L’heure des bilans (1): En 2008, il fallait se mettre à l’heure espagnole !!

En cette période de fin d’année, toutes les émissions sportives radiophoniques ou télévisées vont dresser un bilan de la saison écoulée. Le Comptoir ne va pas y échapper. Ainsi, en 2008, il fallait assurément  »hablare espanol » car ceux-ci ont tout raflé.

En tennis, Raphael Nadal a remporté 8 titres dont les jeux olympiques et 2 grands chelems (son 5ème Roland Garros et Wimbledon avec une finale d’anthologie face à Federer) mais il a aussi largement contribué au succès de son équipe en coupe Davis (avec 3 victoires) qui a réussi l’improbable exploit de gagner la finale en Argentine sans son leader (pour cause de blessure).

En football, nous savions que l’Espagne possèdait l’un des meilleurs championnats avec le Real et le Barça, faisant presque passer la sélection au second plan. Pourtant, lors de l’Euro autrichien qu’ils ont brillamment remporté, les espagnols ont réconcilié les amoureux du ballon rond avec le football en délivrant un jeu châtoyant . Des joueurs comme Torres, Villa, Xavi ou Casillas ont pris une dimension internationale (il n’y a jamais eu autant de joueurs espagnols nomminés pour le ballon d’or).

En cyclisme, Alberto Contador coureur d’Astana (vainqueur du Giro et de la Vuelta) n’aura laissé échapper que le Tour de France (son équipe étant exclue) laissant le soin à son compatriote Carlos Sastre de remporter la mise. S.Sanchez quant à lui à remporté l’épreuve sur route des J.O.

En basketball, la sélection, sous la houlette de Pau Gasol, est parvenue en finale des J.O contre des américains aussi revanchards qu’intouchables.

En formule 1, avec une voiture moins performante que celle de ses adversaires, Fernando Alonso a joué les troubles-fête jusqu’à la fin du championnat.

Et nous en oublions certainement ! Alors Habla espanol ?

Avec les 16ans … ép6 : Bonnes fêtes !

 Rencontre maîtrisée de bout en bout  malgré un effectif amoindri. Le coach nous raconte…

Aprés le match de coupe départementale gagnée 6 à 0 à l’exterieur, nous voilà en vacances pour une semaine bien méritée.

Un dernier match pris au sérieux du début à la fin par les 12 joueurs présents ( oui, il est difficile de trouver des joueurs et des parents disponibles pendant ces vacances, d’ailleurs moi même je vais avoir ma première selection,lol, en equipe seniors dûe notamment aux mêmes raisons ), avec 3 à 0 à la mi-temps.

Comme je leur ai dit, la coupe « c’est pour vous ! », pour vous les joueurs, et je saurais me souvenir des joueurs présents ce jour  ! » avec ce déplacement de 130 kms…. RDV le Lundi 29 au matin.

Reprise fixée à 10h par …..un test VMA 30-15 IFT…chut, sinon ils ne vont pas venir!!!!lol

Je vous souhaite à tous, et particulièrement à doudounaldo et sa p’tite famille, de bonnes fêtes de fin d’années.

Le coach des 16 ans

On a retrouvé Peguy Luyindula

Paris mène 3-0 mais ce n’est pas suffisant. Il reste 5 minutes à jouer quand Peguy Luyindula se présente seul devant le gardien et d’une magnifique feinte de frappe, le dribble et offre la qualification au PSG. Ce but plein de vista montre toute la confiance qui habite le joueur actuellement. Pourtant ce n’était pas gagné.

Le bourlingueur

A l’issue d’une saison lyonnaise où il termine 2ème meilleur buteur du championnat, il s’envole vers l’OM. Malheureusement pour lui, il doit assumer la lourde succession de Didier Drogba. Son bilan est loin d’être ridicule (meilleur buteur olypien avec 10 buts) mais la comparaison difficilement soutenable. Pourtant entre temps, le marseillais est demeuré international (4 sélections, 1but). Mais la pression phocéenne a raison de lui et il part en prêt à  Auxerre avant de s’envoler vers l’Espagne. A Levante, il se morfond dans le championnat espagnol où son entraîneur ne lui fait guère confiance. Aussi, lorsque Paul Leguen qui a rejoint Paris fait appel à lui, il n’hésite pas une seconde et prend la direction de la capitale (non sans quelques concessions ffinancières).

Au fond du trou

Son association avec Pauleta était très attendue car très complémentaire sur le papier. Pourtant, même si Paul Leguen le titularise régulièrement au début de son « règne », l’entente ne porte pas les fruits escomptés. D’ailleurs on ne compte plus le nombre de buteurs qui se sont cassés les dents aux côtés du buteur portugais (Darcheville, Diané…). L’année qui suit est un véritable calvaire. On l’annonce partant à chaque mercato. Au plus fort de la crise, la saison dernière, il clame haut et fort qu’il restera parisien quoiqu’il advienne. Un signe qu’il aime ce club plus que tout.

La renaissance

En début de saison Peguy qui n’est que le 4ème choix l’accepte et se remet au travail. Ses buts face à Marseille et Le Mans témoignent toute la rage et l’abnégation dont il a du faire preuve. Paul Leguen l’affirme lui-même « son retour, il ne le doit qu’à lui et seulement lui ». C’est dire toute la force mentale qu’a ce joueur. Aujourd’hui Peguy Luyindula est en train de rappeler à tous qu’il a été international. Un seul bémol, seulement 5 titularisations pour 14 apparitions. Alors Paulo, il serait temps de lui redonner sa chance ! Il la mérite.

Avec les 16ans … ép5 : Un dernier coup de collier

 

Nous avions quitté nos jeunes chaunois sur une belle victoire en championnat. Mais il s’avère qu’une rencontre de coupe départementale s’est intercalée avant la trève. L’heure est à la mobilisation des esprits car tous les matchs de coupe gagnés font toujours du bien et ce, quelque soit l’adversaire. C’est la promesse de match supplémentaires plus difficiles et donc plus intéressants et motivants pour tout le monde. Le coach nous raconte…

Encore un match de coupe départementale, et c’est les vacances !!! pour une semaine!!!

Reprise fixée au Lundi 29 Decembre 2008 à 10h.

Ce match de coupe va être le moyen de donner du temps de jeu à des joueurs qui n’ont pas ou peu joué depuis le début. C’est l’occasion pour eux de se montrer avant la semaine de repos et de coupure. A eux de saisir la chance qui leur est offerte ! En ce qui concerne ce match, je vais jouer avec des 16 ans, mais également des joueurs 18 ans du club, car c’est la coupe départementale des 18 ans. Mais la majorité sera des joueurs de 16 ans nationaux, car toutes les equipes seniors du club jouent ce weekend, et donc tous les 18 ans qui évoluent en senior par la même occasion.

L’objectif est de se qualifier pour le prochain tour. Nous jouons contre une equipe de niveau régional (ph), mais contre des joueurs ayant pour la plupart 19 ans. ( cela fait 2 ans d’ecart avec mes joueurs, ce qui peut être important à ces âges).

Le système de jeu adopté sera différent, avec un 433 ou 4141, on verra ce que cela donne, et les conclusions qui pourront être tirées de ce genre de système pour le futur.

A bientôt pour le résutat, et la présentation de travail effectué pendant cette période de trêve.

Le coach des 16 ans.

Pierre-Jean Vazel, un coach moins atypique qu’il n’y paraît

 

Comme beaucoup, j’ai fait la connaissance de PJV dans les journaux au moment où Ronald Pognon fort de ses 9’99 a quitté son désormais ex coach Guy Ontanon après 3 années de collaboration. La séparation a fait grand bruit. A l’époque dès que l’on parlait de ce jeune coach c’était «  étudiant aux beaux arts, fou de statistiques » (l’Equipe ), « coach autodidacte » (l’Express), « pigiste de l’I.A.A.F », « entraîneur à distance d’Olusoji Fasuba (9 ’85 recordman d’Afrique), ou encore « ni entraîneur ni diplômé ni cadre d’état » (Franck Chevallier sur eurosport). Cela m’a vraiment donné l’impression que le bonhomme était sorti d’un kinder surprise pour ces athlètes. Et comme beaucoup je me suis posé la question , mais  pourquoi ?

Aussi quand il m’a été donné la possibilité de faire plus ample connaissance, j’ai sauté sur l’occasion. La rencontre s’est déroulée au stade d’athlétisme de l’ES Montgeron où il entraîne mardi, mercredi et vendredi …. les jeunes de l’école d’athlé. Etonnant non ?

 Après les bonsoir de courtoisie, ma première question a été «  alors parmi ces jeunes pousses est ce qu’il y en a qui sont intéressants ?  ( sous-entendu prometteurs)» , il m’a répondu avec un sourire « ils sont tous intéressants ! ». Voilà qui en dit déjà un peu plus sur sa personnalité. Avant de s’intéresser à ses méthodes d’entraînement, son travail avec Ronald, et ses perspectives, impossible d’occulter Olusoji Fasuba avec qui il est arrivé à 9″85.  

La collaboration avec « Olu »

  Pierre-Jean Vazel, ancien athlète de 110 M haies ( niveau national 3) est un jeune pigiste pour l’IAAF qui écume tous les meetings européens. Ainsi, il côtoie de nombreux entraîneurs et athlètes. Lorsqu’il rencontre Olu, 19 ans, jeune sprinteur en devenir, celui-ci est à la recherche d’un entraîneur. Personne ne veut s’occuper de cet athlète africain car beaucoup savent que cela va être compliqué avec la fédération nigerianne en terme d’intendance et d’incompétence. PJV, passionné d’athlé et  de statistiques, a accumulé et stocké des tas de plan d’entraînements et de courses et démarre donc sa collaboration avec Olu. 

Une collaboration qui n’a pas été de tout repos puisqu’ils ont fait face à de nombreuses contraintes. C’est d’ailleurs là qu’a débuté l’entraînement à distance. Cela ne les a pas empêché de se côtoyer longuement lors des périodes de stage et de compétitions dans des conditions parfois précaires pour un athlète de haut niveau.  Mais, c’est aussi dans ces moments qu’ils ont appris à mieux se connaître l’un l’autre provoquant une parfaite alchimie qui les a conduit 2 ans plus tard au fameux record d’Afrique 9″85.   

Sa méthode    

Pour PJV, « entraîner c’est avant tout les connaître pour mieux anticiper leurs besoins savoir quand ils ont soif, quand ils ne transpirent pas (mauvais signe), planifier, gérer le stress, savoir où se placer, parler quand il le faut ». PJV , en continuelle réflexion à la maison, assure ne pas parler technique avec ses athlètes car « il y a trop de mouvements réflexes et à partir du moment où la pensée s’invite dans le geste, c’est foutu !». De ce point de vue, avoir communiqué en anglais avec Olu lui a appris à être plus concis, plus bref dans ses consignes d’entraînement.  C’est vrai qu’en tant qu’entraîneur on devrait plus souvent « Penser 7 fois, parler 1 fois ». D’autre part, il s’appuie sur les analyses rythmiques de Hess et les nombreux plans d’entraînement qu’il a accumulés.  Son expérience au sein de l’IAAF lui a assurément servi quand il s’est agi de logistique (transports, hôtel…) et la planification des compétitions pour ses nouveaux athlètes dont Ronald Pognon.   

Concernant Ronald

Cela va faire 3 ans maintenant que les 2 jeunes gens évoluent ensemble et une confiance mutuelle semble s’être installée. Et c’est là un élément primordial dans la quête d’un objectif. Ainsi, l’an passé tous 2 savaient que la saison en salle n’était qu’un passage obligé et non un objectif pour se qualifié aux J.O. A ce moment là, beaucoup doutaient des performances moyennes de Ronald. On se demandait où était passé le 1^er sprinter passé sous les 10″. Et il a fallu une bonne dose de mental pour l’athlète et de psychologie pour l’entraîneur, pour traverser cette période hivernale. C’est là qu’ils ont pu constater que peu de personnes ne croyaient en eux. C’est ce qui fait dire à Ronald  que « Montgeron est sa famille ». Il se sent très bien dans ce club grâce à la présidente A. Tournier Lasserve qui l’a largement soutenu cette période. Celle-ci était confiante quand ses 2 protégés lui ont affirmé qu’il seraient dans les temps l’été suivant. Contrat réussi : 10″10 . PJV assure que son protégé aurait très bien pu succomber aux sirènes sonnantes et trébuchantes d’autres groupes d’entraînement mais il a préféré resté dans ce petit club familial. Le coach est d’ailleurs confiant quant à la suite de sa saison car désormais Ronald est largement en avance sur ses plans d’entraînements par rapport à la saison passée. Ronald est capable selon lui de répéter des performances sous la barrière des 10″.

 

Encore aujourd’hui, beaucoup de journalistes quand ils parlent de PJV le qualifient d’autodidacte, de « jeune coach qui s’abreuve de bouquins ». Mais n’est-ce pas là le propre de l’entraîneur de parfaire ses connaissances pour mieux en faire profiter ses athlètes. Tout le monde connaît Guy Ontanon, coach de Mbandjok, mais qui peut dire quel athlète il était ? Personne ne s’étonne plus de voir Ladji Doucouré effectuer des préparations physiques d’avant saison plus qu’originales (cyclisme de vitesse) sous la houlette de Renaud Longuèvre. Alors laissons « l’entraîneur » PJV travailler en paix et souhaitons lui un peu en avance une bonne année 2009 et surtout une bonne santé pour lui et ses athlètes.    

Dan Carter le David Beckam du rugby ?

Ca y est, il est arrivé en France et il a joué son premier match avec l’U.S.A.P (Perpignan). En marquant la bagatelle de 16 points sur les 26 de son équipe, il a plutôt bien réussi son entame avec le club catalan.

Une star dans le Top 14

Le meilleur joueur du monde n’a que 26 ans et il est autant apprécié pour ses qualités humaines que sportives. Merthens dit de son successeur chez les Blacks qu’« il sait tout faire. Au pied à la main, il joue toujours juste. En défense, c’est un gros plaqueur… et en plus c’est un bon mec ». Le bonhomme a donc tout pour lui, en plus d’être beau et riche (il croule sous les contrats publicitaires), c’est un excellent joueur de rugby. Autant dire que l’U.S.A.P a tiré le gros lot.

Un contrat en or

Bon à 700000 euros pour 7  mois, il vaudrait mieux qu’il ne se blesse pas puisqu’à l’issue de la saison si tout va bien, il aura joué pas moins de 18 mois sans s’arrêter ! Alors amour du jeu ou de l’argent ? Au Comptoir, les avis sont partagés. Je pense sincèrement que ce joueur (avec tous les commmentaires positifs à son encontre) va être une réelle plus value pour le top 14 et Perpignan. Cependant, je reste sceptique sur ce genre de transferts qui ne peut qu’engendrer des dérives. Imaginons Lebron James débarquer à l’ASVEL en Pro A ou Cristiano Ronaldo au Stade Rennais. Nul doute que le mechandising marcherait à plein et que les championnats concernés auraient une plus grosse visibilité. Mais après ? Un si gros contrat parmi beaucoup d’autres égos ne susciterait il pas de la jalousie et tout ce qui s’en suit ?

7 mois, c’est vraiment ridicule !

Perpignan est quasiment éliminé de la coupe d’Europe et s’accroche à la 3ème place du top 14. Et le temps d’adaptation dans tout çà. Ne vous inquiètez pas, car à priori c’est à « l’équipe de s’adapter à tel joueur » (dixit le commentateur de Perpignan Leicester sur France 2). J’entends souvent parler du rugby et de ses  »valeurs » mais là je suis plus interloqué. Le football est souvent catalogué comme un monde de mercenaires mais là on dépasse les limites. Et l’amour du maillot ? Il pourra bien dire aux supporters après chaque match que l’ambiance est extraordinaire. Mais c’est bien cher payé. Il n’est pas question ici de douter de l’implication de Dan Carter (bon un petit peu quand même) au sein de l’U.S.A.P.

 D’ailleurs on va optimiser, se projeter plus loin de le temps et imaginer que l’expérience a réussi. Cela laisse la porte ouverte à tout. Tous les joueurs n’ont pas le même caractère que ce joueur exceptionnel. Et comment inscrire des mercenaires dans un projet sportif sans casser la dynamique de groupe ? Et la formation ? Ne serait il pas plus judicieux d’y consacrer un tel investissement ?

Avec les 16ans… ép4 : Noel au chaud….Pâques au……!!!!

Les jeunes 16 ans de l’US Chauny ont brillamment remporté leur dernier match avant la trêve. Revivons cette rencontre ô combien haletante et intéressante (par les nombreux changements tactiques opérés) narrée par le coach. 

Victoire 3 à 0 ce dimanche contre l’équipe de Lisieux ( 1 à 0 à la mi-tps ).

Enfin, enfin je peux vous écrire que l’on a gagné !!! Cela fait énormémént de bien , pour le groupe , le classement, mon adjoint et moi ,….. et cela calmera un peu les véhemences des personnes qui veulent nous voir redescendre .

En effet, avec ce résultat, et avant les matchs en retard, nous sommes 7ème, et potentiellement 10ème avec les victoires des protagonistes avec les matchs retard. Cependant, l’avantage que l’on a, c’est que l’on a les points, nous, alors que les autres doivent aller les chercher, eux !!! La « pression » est  donc sur leurs épaules.

IL faut savoir que ce soir, nous sommes à la mi-championnat et que nous avons 27 pts. Un parcours identique en 2ème partie, et le maintien ne sera pas loin, et donc tous nos détracteurs iront…..bref, nous verrons cela en temps voulu.

En ce qui concerne le match, nous avons de suite pris le jeu à notre compte, prouvant ainsi que l’on en est capable, avec 2 sauvetages sur la lignes des défenseurs adverses, des têtes qui passent juste à côté, bref, cela ne voulait pas rentrer. Arrive la 25ème minute, où nous avons quelques contres favorables côté droit, puis décalage à l’entrée de la surface de réparation suivi d’une frappe instantanée que le gardien repousse dans son but, alors que l’arbitre n’avait pas vu, et annonçait une sortie de but ( je me demande où ils vont les chercher les arbitres, encore plus tristes que lors du match à Beauvais où il nous avait déjà arbitré ). On rentre à la mi-tps avec un avantage et un carton jaune.

A la mi-tps , j’explique aux joueurs que le plus dur est fait, que l’on ne doit pas céder à la facilité ( comme en fin de 1ère ) et je pense à changer en cours de seconde periode mon joueur averti d’un jaune, car c’est un spécialiste.

Seulement, à peine 2 min de jeu en seconde periode, et nous nous retrouvons à 10 avec l’expulsion aprés 2 cartons jaunes du dit joueur, l’arbitre a été plus rapide que moi !!! Je ne change pas mon organisation en restant à 4 derriére en faisant descendre 1 de mes 6 en def central, en faisant travailler seul mon second 6 avec le replacement de mon milieu excentré droit en 2éme 6.

Puis arrive la 74 ème minute. Après quelques occasions sorties ou stoppées par le gardien adverse, un nouveau sauvetage sur la ligne du defenseur, je décide d’apporter un peu plus de rapidité et de profondeur dans notre jeu, et ainsi permettre à mes défenseurs de trouver plus les espaces. J’annonce à mon attaquant qu’il lui reste 2 min à jouer. Et il decide de prendre le ballon et de remonter le 1/2 terrain adverse en dribblant 3 def, et profitant du contre sur le gardien pour marquer un doublé. Je fais mon changement, et il sort sous les applaudissements du public présent.

Nous marquons un 3ème but à la 88ème minute par mon tout frais et nouvel attaquant ( c’est son premier match de la saison ) et, c’est pour lui que j’ai pris cette option offensive dans mes choix cités dans le précedent article.

De la joie sur les visages, de la satisfaction, du plaisir , et un joyeux anniversaire fêté par les joueurs à mon adjoint à la fin du match!!! C’est pour des moments comme cela que l’on fait du sport !!! et en plus collectif !!!

Donc des fêtes au chaud, et à Pâques, après les centres de formations, on verra où nous en serons!!! Mais chaque chose en son temps, savourons, et savourons le « fermage des grandes bouches »……

….à bon entendeur, salut

Le coach des 16 ans

 

Avec eux fini la langue de bois !!

Aujourd’hui, la grande mode dans les talks show radios, c’est de rompre avec la langue de bois. Les journalistes qui sévissent sur ces antennes sont très provocateurs et parfois à la limite du respect vis à vis des acteurs du football.

En tant qu’auditeurs, nous nous régalons à l’écoute de « l’after foot » (RMC avec Riolo), « RTL Foot « (Menes) ou « on refait le match » (sur RTL avec la bande à Saco). Les débats sont toujours animés voire explosifs. Tout le monde en prend pour son grade, joueurs, entraîneurs, arbitres, présidents. Les intervenants se lâchent, Pierre Ménès se demandant à quoi pouvaient servir des joueurs comme keita, Piquionne et Delgado à Lyon (« c’est quoi ces joueurs là ? »), Sacomano en papi flingueur (n’hésitant pas à taxer les arbitres d’incompétents), ou Riolo « le Jean-Pierre Bacri du foot » (les soirs où il sourit ou il est content sont à marquer du fer rouge). Alors, on se demande si ses journalistes à force de s’enfermer dans ces rôles là, ne perdent pas de leur objectivité. Ainsi, lors du match de Paris à Rennes, Riolo est le seul à ne pas avoir vu l’excellent match de Mickael Landreau. Ménès qui a outrageusement attaqué Malouda à l’Euro n’a pas manqué de défendre Domenech trouvant les critiques à son encontre disproportionnées. Incroyable, l’hopital qui se f… de la charité.

Ce qui fait le charme de ces émissions en est aussi le principal défaut. Ce sont ces mêmes journalistes qui vont demander aux supporters de respecter joueurs et arbitres dans un stade. Mais à les écouter les soirs et lendemains de match, on se croirait dans le bistrot du coin. Encore une fois, au Comptoir, nous sommes plus qu’assidus à ce genre d’émissions, mais nous trouvons qu’il faut  avoir une certaine mesure à partir du moment où l’on touche au grand public. Rompre avec la langue de bois ne veut pas forcément dire insulter et mettre plus bas que terre quelqu’un qui a fait une faute. Et rappelons que tous ces acteurs du foot ne sont pas arrivés là par hasard.

Daniel Riolo dans l’after la saison dernière :http://www.dailymotion.com/video/k25XKtJeBY8SsZuoTU

Avec les 16ans …ép3 : Juste avant la trève…

Dernier entraînement avant l’ultime rencontre avant la trève. La tension monte. Le coach en pleine reflexion nous raconte… 

Bonsoir,

Ce weekend, dernier match aller avec  la réception de Lisieux. Suite à notre lourde défaite de la semaine passée, j’ attends une réaction de la part de mon groupe.

Lisieux est classée derniére avec 8 buts pour, 30 buts contre, mais c’est une equipe qui a gagné contre Lille alors que nous, nous avions perdu 5 à 2 , ( plus quelques courtes défaites contre d’autres gros calibre ) donc méfiance pour ce match !!!

Le message est clair, 4 points sinon rien !!! D’autant que certains de nos adversaires directs pour le maintien ne jouent pas,  c’est une façon de mettre la pression à distance en remontant à la 8 ème place de classement, et passer ainsi des fêtes « au chaud » ( par rapport au points glanés depuis le début ).

En ce qui concerne mon groupe, difficile semaine d’entraînement, dû notamment aux conditions climatiques, et à la periode ( fin des matchs aller, 14 ème match officiel depuis le 7 /09 ) qui entraîne un peu de fatigue ( psychique et physique ), et donc la venue des vacances avec 4 points serait trés bon pour cette petite trêve et les fêtes.

Ayant encore entraînement demain matin, je me réserve quelques surprises dans la composition de mon groupe, avec des joueurs 93 ( 15 ans ), la rentrée de mon gardien , la mise au repos de certains, la rotation des mutés , la titularisation d’autres,et , la convocation éventuelle d’un nouveau dans le groupe.

« Le changement dans la continuité », concerner tout le monde avant la trêve , remotiver certains , mettre la pression sur d’autres, voilà la vie du groupe, tout en veillant à prendre et à donner du plaisir !!!

Alors j’espère à bientôt pour un résultat positif ,

Le coach des 16 ans.

La ligue 1 est elle ennuyeuse ?

 

Tout d’abord, rappelons que les droits d’image de la ligue 1 ont été retransmis à hauteur de 700 millions d’euros et que le suspense du championnat n’a jamais été aussi intense. Les gros sont au rendez-vous (l’OM 2è à 3points Bordeaux et Paris 4ème à 29pts)! La lutte pour le titre s’annonce plus que serrée, en dépit des journalistes qui s’évertuent à dire que Lyon sera une nouvelle fois champion. Pour les grands fanatiques de football que nous sommes, il y aura toujours plaisir à commenter et défendre ce championnat, mais que vaut il vraiment ?

En terme d’affluence,

 La féquentation moyenne des stades a diminué cette année (mais la descente de Lens en ligue 2 y a contribué). Il serait quand même temps de moderniser nos enceintes sportives et de procurer un véritable spectacle à ceux qui viennent au stade ( Le challenge wanadoo c’est bien mais bon …). D’autre part, comme le rappelle souvent Jean Michel Larqué, c’est la première fois depuis 1982 que la fédération française de football enregistre une diminution du nombre de licenciés. A méditer …

En terme d’attractivité,

Le championnat n’attire plus de « stars ». Le dernier en date, Ronaldinho est parti en 2003.  Lyon est à la peine lorsque Benzema et Juninho (34 ans) ne jouent pas. Alors on ne compte plus ces pseudos stars, ces jeunes plein d’avenir (Gouffran, Ben Arfa, Briand, Gakpe, Gomis….) qui tardent à confirmer et alimentent régulièrement et grossièrement les chroniques lors des différents mercatos.

En terme de jeu,

Il n’y a même pas photo avec les autres chapionnats européens. Que l’on ne dise pas que dans la 1ère league seul les matchs du big four (M.U, Arsenal, Liverpool, Chelsea) sont plaisants à regarder, car l’intensité est toute aute même pour les seconds couteaux. La liga n’a pas son équivalent en Europe. Gegory Coupet se plaisait à raconter que son coach avait demandé à son équipe de continuer à aller de l’avant alors qu’il menaient 2-0 à la mi-temps à Eindhoven. D’ailleurs lorsque l’on regarde les résultats chaque weeke end et le nombre de buts, c’est tout simplement hallucinant. Mené 4-0 face au Barça, Valence continue d’attaquer. Le FC Séville après avoir mené 3-1 à Bernabeu est rejoint par le Réal avant de l’emporter 4-3. Enorme !  Les chocs dans ces différents championnats on une toute autre saveur. En France, c’est lorsqu’une équipe est menée au score qu’elle se décide à faire le jeu (comme en témoigne les derniers Rennes-PSG ou Psg- Le Mans). Il est arrivé à quelques blogeurs du Comptoir de s’endormir devant un match de ligue 1.

Avant d’écrire cet article, je pensais trouver beaucoup plus d’arguments favorables à la ligue1. Malheureusement, ce n’est pas le cas et les entraîneurs devraient aussi méditer sur la question car ils jouent un rôle prépondérant pour la valorisation du football.