Mais non, mais non le coach n’est pas mort …

 

Ce matin, sous une pluie battante notre bien aimé coach Didier et Fred sont venus me chercher pour une nouvelle sortie à vélo. Blueman et JB ont renonçé car au B.S.N (Boussy Sport Nature), on ne roule pas sous la pluie. Alors je ne sais pas si je commence à m’habituer au rythme de la course ou si nous sommes partis plus lentement mais çà allait beaucoup mieux que la dernière sortie. Fred est resté encore fébrile sur certaines descentes mais s’est bien rattrapé dans les longues, très longues lignes droites. Quant à Didier qui effectuait sa rentrée officielle depuis sa blessure au rando raid SFR (Rappelons qu’il s’est blessé au mollet sur la seule portion de course à pied qu’il avait à effectuer : 300m), il nous a gratifié de quelques accélérations bien senties dans les petits et grands chemins. Il a encore la patate le coach ! Inutile de dire que j’en ai quand même ch..  malgré une dernière accélération de 500m à 3-4 km de l’arrivée … Pourquoi aussi loin du but ? Fred  a eu la bonne idée de crever au 26ème km. Si Didier a trouvé le 1er trou, il n’ a pas pu faire face aux 7 autres. J’ai donc terminé la séance en footing.

Bilan : Un chek up des vtt s’impose, Fred soit Born to be wilde dans les descentes, Didier n’oublie pas d’enlever ton casque pour trouver le trou dans la chambre à air, et puis moi il faut que je continue à mouliner parce que ce n’est pas gagné.

Paris restera toujours Paris …

Lundi matin, c’est toute la capitale qui a jubilé devant l’exploit de ses protégés au stade Vélodrome. Alors que depuis le début de la saison, les discours étaient plutôt emprunts de modestie et de mises en gardes contre l’excès de confiance, Stéphane Séssegnon déclarait ce même jour que « Paris jouait désormais les premiers rôles ». Et on a vu ce qu’il est advenu face à Toulouse. Pathétique… Pourtant les dirigeants n’ont cessé de proclamer que le PSG était en voie de reconstruction. Cette expression prête à sourire. En effet, en Egypte et dans d’autres pays en voie de développement, vous trouverez beaucoup de maisons habitées à qui il manque un toit. Bizarre non , et bien pas tant que çà puisque c’est volontairement qu’elles ne sont pas terminées afin de ne pas payer de taxe foncière. Cela revient il à dire que la « maison PSG » ne sera jamais construite. Il faut espérer que non. Comme d’habitude à  Paris, tout le monde s’est vite emballé après une victoire où réussite et réalisme étaient de mise avec de surcroît une touche d’irrationnel et cette  double prime accordée aux joueurs avant ce mois qui va s’avérer décisif pour les orientations du club.

L’athlétisme français est en danger !!

 

 Eh oui les amis, l’athlétisme français est en danger et personne ne semble vraiment s’en préoccuper. Après les championnats du monde de Paris Saint Denis en 2003, les observateurs envisageaient un un avenir radieux pour le sport olympique n°1. Pourtant, lors de tous les championnats qui ont suivi, cette discipline est allée de déconvenues en déconvenues tentant vainement de rechercher un second souffle en glânant par ci et là quelques médailles. Cette situation a atteint son paroxysme lors des derniers Jeux de Pékin.

Au Comptoir des Sports, nous nous sommes donc intéressés sur les raisons du déclin de l’athlétisme français mais nous allons aussi essayer modestement d’apporter des solutions face à cette chute inexorable.

 

Un rappel des anciens pour faire face à la fuite des sponsors :

Ce qui a précipité notre attention sur le sujet, c’est le retrait des partenaires traditionnels tels que Gaz De France et Lagardère. Rappelons que le premier qui finançait depuis 10ans le meeting golden league de Paris Saint Denis (qui détient tout de même un record d’affluence 77000 pers.) retire sa manne de 1M euros, essentielle pour garder le statut Golden League (pas assez de records, de stars…). Il va désormais être très dur de récolter une telle somme pour les organisateurs. Pour le second qui finançait la ligue professionnelle d’athlétisme, il faut certainement s’en prendre à la fédération qui a maladroitement fait attendre « ces généreux » pourvoyeurs de fonds. En effet, nous misions beaucoup d’espoir sur cette ligue professionnelle qui avait certes connu un départ difficile mais qui commençait à prendre ses marques. Dès lors, il ne faut pas s’étonner de voir nos athlètes (Hanany, Mbandjock, Reynaert…) s’expatrier à partir du moment où il n’existe pas de structures professionnelles capables de les accueillir.

Il faut se rendre à l’évidence que ceux qui dirigent l’athlétisme en France manquent d’influence. Au comptoir, nous faisons appel aux « grandes gueules » de l’athlé afin qu’elles montent au créneau. Dans ce pays, à un moment où l’on veut du changement, il est temps de s’impliquer d’avantage. Messieurs Galfione, Diagana ou encore Mmes Pérec, Arron, vous à qui l’athlétisme a tant donné, il est temps de faire entendre votre voix et d’arrêter d’être de « gentils représentants » juste bon à commenter (et encore…). Nous avons vu que des athlètes comme Romain Mesnil avaient été missionnés pour prospecter des sponsors. Mais avec tout le respect que j’ai pour lui, cela ne suffira pas, il faut que nos têtes d’affiche s’engagent.

 

Une pratique de moins en moins répandue chez les jeunes:

Aujourd’hui les gens ne se reconnaissent plus dans la pratique du haut niveau où toutes les performances font l’objet de suspiscion. Prenons l’exemple de l’E.S Montgeron Athlètisme, le groupe qui a connu la plus grosse affluence, c’est le groupe loisirs (pour ceux qui veulent pratiquer mais sans trop se faire mal). Nous comprenons cet état d’esprit et il est d’ailleurs préférable lorsque l’on ne connaît pas trop la course à pied d’intégrer ce type de groupe. Par contre, l’esprit de compétition qui est quand même l’essence de ce sport, disparaît progressivement. C’est dommage car cela prouve tout de même qu’il existe un fort potentiel de gens qui aiment ce sport. Il nous appartient alors de cultiver cet esprit, cette envie de repousser ses limites dès le plus jeune âge. Dans ce contexte, la fédération et le monde politique doivent accorder plus d’importance au sport scolaire mais pas en faisant des annonces spectaculaires.

A chaque grande compétition internationale, on attribue l’échec, s’il y a, à l’insuffisance de sport à l’école. Du coup, les politiques disent haut et fort qu’il en faut plus à l’école. Mais qu’en est il en pratique ? En école primaire, c’est l’U.S.E.P qui régie les compétitions, et les professeurs des écoles doivent dispenser 3h d’E.P.S. Au collège, c’est 2H+2H et au lycée plus que 2H et ce sont l’UNSS et les A.S qui doivent faire face à la concurrence des clubs. Il ya donc du sport à l’école mais pas bien organisé selon nous. L’U.N.S.S et les A.S vivent une crise assez aigüe et l’on ne voit pas trop poindre de changement. Il est temps de redonner une âme à ces associations. De ce point de vue, au Comptoir, nous envions les USA avec leurs compétitions scolaires et universitaires à l’intérieur desquelles les athlètes sont fiers de représenter leurs écoles. Vu de l’extérieur, ces compétitions semblent fédérer l’union autour d’elles et participent au bon fonctionnement des écoles. Concrètement, nous proposons 2H d’EPS obligatoires pour tous à chaque niveau scolaire + 2h d’affiliation à une activité sportive (spécialisation et affiliation à l’A.S) ou culturelle (dessin, musique, théâtre…) afin de redynamiser donner une âme à nos écoles.

 

Ici, nous avons vu seulement quelques maux de l’athlètisme parmi d’autres  (cf article : http://aucomptoirdesports.unblog.fr/2008/10/08/jo-de-pekin-retour-sur-un-echec-annonce/ )  et il est urgent qu’athlètes, dirigeants, instances nationales se mobilisent et réagissent d’urgence en organisant pourquoi pas un grenelle de l’athlétisme. 

 

 

Chaud chaud est le chemin qui mène à Saint Augustin !

Ce matin, à 10H,  nous sommes repartis pour un tour d’à peu près 30 bornes. LE parcours était beaucoup plus roulant que la veille donc beaucoup plus soutenu. C’était dur, très dur, mais j’ai suivi …. enfin je n’ai capitulé qu’après avoir perdu mes camarades d’échapée et rencontrer un sanglier. J’étais cuit !! Bon il faut dire que je n’avais pris qu’un café le matin. Autant pour la course à pied, çà ne me dérange pas de partir avec rien dans le ventre mais là, je crois que j’ai été victime de la fameuse fringale. Et c’est seulement à partir de 16H que j’ai commencé à émerger. Moralité, à Saint Augustin, je mise tout sur le tir et l’épreuve surprise. Demain, c’est footing….

Le chemin est encore long … jusqu’à l’Aubetin

Après une bonne séance de course à pied : footing 20′ et 500-1000-800-1000-500 en 3’45 au km et pour une reprise , nous étions assez contents avec Fred. Alors quand Blueman nous a convié à une sortie VTT, nous avons sauté sur l’occasion afin de mieux jauger les forces en présence. Au RDV, 1ère surprise, il nous a amené un de ses potes J.B membre du fameux B.S.N (Boussy Sport Nature). Vu la machine qu’il avait, nous savions tout de suite que çà n’allait pas être une partie de plaisir. Au menu, côtes, chemins boueux dans la vallée de l’Yerres et 21km plutard, je parle ici pour moi , j’étais mort. Mais bon l’important, c’est d’être présent le jour J.

Ras la Gasquet de Richard !!

  

Dans l’Equipe du 23 octobre 2008, Richard Gasquet déclare qu’il est « pressé d’être éliminé du tournoi de Paris Bercy » car la saison a été trop longue et qu’il a trop souvent mal joué. Qu’il se rassure, nous l’avions tous remarqué. Comment un joueur considéré comme le petit prodige du tennis français peut il faire l’enfant gâté à ce point ? Ou alors est ce une ruse pour pouvoir echapper à la pression de jouer à domicile et créer une petite surprise ?

Rusé le Richard ?

Richard Gasquet, à en croire les spécialistes, est  un des joueurs les plus talentueux de sa génération et un de ceux dont les spectateurs se délectent de voir jouer lorsqu’il est dans ses bons jours. Certes, cela fait un moment qu’il n’a pas aligné une performance de très haut niveau, mais il n’a pas le droit de faire ce genre de  déclaration. D’un point de vue personnel, je pense que c’est vrai manque de respect vis à vis de ses prochains adversaires mais aussi du public qui assistera à « son » match. Si c’est pour venir prendre son chèque afin de partir en vacances plus sereinement, il ne vaut mieux pas venir et laisser sa place à un joueur qui en a vraiment envie. Alors est ce une tentative de diversion pour s’éloigner des projecteurs et mieux rebondir ?

Un état d’esprit défaillant

Autant le dire tout de suite, je ne crois pas du tout à la seconde hypothèse. Et quand bien même on pourrait y accorder du crédit, il n’apparaît pas possible de se préparer mentalement avec un état d’esprit aussi négatif. Je veux bien croire que lorsque l’on suscite autant d’attente, il soit difficile d’assumer l’étiquette de favori, mais comment font Nadal, Federer et consorts ? Prenons l’exemple de Gilles Simon qui est devenu n°1 français et 8è à l’ATP. C’est un joueur dont on dit qu’il prend vite le « melon », mais lui au moins n’a pas peur de dévoiler ses objectifs. Il le dit clairement « une place dans le top 10, c’est bien mais ce n’est pas un aboutissement ». Nous voyons bien là la marque d’un joueur qui ne veut pas se reposer sur ses lauriers et aller toujours de l’avant. Alors certainement qu’il perdra des matchs et prendra des roustes contre des adversaires moins bien classés que lui, mais son discours incite forcément à découvrir le personnage, à le voir jouer. En France c’est de cette race de joueurs dont nous avons besoin avec un état d’esprit de conquérant tels Tsonga ou encore Monfils.

Pour terminer sur une note d’optismisme (forçé…), car je veux croire en son envie de jouer et en son talent,  je dirai qu’il a maladroitement formulé son mal être. Mais dans le cas contraire, il faudra arrêter de considérer ce joueur comme faisant partie de la race des champions.

Reponse à Neo au sujet des sifflets du Stade De France

  

Je rappelle que Néo m’a demandé si j’étais pour l’arrêt ou la suspension des matchs en cas de sifflets intempestifs.

Tout d’abord, je trouve scandaleux et inadmissible ce qui s’est passé au Stade De France lors du match France-Tunisie. D’ailleurs en entendant les propos de Bernard Laporte, j’étais plutôt d’accord avec lui. Mais avec du recul, je le suis beaucoup moins et cette affaire a pris une tournure plus politique que sportive.

Rappelons nous l’histoire de la banderole en finale de la coupe de la ligue PSG-Lens. MR le président qui avait assisté à la rencontre s’était fortement ému de ce qui s’était produit. Dans la foulée, il a accueilli  en grande pompe tous les dirigeants lensois à l’Elysée et réclamé de fortes sanctions. Le club du PSG a été exclu de cette coupe avant d’être finalement définitivement réintroduit.

On ne va pas revenir sur le fait qu’évacuer un stade de 80000 personnes ne se ferait pas sans heurts face aux mêmes gens qui auraient provoqué ces troubles. Il a aussi proposé de délocaliser ces matchs à haute tension en province. Mais dois je rappeler que les communautés maghrébines sont bien implantées en Rhône Alpes ou PACA. Il faudrait donc priver une grande partie de ces supporters de voir leur équipe alors qu’ils n’ont pas été solidaires de ce qui s’est passé. En effet, je rappelle à qui a vu le match que beaucoup étaient enlacés avec des supporters français et chantaient les 2 hymnes. Mais cela n’a pas été trop relayé et l’amalgame est forcément tentant mais dangereux.

Enfin, d’un point de vue sportif et en admettant que l’on puisse appliquer ces nouvelles règles, soulignons qu’un match interrompu par un arbitre avant son terme entraîne automatiquement la perte de celui-ci (selon les règlements de la FIFA). Projetons nous donc vers l’avenir et imaginons que le France -Roumanie soit décisif en octobre prochain pour la qualification à la coupe du monde 2010. La communauté roumaine bien implantée aussi en Ile de France (décidément…) pourrait bien siffler notre hymne et favoriser son équipe. Dès lors, je pense qu’il faut commencer à chercher en France l’endroit où il y a le moins de roumains… Arrêtons là ces hypothèses délirantes.

Siffler l’hymne nationale est très grave puisque cela témoigne d’un manque de respect de la nation visée, mais ces actes  difficilement sanctionnables sont malheureusement récurrents (Italie-France, entre les pays de l’est ou de l’ancienne Yougoslavie où les antagonismes sont très forts…). La réaction politique a été vive et je pense que la force d’un homme de pouvoir c’est d’analyser rapidement et intelligement une situation afin de mieux prendre les décisions qui s’imposent. Pour ma part, je pense que l’on devrait privilégier l’hymne de la FIFA (comme cela ce fait en Champions league avec celui de l’UEFA) au détriment des hymnes nationaux que l’on entendrait seulement durant les phase finales des grandes compétitions internationales.

 

 

Une Victoire… pour rien ?

  

Le 24 août 2008 à Pékin, les handballeurs français sont devenus champions olympiques, ajoutant ainsi le seul trophée qui manquait à leur palmarès. Tout le monde du sport, la  presse, les politiques et autres se sont extasiés sur cette performance sportive qui mettait en exergue la force  collective. En effet, comment ne pas être enjoué quand le seul sport collectif représenté aux Jeux nous ramène le titre suprême.

Pourtant, il n’a jamais été question d’exploit tant la France (vice championne du monde en titre) a fait figure de favori voire d’épouvantail dans ce tournoi. Ce destin semblait programmé. D’ailleurs les spécialistes et même certains joueurs réclamaient à l’envie qu’un échec serait plus que nuisible pour l’avenir de leur discipline et qu’il faudrait que le monde du handball en général, en cas de succès, se mobilise pour ne pas répéter les erreurs du passé.

Et aujourd’hui qu’en est-il ? Comment amener le public à se passionner pour ce sport ? Les médias n’ont ils pas un rôle à jouer ?

Tout d’abord, lorsque l’on parle du championnat de France, cela évoque Montpellier, Chambéry mais après … Qui peut sans hésitation donner le nom des 3 premiers au classement. C’est vrai qu’il manque terriblement de lisibilité pour un novice avec une journée type qui s’étale sur 3 jours à 5 horaires différents. Malgré cela, il reste attrayant et il est dommage que la fédération ne capitalise pas sur les nombreux internationaux et non des moindres ( Narcisse, Guigou…) évoluant dans l’hexagone. Pendant les JO, les joueurs ont été catlogués d’ »experts » sur le terrain. On ne peut malheureusement pas en dire autant des instances dirigeantes en communication.

De plus, il serait temps de produire de véritables spectacles et rénover ces salles de sport qui ne ressemblent qu’à de vulgaires stades d’échauffement. Et là, toute l’équipe du Comptoir fait appel au ministre des Sports et « sa bande » pour moderniser ces enceintes. Il est bien beau de s’afficher avec nos champions de promettre monts et merveilles mais après il faut passer à la caisse…

Enfin, les médias que ce soit la presse, la radio ou la télévison ont tous un rôle à jouer. Au comptoir, nous sommes fans de football, mais il est déconcertant de s’apercevoir que la majorité des talks shows tournent autour de ce sport. Dans l’Equipe, il faut attendre les dernières pages pour accéder à la rubrique handball et pourtant c’est le même quotidien qui en faisait la Une en août dernier et qui n’hésite pas à abreuver ses lecteurs de rumeurs plus ou moins fondées (toujours au foot) quand il n’y a pas « d’actualité ».

Pour conclure, on peut dire qu’il n’appartient qu’à ces différents acteurs de faire en sorte que leur sport évolue. D’ailleurs, il suscite un véritable engouement. Il n’y a qu’à voir au niveau scolaire élémentaire à Paris où les compétitions USEP sont très développées et où il est dommage qu’il n’y ait pas de pérennisation en collège et lycées.

 

Mbandjok en route vers l’ouest

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Le meilleur performer français sur 100M, Martial Mbandjok (10″06) a choisi de  s’exiler outre atlantique pour rejoindre le groupe HSI de John Smith. Ce départ ne laisse pas insensible et invite forcément à la reflexion. Pourquoi un athlète aussi régulier sous les 10″20 quitte un environnement aussi structuré que le Team Lagardère ? Quels risques prend-il ? Dans quelle mesure va t’il progresser ?

D’autres athlètes avant lui, Pérec, Arron, Barber ont fait ce pari en connaissant des fortunes diverses. Plus récemment, c’est Mickael Hanany qui a choisi de poursuivre ses études et sa carrière d’athlète aux USA. Mais s’il a effectué une performance de haut vol (2M32) à la hauteur, il n’a pas été capable de confirmer que ce soit en championnat du monde à osaka ou aux derniers jeux de Pékin. C’est donc tout naturellement que la fédération  s’inquiète de voir un autre de ses athlètes quitter le giron fédéral pour un groupe controversé. Maurice Greene a dernièrement comparu au tribunal car il serait lié indirectement à des affaires de dopage. Biensûr, nous en sommes qu’au stade de la suspicion. Mais qu’adviendrait il si Martial réalisait des performances de pointes et que dans le même temps, on en apprenait un peu plus sur le HSI …

A priori, le garçon dispose d’un très gros potentiel, « il a 9″80 dans les jambes » dixit son désormais ex coach Guy Otanon. Dès lors, l’émulation dans un groupe de très haut niveau ne peut que le tirer vers le haut, à condition biensûr qu’il accepte d’être un athlète parmi d’autres. De plus, si on aime critiquer les américains à tout va, il ne faut pas oublier qu’ils ont une mentalité qui les pousse toujours à aller de l’avant, à être sûr d’eux. En s’imprègnant de cette culture US et en s’entraînant correctement, il y a fort à parier que Martial nous reviendra très fort aux prochains championnats du monde à Berlin.

 

Cherche chemin désespérement …

Dimanche matin, nous avons fait une sortie à vélo d’1H30 dans la forêt limitrophe de Yerres et de Limeil Brévannes. Le réveil fut plutôt difficile et la sortie a pris des airs de promenade. Tant et si bien que j’ai pu m’apercevoir des talents de Fred en orientation. En effet, au détour d’un sentier, il a quand même cru que l’on était arrivé à Boussy saint antoine. Pour ceux qui connaissent la région, ne vous inquietez pas moi aussi j’essaie encore de savoir comment il est arrivé à cette déduction . D’ailleurs, si je ne l’avais pas guidé (et çà c’est le comble) je crois que l’on y serait encore. Mais à priori, je ne dois pas m’inquiéter car en STAPS (Il y a bien 8ans) il a terminé premier en orientation. Donc s’il y en a qui sont motivés pour nous donner des cours voire participer à une C.O dans le coin, nous sommes preneurs. A bon entendeur…