J.O de Pekin : Retour sur un echec annoncé
Posté par aucomptoirdesports le 8 octobre 2008
Les jeux olympiques de Pekin 2008 sont terminés et l’équipe de France d’athlétisme dresse l’amer constat d’une seule médaille, et quelle médaille … Quelles sont les raisons d’un tel fiasco ?
Vous avez dit « Equipe de France » !!
def. d’equipe : « groupe de personnes travaillant à une même tâche ou finissant leurs efforts dans un même but. Solidarité qui anime les membres d’un même groupe ».
Or, comment est il possible de parler d’équipe lorsque tous les athlètes arrivent et repartent à des moments différents. Comment est il possible pour un capitaine ( en l’occurrence M. Montebrun ) de fédérer un groupe quand ses athlètes ne logent pas au même endroit ?
Lorsque l’on a pratiqué des interclubs que ce soit en tennis, natation ou athlétisme, on sait que ce sont l’esprit de groupe et les performances des leaders qui galvanisent les troupes. L’émulation qui en ressort permet à tous les athlètes d’aller chercher au plus profond d’eux mêmes.
Quand la fédération joue à » Guignol » .
Les minimas :
Ici, ce ne sont pas les critères de sélection qui sont remis en question car il y aura toujours des insatisfaits, mais plutôt le mode d’attribution. En effet, comment ne pas rire jaune quand on voit le jeune (champion du monde junior qui plus est) Teddy Tamgho réaliser les minimas dans les délais IAAF mais pas ceux impartis par la FFA (3 jours plutôt) et ne pas être retenu. C’est un coup à briser une carrière naissante quand on sait que ces athlètes pétris de qualité s’aventurent souvent vers d’autres sports. Heureusement pour l’athlétisme français, il a décidé de continuer sa carrière. De même, on peut s’étonner de la sélection de Mélanie Stoknik à la hauteur quand elle n’a quasiment pas sauté de l’année et est loin d’être une finaliste en puissance. On ne parlera même pas de la non sélection d’Eunice Barber …
Les querelles intestines :
On ne sait plus quoi penser des règlements de compte via médias interposés. Déjà à la coupe d’Europe d’athlétisme, certains athlètes (M’bandjock) du relais s’étaient éparpillés dans la presse. Plus tard, ce sont les entraîneurs (Ontanon) qui ont dévoilé leurs états d’âme. Il n’y a pas à dire, l’athlétisme a vraiment écorné son image après l’embellie de 2003.
Les athlètes :
Christine Arron avait prévenu qu’elle n’irait pas à Pékin pour faire de la figuration et pourtant… Mehdi Baala se disait prévenu des dangers d’une course tactique et qu’il attendrait son heure pour attaquer ( trop tard …). Que dire de notre Thari abonné aux 5èmes places ou encore d’Yves Niaré qui a raté son seul concours de la saison, et de Romain Mesnil qui a retrouvé ses vieux démons lors du concours de qualification. Décidémment il y a des choses à revoir.
Une presse très négative :
J’ai été scandalisé par l’article de presse qui est paru dans notre grand quotidien sportif national au sujet de Mekhissi Benabad. Il n’a pas eu droit aux honneurs qu’ont eu les autres médaillés. Laisser planer le doute sans preuves tangibles et concrètes est tout simplement honteux. Je tiens juste à souligner qu’un athlète qui remporte plusieurs meetings internationaux dont la coupe d’Europe d’athlétisme peut légitiment se retrouver sur le podium aux Jeux. Personne ne s’offusque quand M. Phelps aligne les séries et les finales sur 8 distances. C’est tout à fait normal … Comme il est tout à fait normal que les records du monde tombent les uns après les autres à chaque grande compétition internationale en natation. Mais c’est un autre débat. Avant même le début des épreuves, les athlètes étaient raillés. Il suffisait d’ouvrir son poste de radio ou de télévision pour entendre que la moisson de médaille s’arrêterait quand les épreuves athlétiques débuteraient. Pourtant, on sait que les athlètes s’entraînent pour atteindre leur pic de forme le jour J. Leslie Djhone nous l’avait prouvé l’an passé à Osaka et a failli récidivé dans une des finales les plus relevées du plateau.
Les raisons d’espérer :
Des jeunes plein de talent, de fougue et qui n’ont peur de rien Thamgo, M’Bandjock, Lemaître, Clavier accompagnés d’athlètes plus expérimentés comme Djhone, Doucouré, Hurtis, Mekhissi Bennabad sont susceptibles de relever la tête de l’athlétisme français . Il faudra aussi laisser sa chance à la ligue professionnelle qui se développe et de manière plus lointaine développer des pôles d’entraînement plus performants aux antilles d’où sont issus une grande majorité de nos athlètes. Les jamaïcains y arrivent, pourquoi pas nous ?
cool, merciva toi pour les images
Je crois et c’est mon avis, que ce n’est pas la faute des athlètes si ils sont aujourd’hui ou à Pékin, ils avaient été dispércé; quand un responsable technique répond à la question ou la proposition de débattre avec les athlètes étlites succeptibles de représenter la France aux Championnants du Monde à Paris, pour qu’ils réduisent le nombre de compétitions, voir une bonne préparation pour un pays organisateur; en proposant des compensations contre la participation à un certain nombre de meeting qui risquent de géner à cette préparation; et dire que » nous sommes en démocratie, pas en dictature pour obliger les athlètes à abandonner
les courses qui vont leurs apporter de l’argent ». Alors où sont passer les objectifs de la fédération visés par ce monsieur? et où est passé le devoir national pour représenter dignement la France pays organisateur?;
Est-ce manquer à la démocratie, le fait de proposer aux athlètes des compensations pour créer un espace de temps
à consacrer à la préparation?.
Et quoi dire du libéralisme exagéré des dits stages de concetration où les athlètes partent par petits groupes, plutôt individuélement pour soit disant se préparer pour le jour J!? nous voyons bien que l’esprit d’équipe a été déjà abandonné et par certains du staff technique.
Je pense que l’esprit d’équipe s’inculque et donc est un objectif en soit qu’il faut travailler et bien préparer( bEAUCOUP SONT DES ENSEIGNANTS ET ONT VU CERTAIENEMENT LA PSYCHOLOGIE ET DYNAMIQUE DES GROUPES )
Je ne comprend pas pourquoi cet acharnement et injustice à sens unique contre MEKHISSI, au moment où nous constatons que les performances tombent comme des mouches sur les pistes, les routes et les stades; tout le monde a vu tomber certains record de France, d’Europe ou du monde par des athlètes qui aujourd’hui sont ont 13’35″ au 5000m et le lendemain en 13’03″ ou moins, des femmes en 4’14″ ( encore acceptable ), à
4’06″ ou 4’04″ voir un record national; seulement on applaudi et on commence à s »arracher l’athlète.
Pensez vous que les coach nationaux, les dirigeants , le staff médical ne connaissent pas les athlètes qui trichent!!? et pensez vous que c’est le suivi dit longitudinal est utilisé objectivement? trop de questions demeurent sans réponses, sauf à certains athlètes pris dans le filet qui disent » pourquoi mon suivi longitudinal n’a jamais révélé un état positif, et la réponse est que le suivi n’est pas fait pour savoir si tu t’ai dopé ou pas!!! ».
Alors MEKHISSI, a droit à tous les honneurs comme tout le monde tant que le soupson n’est pas prouvé.
A la question de l’espoir qui demeure, j’en suis convaincu,reste quels moyens faudra-t-il mettre pour les détecter et surtout qu’elle politique sportive, athlétique, accampagnée d’étude scientifique voudra-t-on mettre au service d’un tel projet?
Si comme il est cité plus haut, la détéction commence à l’école, le college, le lycée et l »université, il faut savoir où sont et quels sont les moyens à mettre popur le mettre en valeur et le réussir.
Il y a quelques années la France voyait venir une masse de jeunes, minime, cadet/ cadettes, juniors; qui déjà en éspoir commençaient à s’effacer, puis une toute petite minorité passe le cap vers les séniors. A-t-on fait une étude pour savoir pourquoi un tel déficit?
Les projet ou le travail mis en place pas certaines villes avec la collaboration de certains club d’athlétisme ont bien montré que les jeunes affluent vers cette pratique, mais ce que ne disent pas les résultats tirés de ces expériences ou de ces projets, sont les difficultés rencontrées quand à la continuité et la progression de ces jeunes vers les étapes au-dessus, c’est à dire le passage de l’école ou le périscolaire vers les clubs!; qui encardera ces jeunes une fois arrivés à ce stade supérieur?? les clubs ont -t-ils les moyens humains et finaciers pour gérer un tel dispositif?? Créer une dynamique de groupe qui permet de garder ces jeunes, de les canaliser, les orienter éfficacement vers ce qu’ils aiment et là où ils pourrons bien réussir necessite beaucoup de moyens à mon avis, car le bénévolat seul, ne peut permettre un bon aboutissement d’un tel projet.
Je pense que la détéction de talent et le suivi d’un tel projet nécessitent de vrais moyens à mettre à la disposition des enseignants d’EPS spécialisés en matière d’athlétisme, des communes voulant s’engager dans le projet et des clubs, sans oublié le support qu’il faudra apporter aux jeunes talents sans le conditionné par les performances ou attendre qu’ils réalisent pour en bénéficier.
Beaucoup de chose à vous dire comme point de vue personnel sur toutes les questions.
Merci pour ce long commentaire et content de voir que d’autres comme moi voient en Mekissi un champion tant qu’il n’a pas été convaincu du contraire. De plus je trouve intéressant de se demander pourquoi il y a une desaffection de l’athlétisme entre les espoirs et les séniors et pourquoi on ne donne pas plus de moyens aux prof d’eps dans la détection des jeunes talents.
Si vous voulez lancer d’autres débats en athlétisme, n’hésitez pas à le poster dans « la boîte à débats ».
Merci encore
mekhissi c’est blanc
thari c’est noir
c’est lamentable et insultant
retournez à vos occupations de supporter , parce que, franchement, le niveau d’analyse est au ras du gazon
Attention qui a dit que « Tahri c’était noir ». L’unique fois où j’ai parlé de Tahri c’était lorsque le team Lagardère avait refusé de le prendre à cause d’un suivi longitudinal confus et de ce fait ils voulaient avoir une image plus que clean.
C’est pour cela que j’ai trouvées déplacées les remarques à l’attention de Mekhissi-Bennabad
Sache que pour moi tant qu’un athlète n’a pas été convaincu de dopage, il est propre. Sinon je ne m’extasierais pas des preformances de Bolt ou Phelps voire Manaudou. Après, c’est sûr que je m’interroge sur la grosse evolution des performances en natation mais je ne suis ni scientifique ni expert donc je fais confiance à nos athlètes!
On verra en 2012 à Londres pour la suite des événements.