Max La dérive…
Posté par aucomptoirdesports le 29 avril 2009
« Si on avait tout à portée de main, ce serait plus simple, mais ce n’est pas ça qui fait gagner ou perdre des matchs ». Max Guazzini (L’Equipe du 12/04/09).
Rappelons que les joueurs de rugby du Stade Français s’entraînent à Jean Bouin et non loin de la forêt de Meudon qu’ils jouent leurs matchs principalement à Jean Bouin, occasionnellement au Stade de France et parfois au Parc des Princes ! Dans le prochain Top 14, il souhaite délocaliser quelques rencontres à Charléty et même dans le Nord de la France. Incroyable !
Rendons à César ce qui lui appartient. L’actuel président du Stade Français est le principal artisan du succès de l’équipe parisienne. On peut aussi dire que si le rugby a pris une nouvelle dimension dans le paysage audiovisuel français, c’est en partie grâce à ses nombreuses initiatives. Mais, Max Guazzini ne doit pas oublier qu’un club, c’est avant tout des supporters, une identité, un stade. Qui aime le rugby apprécie le Pillou Pillou du stade Mayol de Toulon ou encore l’hymne de l’aviron Bayonnais entonné dans tous les bars de France. A trop vouloir faire le spectacle, il en oublie le principal, le jeu. Cette saison, déjà 4 défaites consécutives au Stade de France. Un club ne doit pas être gérer comme une sélection nationale. Un club a besoin d’infrastructures solides pour se développer. Guy Noves et son staff l’ont bien compris puisqu’ils sont allés visiter récemment celles de l’ancien club de Byron Kelleher en Nouvelle Zélande. En football, tous les grands clubs se dotent d’infrastructures dignes de ce nom. Certes les « joueurs sont payés plus chers que des ministres pour jouer à la baballe. » (Max Guazzini). Mais en revenant au football, que ce soit à Milan, Barcelone, Madrid, Londres ou Manchester, les joueurs n’ont rien d’autre à penser qu’à jouer !
On peut apprécier, on peut aussi critiquer, mais c’est ça le professionnalisme ! Et l’an prochain, avec la remontée du Métro Racing de Chabal et Nallet, l’hégémonie du Stade Français risque fortement d’être contestée sur le territoire francilien et devant ce manque d’infrastructures, il pourrait le payer très cher à moyen terme ! Lorenzetti, le président du Racing déclarait récemment « Max considère que le maillot est une sorte d’abribus nécessaire au merchandising. Nous qu’il est l’identité du club. Ne pas toucher au maillot, c’est afficher ses couleurs. » Nous ne sommes pas loin de penser la même chose.
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