. Malheureusement, la mayonnaise n’a jamais pris. Les blessures, l’individualisme des joueurs estampillés NCAA, mais friands de leur propres feuilles de stats, n’ont pas contribué au développement du collectif béarnais. Le retour aux sources d’Alain Digbeu n’aura rien changé. Le staff technique a fait des erreurs indéniables de casting et il est responsable de ce fiasco sportif. Claude Bergeaud monte souvent au créneau et se veut  à maintes reprises « donneur de leçon » sur les raisons de la crise du basket français. Mais après ses échecs successifs à la tête de l’ASVEL, de l’équipe de France de Parker, Diaw and co, et maintenant de Pau Orthez, il devrait revenir à un peu plus d’humilité et se remettre en question…

Perspectives

Cela ne présage rien de bon pour le basket français. Après Limoges (qui s’englue en Pro B), Antibes, Paris Levallois( qui remonte en pro A, mais avec quel projet), une nouvelle place forte du basket français va connaître les affres de la Pro B. Si l’objectif est la remontée immédiate parmi l’élite, il n’en demeure pas moins que la mairie va se désengager. Le budget sera en baisse et il sera difficile de retenir les jeunes joueurs cités plus haut et sur lesquels le club compte reconstruire. Ceux-ci se sont aguerris en Pro A et même si le club espère un renvoi d’ascenseur, comment résister aux sirènes des plus grands clubs de Pro A ? La plus grande salle de basket en France (9000 places) après Bercy risque de sonner bien creux l’an prochain…

With Toche

BARCA, BARCA, BARCA !

 

Sur le match d’hier soir les joueurs de Chelsea peuvent se sentir lésés. L’arbitre norvègien de la rencontre s’est complètement fourvoyé en omettant de siffler au moins 3 pénaltys en faveur des blues. Les auraient-ils convertis en but ? Comment aurait réagi le barça ? Nous ne le saurons hélas jamais et c’est tout ce qui fait le charme et la dramaturgie de ce sport… Non, nous n’allons pas parler de la vidéo qui dans ces cas précis, aurait été fort utile… Sur RMC, à l’issue du match, le journaliste Daniel Riolo, totalement réfractaire et hostile à l’utilisation de cet outil, s’exprimait avec véhémence et refusait d’admettre les fautes d’arbitrage pourtant évidentes. Avant même que le débat ne commence, il avait déjà lancé le débat sur la vidéo. Mais hier, au-delà de la vidéo et de tout ce qui s’ensuit, c’est surtout le manque de compétences de l’arbitre qui aurait du être stigmatisé. Comment est ce possible de faire autant d’erreurs dans un match de cette importance ?

Quoiqu’il en soit c’est le Barça qui s’est qualifié pour la finale de la ligue des champions. Sur l’ensemble des 2 rencontres, il ne le mériterait peut-être pas mais sur l’ensemble de la saison et surtout pour le jeu, il n’y a pas photo. En espèrant que cette finale face à Manchester soit moins fermée que les précédentes….

La PHRASE DU JOUR !

 

En voilà un qui ne manie pas la langue de bois et qui est un régal pour ses interlocuteurs. A l’issue de la nette victoire de son équipe face à Arsenal en demi-finale de ligue des champions, Patrice Evra a déclaré :

« En général, quand tu gagnes, tu dis que tu as bien joué. Mais ce soir (mardi), c’était onze hommes contre onze enfants… On n’arrête pas d’entendre qu’Arsenal, c’est le beau football. Mais en football, ce n’est pas le tout de bien jouer au ballon. Il faut gagner des titres. A Manchester, on joue bien au ballon et on gagne des titres. Même techniquement, si on regarde leurs onze joueurs et nos onze joueurs, on était meilleur partout. »

(Patrice Evra sur le10sport.com et RMC)

Destins Parallèles ou Destins croisés ?

  

Deux clubs qui se ressemblent tellement mais qui sont si différents. 2 clubs que l’on adore détester mais qui ne laissent pas indifférents. Les médias se délectent des frasques des uns et des autres. Pas une semaine sans que l’on ne parle de l’un de ces 2 clubs. Quand Lyon, 7 fois titrés ces dernières années, est en passe de ne pas se qualifier pour la prochaine ligue des champions et que Bordeaux qui délivre actuellement le meilleur jeu en France est coleader de ce championnat, c’est l’actualité du PSG ou de l’OM qui prime qu’ils soient en tête ou en queue de peloton.

Aujourd’hui, Paris et Marseille jouent les premiers rôles. Mais si pour le premier rien ne semble avoir changé (destitution d’un président autoritaire pour un président fantôme, Bazin, qui n’annoncera le nom du successeur de Le Guen que « dans quelques semaines »!!!) pour le second, les temps où l’on changeait tout à l’emporte-pièce semblent révolus. L’après Gerets a été géré de fort belle manière avec la prochaine arrivée de Didier Deschamps. Personne ne peut présager de l’avenir, mais Diouf et son staff se sont donnés les moyens de leurs ambitions. Et l’Olympique de Marseille avec la stabilité qui le caractérise désormais (l’organigramme est bien défini) est en passe de redevenir le grand club qu’il était. A Paris, c’est le flou le plus complet. Le club est très proche d’une qualification pour la prochaine champion’s league, mais quelles ambitions pour l’an prochain ? Quels sont ceux qui voudront venir ou partir ? Les joueurs ne s’étaleront pas dans la presse mais comment imaginer qu’ils ne soient pas perturbés devant cette absence de décisions fortes. Mais qui est donc le patron à Paris ? L’embellie sera t’elle de courte durée ?

Voilà le fruit d’une reconstruction réussie : L’OM jouera certainement la coupe d’Europe pour la 3ème année consécutive et surtout les olympiens sont en passe de remporter le titre après tant d’années de disette. Pour Paris, qui n’avait plus tutoyé les sommets depuis 2003, la donne est différente, le quotidien des supporters est moins morose, mais pour combien de temps ?

Vive les changements d’entraîneurs en ligue 1 …

Ils auront encore été nombreux, cette saison, les présidents succombant à la vindicte populaire et qui ont licencié leurs entraîneurs dont ils avaient pourtant tressés des lauriers. Et pour quels effets ?

Des nantais au bout du rouleau

Cela commence dès la 3ème journée du championnat. Waldemar Kita congédie sans vergogne l’entraîneur qui aura permis au FCNA de retrouver l’élite. Les dés étaient pipés. Il n’aura jamais pu imposer une ligne claire à ses joueurs à partir du moment où dans les coulisses, on attendait une mauvaise série pour le remplacer illico par un entraîneur de renom, en l’occurrence Elie Baup. De quoi calmer l’ardeur des supporters… Mais comment Der Zarkarian aurait-il pu avoir la confiance de ses 32 joueurs !! Alors que ceux-ci étaient parfaitement conscients de la situation. Ce licenciement rappelle étragement celui de Laurent Fournier par Pierre Blayau en 2005 alors que le PSG occupait une 6ème place dans le championnat avant le terrible calvaire qu’il a traversé 3ans durant… Aujourd’hui, Elie Baup n’a pas fait de miracle et Nantes pointe à une tragique 18ème place et l’ultime défaite concédée à domicile face au Havre ne présage rien de bon…

Des verts à bout de souffle

En ce qui concerne les Verts, vous savez l’unique club en Europe à avoir 2 présidents… c’est le flou le plus total. Ceux-ci ont d’ailleurs décidé de ne plus s’exprimer depuis l’éviction de Laurent Roussey après seulement 13 journées de championnat et l’arrivée d’Alain Perrin et de son carnet magique. Le club a longtemps flirté avec la zone de relègation avant de s’y installer confortablement depuis 2 journées. Comme d’habitude et pour l’arrivée d’un nouvel entraîneur les déclarations de joueurs (Sébastien Grax notamment) en mal de temps de jeu ont fusé, mais rien n’y a fait. Les Verts sont actuellement 19èmes et sont en train de sombrer. Incroyable pour une équipe au « potentiel » offensif si intéressant et qui l’an passé avait réalisé une fin de saison tonitruante ! Peut-être que quand un des deux présidents aura retrouvé sa langue…

Des manceaux moribonds

Pour les manceaux dont le président veut qu’ils intègrent le Top 50 des clubs européens à moyen terme, l’affaire semble mal engagée. Pourtant l’histoire avait bien débuté pour la jeune équipe d’Yves Bertucci. Les départs de Séssegnon, Romaric, Matsui ou Basa (au fait, il joue où maintenant celui-là ?) semblaient compensés par la jeune vague montante (Gervinho, coutadeur, heldstat) avant une chute inexorable… Daniel Jeandupeux a fait son come-back, mais il n’y a pas eu le choc psychologique escompté. Dommage pour une équipe dont les joueurs passés par là, il n’y a pas si longtemps ont contribué au développement du football national (Romaric, Séssegnon) et international (Drogba).

Des Havrais résignés

Quant au Havre, l’affaire semble bouclée depuis un moment déjà. Frédéric Hantz n’a pu inversé la tendance d’une équipe dirigée par Jean-Marc Nobilo en début de saison et qui semble dépourvue de talent, ou en tout cas encore trop jeune pour l’affirmer au sein de l’élite.

Tout ça pour dire que, ne joue pas les pompiers de service qui veut (N’est ce pas Mr Fernandez ). Ces équipes sont bien mal embarquées pour le maintien. Et une place forte du football français risque de regoûter aux joies de la L2. C’est bien triste mais tous ces exemples montrent bien que les entraîneurs ne sont pas les premiers fautifs. Ce sont avant tout les joueurs mais aussi les dirigeants qui ont fait des erreurs manifestes dans leur recrutement.

Meeting de Montgeron le 10 Mai : Liste des Principaux Engagés

C’est une liste non exhaustive car d’ici le 10 mai, bon nombre d’évènements peuvent contrarier la venue des athlètes. Ceci dit, le meeting de Montgeron présentera un 100 M de bonne facture avec la présence de Ronald Pognon qui voudra certainement montrer où il en est dans le duel à distance qu’il livre avec Martial M’bandjok et Lemaître auteurs tous 2 de 10″26 lors de leurs rentrées. Il y aura aussi Delepine, Kankarafou, Ngom Priso, Calligny, Coulibaly (jeune espoir Montgeronais qui n’a que 6 mois d’athlé dans les jambes).

Sur 110 M haies, Ladji Doucouré ne sera pas présent cette année mais nous observerons plus particulièrement la performance du jeune espoir local Bruno Bertogal (qui a participé aux préselections des derniers championnats du monde juniors sur la distance).

Sur 100M haies, Patricia Girard, Johanna Bujak et Fanny Gérance en découdront pour passer sous les 13″. Sans oublier la présence des équipes de France de relais Hommes et Femmes. Si la règle qui consiste à obliger tous les relayeurs potentiels de participer aux stages, il doit certainement en être de même pour les meetings. Il y aura donc du beau monde pour cette rentrée à Montgeron…

Vous pouvez consultez le programme et les horaires ci-après : 

Lire la suite… »