J-5 …

Au jourd’hui ,nous avons fait une dernière sortie VTT. Anciennement appelés les voltarènes ( à cause de notre santé fragile), nous nous sommes rebaptisés « les bouledogues ». Nous sommes plus qu’armés pour faire face au BSN (Boussy Sport Nature) dont vous pourrez découvrir le capitaine « blueman »dans un prochain album..

J-6 avant Saint Augustin

Demain dernière sortie vélo avant la course. Si vous voulez découvrir Blueman en avant première . Dirigez vous vers

http://www.lesrenardsyerres.fr/renardyerres2008/page75.html

Ne vous inquiètez pas vous aurez un descriptf plus détaillé des raideurs de l’Aubetin….

Un nom à apprendre Parker …

 

 

Qui suis je ? Vainqueur de 3 finales NBA (2003, 2005, 2007) avec mon club des San Antonio Spurs, j’ai été sélectionné 3 fois pour le all star game, j’ai aussi été élu MVP (Most Valuable Player) en finale des play offs face à Cleveland en 2007, je suis marié à une « femme désespérée » et je n’ai que 26 ans. Je suis, je suis …. TONY PARKER.

Ce joueur a t’il toute la reconnaissance qu’il mérite dans son pays d’origine ? Il faut croire que non. Il évolue dans le championnat le plus prestigieux regroupant les meilleurs joueurs de la planète. Dernièrement, il vient de réussir une performance ahurissante en alignant 55 points avec une réussite insolente. Certes, il a fait la Une de l’Equipe et a eu le droit a une page entière (P.14), mais on oublie trop souvent que c’est un immense champion. On aurait presque tendance à banaliser ses performances. Alors est ce du à son nom à consonnance américaine, lui le petit métisse fils d’une française et d’un père afro américain ? Le considère t’on vraiment comme un français? Qu’en serait il, s’il s’appelait Tony Dupont ou Tony Manaudou ?

Pourtant, le joueur ne cesse de proclamer son amour à sa patrie. Cet été, il a tenté en vain de qualifier l’Equipe de France pour les prochains championnats d’Europe en tenant son équipe à bout de bras. A l’heure, où l’on parle de sportifs multimillionnaires arrogants qui n’ont d’amour pour leur club que le jour où ils signent leur contrat, sa démarche a été plus qu’exemplaire. Il est un vrai modèle de réussite mais aussi un modèle à suivre pour nos jeunes sportifs en herbe.

En effet, il a certes du talent  mais il puise cette force par un travail quotidien et une recherche constante de perfection. Il sait qu’il doit progresser sur le shoot alors tout l’été, il le bosse avec un coach particulier. Et le travail paie comme en témoigne sa dernière prestation. Il est un des principaux leaders de son équipe et veut en tenir les rennes et prendre « plus de shoots importans au buzzer » dixit Parker lui même, le vrai patron.

Parfois, Tony Parker peut paraître arrogant tant il semble sûr de lui et de sa force. Mais nombre de sportifs français devraient s’inspirer de cette culture de la gagne et de son refus de la défaite.Rappelons le, il n’a que 26 ans, un palmarès ènorme qui n’a rien à envier à un Platini et une soif constante de progression. On peut se demander jusqu’où il va aller. A ce titre, il mérite déjà de figurer à côté des grands noms du sport français tels Pérec, Douillet, Zidane, Platini… Espérons seulement pour lui et son équipe qu’il se remettra rapidement de sa blessure à la cheville qu’il vient de contracter dans son tout dernier match face à Miami.

 

 

Traitement de faveur pour le PSG ?

 

 

Avril 2008, le PSG lutte pour son maintien en L1 et vient à peine de remporter la coupe de la ligue face à Lens. Le club est alors au centre de toutes les attentions. Une partie du monde du football français  pense et parfois à juste titre, qu’il n’y en a que pour Paris et que la descente en L2 est impossible. Il y aura donc forcément magouille à un moment ou un autre.

Du fait de la banderole anti-chtis, le club est d’abord sanctionné puis réintégré d’une exclusion pour la prochaine coupe de la ligue (affaire en cours). L’association de supporters des boulogne boys est dissoute. Une enquête minutieuse aboutit à des interpellations qui conduisent à des condamnations en justice. Et aujourd’hui ?

Le groupe de supporters stéphanois qui avait déployé la saison précédente une banderole face à Lyon  » la chasse est ouverte, tuez les !! », a été aussi assigné en justice mais la sentence n’a pas été la même : 500 euros avec sursis. Tout ceci laisse perplexe. De même, lors de cette même saison Pierre Alain Frau avait gravement blessé le sedannais Noro de manière accidentelle. Verdict de la commission de la discipline : 2mois et demi de suspension. Aujourd’hui, le sochalien Dalmat tacle assez sèchement Pjanic (fracture tibia-péroné). Verdict de la commission de discipline : 4matchs de suspension.

Alors vous avez dit un poids deux mesures!? C’est vrai  que Paris attire beaucoup les regards, mais il faut arrêter de dire que le PSG est un club privilégié.

 

Annonce : A votre clavier…

  

Toi aussi, ami sportif, ne sois pas frileux et viens donner ton avis sur le blog du Comptoir, les sujets de ton choix et tout ce qui te passe par la tête. Vous pouvez même parler de badminton. A priori, il existe des competitions ! Hé, si c’est véridique… Les meilleurs « comments » seront édités sur la plage principale du blog.

Ciao, ciao los amigos

Le 10sport

 

 

Cà y est, enfin un quotidien sportif ose s’attaquer au monopole de l’Equipe. Le 10 sport est paru le 3 novembre. Nous l’attendions avec impatience mais la première impression reste mitigée.

Au rayon des points positifs, nous notons un format plus simple à utiliser pour le lecteur ( notamment dans les transports), une pleïade de consultants (Fernandez, Courbis, Bravo, Galthier, Moscato…), des interwiews détonnantes ( Zidane, Drogba, C.Ronaldo, Benzema), l’avis du public sur différents thèmes, les pages hippiques.

Par contre, les articles se noient au centre de tous ces commentaires d’où un manque de visibilité. Cela fait brouillon, alors que les avis sont souvent intéressants. Nous avons aussi eu l’impression que les « unes » étaient préparées à l’avance. Ainsi, nous avons trouvé dommage de s’intéresser au probale futur ballon d’or de C.Ronaldo plutôt que du match crucial à Bordeaux. Nous pensons que c’est l’actualité du sport français qui doit prédominer. A ce titre nous attendions vraiment du 10sport qu’il se démarque de l’Equipe en valorisant d’avantage les autres sports. Or un fois de plus, la part belle est faite au football ( ce que nous comprenons parfaitement mais c’est dommage). Quasiment aucun consultant pour les autres sports…

Le 10sport n’en est qu’à ses prémices et ne demande qu’à grandir face au Groupe Amaury (L’Equipe, France football, Le Parisien, Aujourd’hui sport) et c’est pour cette raison que nous lui souhaitons longue vie. 

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Quand les Verts font de la démago !!

 

 

Et non, il ne s’agit pas de politique mais bien de football. Décidément, il se passe des choses incroyables dans le monde du ballon rond. Normalement, lorsque l’on parle de débordements, de choses inhabituelles et spectaculaires, on regarde plutôt du côté du PSG. Mais là, une fois n’est pas coutume, notre regard se tourne vers le forez avec ses 2 présidents (Romeyer, Caïazo) et son « superbe public ». Rappel des faits :

Dimanche 2 novembre, une trentaine de supporters a été autorisée à pénétrer dans l’Etrat (centre d’entraînement de l’A.S.S.E) sous couvert du président Romeyer. Inutile de dire que le staff et les joueurs au courant de rien ont été vertement conspués par les supporters présents. Si cela ne s’apparente pas à du populisme et de la démagogie de la part de Romeyer …. D’habitude, quand les clubs sont en crise et que les supporters commencent à  grogner, il leur est dit de rester dans leur rôle à savoir supporter. Mais après de tels évènements où placer la frontière avec la direction du club ? Il n’est pas interdit d’organiser des rencontres avec les fans surtout quand cela va mal, encore faut il que tous les acteurs soient au courant. De plus, lorsque ce même président villipende certains de ces joueurs (Gigliotti, Gomis..)devant les supporters, n’est ce pas faire preuve d’une grande irresponsabilité ?

Espérons pour les verts, qu’ils sortiront de cette crise et qu’ils sauveront la tête de leur entraîneur (Roussey), en jeu, lors de la prochaine journée de championnat (face au Stade Rennais). Essayons d’imaginer si les mêmes troubles avaient eu lieu à Paris. Comment les fans auraient ils été catalogués ? Comment le cas du président aurait il été règlé médiatiquement ?

Recherche mécano …

 

Ce matin, avant de partir à la rencontre de Blueman, Fred devait venir changer sa chambre à air. Je l’ai donc laissé s’acharner avec sa pompe qui n’avait pas l’air de fonctionner. Au bout d’un quart d’heure, et après avoir chercher désespérément une autre pompe, il m’a fait voir la sienne et là on s’est rendu compte que ce n’était pas le bon embout. Bien joué Fred. Après ses 8okm de l’avant veille et sa séance de course à pied où il en a ch.. avec Stéphanie, il était cramé et a usé de tous les moyens pour que l’on soit en retard au RDV. Bravo … Mais bon, je dois avouer que la séance vélo que l’on s’est faite était plutôt tranquille et me convenait parfaitement surtout que la bande de Blueman a plutôt carburé ce matin obligeant ce dernier à capituler avant la fin. 

 

Vas y Jo !!

 

 

Melbourne, janvier 2008, Jo-Wilfried Tsonga atteint la finale de l’open d’Australie face à Djokovic après un parcours ébourrifant (Murray, Gasquet, Youznhy, Nadal). Même s’il perd le dernier match, personne n’en doute, un champion est né. Novembre 2008, c’est la confirmation lorsqu’il remporte le masters séries de Paris Bercy. Comment a t’il fait face à sa notoriété grandissante ? Sera t’il capable de maintenir ce niveau sur du long terme ? 

 

La Tsongamania

Sous ses faux airs De Mohamed Ali, la presse australienne s’était déjà emparée du phénomène n’hésitant pas à comparer les 2 champions. Cette façon de célébrer ses victoires (pouces en l’air dans le dos), cette rage exprimée à chaque point gagné avec en prime le sourire en fin de rencontre font de lui un vrai showman que les sponsors et médias vont s’arracher à son retour en France. Lui même ne se doute pas de ce qui l’attend, dans ce pays qui se plaît à adorer les héros malheureux. Et oui, on aurait presque oublié qu’il a perdu la finale. Peu importe, nous tenons là un champion capable de galvaniser les troupes. Après sa victoire à Bangkok, il arrive à Paris plein de certitudes, car il joue à domicile. Et comme il se plaît à le répéter, « je suis chez moi ici, et on entre pas par effraction » après son succès ace à Roddick. Il assume complètement son statut, n’a pas peur d’affronter les meilleurs, se sert du public pour mieux se transcender. Il est de cette nouvelle génération de gagneurs en France tels Tony Parker, Ladji Doucouré… Une génération qui lorsqu’elle se retrouve en finale refuse le mot « défaite » ou encore pire  » ah il a perdu, mais c’est normal il est français … ». De plus, on ne peut que s’attacher à ce personnage dont le discours reste emprunt d’humilité et de modestie lorsqu’il évoque son parcours, sa famille, et ses entraîneurs. Mais son physique le laissera t’il en paix ?

 

Son physique, son point fort mais aussi son point faible

Tsonga est de la même génération que Gasquet et Monfils. Pourtant, ce n’est que cette année, que le grand public a appris à connaître le personnage quand les 2 autres ont déjà alimenté les chroniques sportives. Le jeune homme a déjà été victime de multiples blessures (dos, épaules, genoux). Et s’il peut s’appuyer sur son physique (25 aces face à Nalbandian en finale), il est parfaitement conscient que celui-ci reste fragile. D’ailleurs cette année, il a été contraint de déclarer forfait pour Roland Garros et les J.O suite à une lésion du ménisque au genou. 4 mois d’absence qui heureusement ne vont pas l’empêcher de participer au Masters de Shangaï.

 

Jo-Wilfried Tsonga est le nouveau sourire du tennis français. Il dispose d’un mental hors norme et nul doute qu’accompagné de Simon, Monfils et Gasquet (s’il joue au niveau que tout le monde lui prédit), il ne pourra que viser plus haut et transformer toute la pression qui va désormais peser sur ses épaules en énergie positive. Souhaitons lui avant tout avec un mois d’avance, la santé pour l’année 2009 et le reste suivra son cours normalement…

Ben Arfa : Itinéraire d’un joueur pourri gâté

 

L’histoire d’Hatem Ben Arfa, c’est l’histoire d’un jeune joueur qui a été très tôt mis sous les feux des projecteurs. Nous l’avons en effet découvert dans un reportage consacré à l’INF Clairefontaine. Ce centre est réputé pour avoir formé Rothen (PSG), Gallas et Diaby (Arsenal), Anelka (Chelsea) entre autres.

D’ailleurs, sa carrière semble prendre la trajectoire de ce dernier. A l’instar de Nicolas Anelka (ex joueur du PSG), Ben Arfa a été formé dans le plus grand club du moment ( Olympique lyonnais ) et s’est notamment fait remarquer pour son caractère bien trempé. N’estimant pas joué assez, le nâtif de Clamart a décidé de s’exiler du côté de l’Olympique de Marseille (club de son coeur). Tous les entraîneurs qui l’ont eu sous leur coupe n’ont cessé de dresser des éloges sur lui, à tel point qu’il tardait à la France du football de le voir enfin évoluer sur les terrains de ligue 1 . Pourquoi ce joueur suscite t’il tant la controverse ? la faute à un entourage trop présent ? Son sale caractère ? ou tout simplement un talent qui n’a jamais vraiment éclos ?

 

L’entourage, toujours l’entourage …

Jadis avant lui Anelka (toujours lui) a fait face aux mêmes attaques concernant son entourage. Quand un joueur semble sortir du sérail, il est facile de s’attaquer aux personnes qui l’entourent. Tout de suite, on stigmatise et on extrait des faits de leurs contexte. Récemment, nous avons donc appris que Ben Arfa aurait pu intégrer le centre de formation du PSG à l’issue de Clairefontaine si Luis Fernandez avait accepté que le PSG débourse 1M5 francs à sa famille. Mais du coup il est parti à Lyon et pour 3x moins. En apprenant cela, il est facile de s’attaquer à l’entourage. Mais aujourd’hui, il suffit d’aller voir un match de jeunes pour voir nombre de parents vociférer autour du terrain en espérant que leur progéniture soit la poule aux oeufs d’or. Pour en revenir à Ben Arfa, comment reprocher à ses agents de négocier dur, alors que toute la France a visionné ce reportage où il était annoncé comme un futur très grand joueur. Non, il faut aller voir plus loin pour comprendre pourquoi il renvoit une image aussi brouillonne.

Un caractère bien trempé

Hatem Ben Arfa est joueur qui a déjà connu des accrochages et pas avec n’importe quels joueurs (Squillaci, Cissé, Mbami) mais aussi son actuel entraîneur Erik Gerets (lors du dernier OM-Psg) sans compter les rumeurs sur son entente avec Benzema. Bref, c’est un joueur qui ne fait pas forcément l’unanimité et difficile à cerner pour ses partenaires. Récemment sur les ondes de RMC, Alain Perrin rappelait qu’il devait fréquemment lui rappeler les règles de vie, le recadrer. Sur la même radio, il y a aussi eu ce débat, dans la même semaine, sur le manque de joueurs de caractère en ligue 1. Il faut savoir ce que l’on veut, des joueurs aseptisés ou des joueurs spectaculaires qui par leur jeu sont forcément déroutants pour leurs adversaires et spectateurs. 

Un talent hors norme

Tous ses entraîneurs qui l’ont cotoyé (Leguen, Houillier, Perrin, Gerets) sont unanimes pour dire que c’est joueur super doué techniquement et à fort potentiel. Qui dit potentiel dit progression, et il ne faut pas oublier que ce joueur n’a que 21 ans et donc la maturité qui s’en suit. Après sa folle semaine, sa prestation à Nantes était très attendue. Celle-ci a été plus que correcte (ne manquant que de réalisme). Et à la question assez simpliste :  » N’avez vous pas trouver encore trouver Ben Arfa trop individualiste ? »   , Gerets a bien répondu en précisant qu’il avait précisémment recruter Ben Arfa car c’était un joueur de rupture capable de destabiliser une défense pour mieux servir ses partenaires. Il est certain que c’est sur ce point que le joueur doit travaillé, mais au comptoir nous avons trouvé la réponse de Gerets plus qu’appropriée face à l’acharnement médiatique.

 

Pour conclure, nous pouvons dire que Ben Arfa est loin d’avoir convaincu le monde du football comme en témoigne le récent sondage du blog (pas beaucoup de votants d’ailleurs), puisque personne ne l’a désigné comme un futur très grand joueur mais plutôt comme un enfant gâté. Attention qu’il n’emprunte pas la voie d’un autre joueur tunisien surdoué techniquement (Jawad Zaïri) mais qui n’a jamais percé au plus haut niveau.