Quand Guy Novès donne la leçon…
Posté par aucomptoirdesports le 26 avril 2009
Comparer Guy Noves à Guy Roux (au vu de leur longévité dans le même club) serait vraiment réducteur. Non Guy Novès est au Stade Toulousain et au rugby français ce qu’ Alex Ferguson représente à Manchester United et au football anglais. Il n’y a qu’à voir son palmarès. Ses réflexions sont toujours intéressantes et sa parole est toujours largement distillée et écoutée. Mais quand les intérêts personnels vont à l’encontre des intérêts nationaux, on peut s’interroger.
Ses critiques contre l’arbitrage
Au lendemain de la défaite de son équipe à Cardiff, il s’insurgeait violemment contre l’arbitrage. « C’a vraiment été énorme ce qu’a fait Mr White qui est marié à une galloise de Cardiff… ». Les critiques contre ces « juges de paix » sont de plus en plus récurrentes au rugby. Souvenez vous Thomas Lièvremont à l’issue de la défaite de Dax face à Perpignan…. Mais aussi Christophe Dominici en début de saison « Que dire du superviseur du match qui a noté 9/10 l’arbitre de notre match contre les Harlequins ? Une honte. »(L’Equipe du 16/12/2008). Serait-on en train de perdre la notion de respect si chère au rugby. L’ovalie prendrait-elle un mauvais tournant ? Nul doute qu’en s’exprimant de la sorte, les entraîneurs de renom comme Guy Novès attisent la colère des supporters. Doucement mais sûrement, les dérives du ballon rond ne sont plus très loin… Attention, Messieurs ressaisissez vous !
Ses critiques contre la réforme du Top 14
« Il fallait en profiter cette saison car c’est la dernière fois que nous pouvons mener de front Top 14 et coupe d’Europe ». Rappelons que la nouvelle réforme qualifiera directement, uniquement les 2 premiers du championnat pour le final four. Selon Guy Novès toujours « cela l’empêchera de gérer son effectif « . Que ne va t’on pas entendre ! Le Stade toulousain dispose d’une pléïade d’internationaux. Les meilleurs espoirs des autres clubs s’y précipitent quitte à perdre du temps de jeu et une place de titulaire quasi certaine dans leur club d’origine (Picamoles pour l’an prochain). Si cette réforme permet à d’autres clubs d’entrer dans la danse pour une place de demi-finaliste et de redonner un peu de vie et de suspense à ce championnat, alors réformons ! Si cette réforme empêche les ténors de ce Top 14 de galvauder certains rencontres (Parlez en aux Dacquois de Thomas Lièvremont qui luttent pour leur survie et qui ont vu le RC Toulon battre le Stade Toulousain au Vélodrome, privés pour l’occasion de Jauzion, Heymans, Médard, Elissalde…), alors réformons !
Monsieur Novès, avoir un Top 14 plus fort, ne ferait pas de mal à une équipe de France moribonde sur le plan international et des clubs français qui ont fait peine à voir en coupe d’Europe.
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