Yalouz, une désignation qui interpelle…
Posté par aucomptoirdesports le 28 avril 2009
C’est officiel depuis quelques temps déjà, Ghani Yalouz est officiellement le DTN de l’athlétisme français. Avant sa nommination à ce poste stratégique, nous discutions avec un ami de l’utilité de quelqu’un d’extérieur au sérail pour diriger notre sport.
Pourquoi pas ?
Ce même ami très haut placé dans le service des Sports d’une grande ville parisienne n’était pas choqué par le fait de mettre quelqu’un d’extérieur afin de diriger ce milieu très fermé de l’athlétisme. Il prenait pour exemple son responsable issu d’une filière administrative et loin d’être le plus pragmatique et le plus compétent dans la gestion et l’organisation d’évènements sportifs. En revanche, en terme de management, il n’y avait rien à redire sur ses capacités à diriger une équipe et la mener à atteindre ses objectifs. Du coup, ma réflexion a sensiblement évolué surtout qu’entre-temps, j’ai eu cette rencontre avec Maryse Ewanjé-Epée qui sous évaluait l’importance du DTN (nommé pour 4 ans seulement) car quelqu’il soit, il n’avait pas la possibilité de mettre en place un projet sérieux sans un soutien politique très fort. Mes attaques à l’encontre de cet inconnu qui allait débarquer dans mon sport favori se sont peu à peu estompées. Seulement voilà, Ghani Yalouz est arrivé…
Attendons de voir…
Ceci n’a fait que raviver mon sceptiscisme. L’ »ami » de Diagana (président sortant d’une ligue fantôme, et pourquoi pas lui d’ailleurs…), de Galfione (il n’y a pas si longtemps, l’ancien perchiste déclarait dans une émission de radio qu’il n’avait que faire de l’élection du président de la fédération… alors ses déclarations de bonnes intentions concernant l’actuel me laissent de marbre…) et de Longuèvre (simple entraîneur), Ghani Yalouz, veut qu’on le juge sur les résultats de 2012. On peut dès lors se demander l’influence qu’il aura aux mondiaux de Berlin quand on sait qu’on ne lui adjoindra un sélectionneur national qu’en septembre !! Administration oblige… Pendant ce temps, rien ne bouge pour les athlètes français. Les années se suivent et se ressemblent sauf pour les sprinters qui cette année doivent satisfaire à des stages de relais sous peine de voir leur sélection individuelle s’envoler. Quand on sait que l’année dernière, il n’y a eu aucune dérive à cet endroit, on s’interroge sur les raisons d’une telle mesure… Et maintenant, Monsieur Yalouz doit gérer l’épineux cas de Christine Arron, ou comment ne pas perturber la fin de carrière d’une des plus grandes athlètes de tous les temps, sans créer de remous dans un sport qui n’en a pas besoin.
Ici, il n’est pas question de juger l’homme qui a déjà fait ses preuves dans un milieu qu’il connaissait parfaitement (la lutte) mais qui avait peut-être un passé moins glorieux que celui l’athlétisme. Mais puiqu’il faut atendre, nous patienterons et nous ne manquerons pas de nous intéresser à ses premières grandes décisions.
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